Samedi 12 janvier 2013 – Terrain de Buc – Les COTTS
reçoivent la Drink Team
Après une semaine à
rebondissement….un coup y’a match, un coup y’a pas match, un coup y’a
entrainement, puis un coup y’a un autre match et du coup, c’est la panique pour
avertir tout le monde…finalement, à 9h30 - une vingtaine de bites de tigres se
retrouvent dans les vestiaires de Buc pour la réception de la Drink Team, pour le premier match de
2013, notre tant attendue année de la Baise.
Les visages sont frais, très peu
de sang dans le fond des yeux…. Les plus chanceux reviennent du ski pour
certains, et de blessure pour d’autres. Le groupe est frais comme vos gonzesses
quand elles rentrent d’une après-midi au spa à se faire tripoter le cul avec
leurs copines pour 150 balles.
Frais comme un début janvier
aussi : Le thermomètre affiche 4 degrés et notre arrivée sur le terrain
est accompagnée d’une bonne pluie froide. Le terrain est gras comme une blague
de Bigard, et le ballon est glissant comme la main de Dodo la Saumure dans une
soirée Sofitel…. Oubliez les grandes passes et le jeu fluide, ça sera du rugby
à l’anglaise, et ça tombe bien : la boue, nous on aime ça.
L’ambiance est sérieuse et
concentrée. Les histoires de quéquette se font discrètes. Pas de causerie dans
la chaufferie. Le groupe est uni. Les deux derniers matchs remportés par des
COTTS sûrs de leurs forces, et disciplinés se font sentir : on n’est pas
venu pour se faire emmerder.
Les équipes se réunissent en
début de match autour de l’arbitre. Quel est l’enjeu de ce match ?
Amical ? Officiel ? Trop tard, monsieur l’arbitre, on a mis nos maillots
violet, les cerveaux sont débranchés. Ça sera un Amicofficiel. On s’en bat les
couilles. On est là pour gagner.
Le début de match tourne au
violet, comme vos sourires de raisin dans une soirée beaujolais. Vu le temps qu’il
fait, c’est forcément à l’avant que la bataille se jouera.
On voit les premiers plaquages
percutants dès que les visiteurs tentent de sortir du bois pour venir se mêler
au combat. On s’installe tranquillement chez eux. Les centres adverses viennent
tester la muraille tels des petites filles qui ont leur règles pour la première
fois, et comme souvent, c’est Jérémy le papa qui distribue les tampons. Elles
resteront, le plus souvent, dans leur chambre.
L’ouvreur d’en face évite donc les
grandes ouvertures et on se fait arroser comme de vulgaires japonaises dans une
soirée Bukkake.
Nous restons sereins et organisés
dans les combats pendant les 30 premières minutes. Imparable en touche, nous
dominons l’exercice, allant jusqu’à leur bousculer leurs propres touches.
Malheureusement, quelques mauvais
choix dans les derniers mètres et des ballons qui tombent nous empêchent de
concrétiser notre domination. Medhi,
dans une forme olympique, ira bien dans l’embut mais le ballon ne sera pas
aplatit…
Sur la fin de première mi-temps,
les blues viendront nous chatouiller plus régulièrement, notamment en trois
quarts, où leurs combinaisons créent rapidement le surnombre. Sur deux ou trois
actions on frôle la correctionnelle, puis d’un ingénieux coup de pied du 10
au-dessus de notre défense pour l’ailier, les visiteurs inscrivent le premier
essai du match.
Sur la fin de première mi-temps,
notre ouvreur voit le trou dans une ligne de trois quart adverse qui jouait
très haute, et file seul grand champ. Malheureusement, il y avait 70 mètres à
sprinter et notre ouvreur était un peu trop Corse pour faire l’effort nécessaire.
1-0
à la mi-temps.
En seconde mi-temps, l’arbitre
demande aux capitaines de jouer plus propre, car le premier épisode était entaché
de petits pourrissages de ballons et fautes inutiles.
Nous nous réinstallons chez
l’adversaire, et l’action se passe toujours à l’avant. ‘Ça pousse, ça pousse,
ça va rentrer !’ Comme on dit dans les soirées apéro à Outreau (62).
Fabio, lancé comme un camion
polonais sans boite noire, pénètre la défense adverse tel un jeune puceau dans
un cougar, et vient installer les locaux dans les 22 adverse pour 15 minutes.
Le Corse envoi un coup de pied millimétré au-dessus de la défense, notre ailier,
dans le tempo, récupère et aplatit en coin, un essai construit avec élégance.
La domination COTTS continue, et
10 minutes plus tard, Rudy, passé à la mêlée, sort un ballon du maul et va
aplatir un deuxième essai dans un trou de souris. 2-1.
Il reste environ 20 minutes de
match à tenir ce score, mais l’adversaire profite de notre déconcentration
après nos efforts, et accélère le jeu. Ils s’installent chez nous et marqueront
deux essais en ¾, avec leurs lignes systématiquement en surnombre : deux
essais où ils ont eu juste à dérouler facilement. 2-3, et un samedi matin qui
tourne en jus de boudin.
La fin de match est pénible. Le
jeu se pourrit et il pourrit l’esprit du match : les mauvais gestes et
insultes tombent. Même l’arbitre se fait rebaptiser. Mais nous étions trop
frais et serein pour tomber dans la chamaillerie. On reste dans le match et ça
paye : dans les arrêts de jeu du match, Rudy, encore lui, trouveras un
nouveau trou de souris, dans lequel il laissera son nez de sosie de Pierre
Mignoni, pour arracher le match nul : 3-3.
Troisième match sans défaite pour
les COTTS, et la reprise de 2013 s’annonce encourageante pour une équipe qui
monte en puissance. Objectif pour la suite: être plus méthodique pour
concrétiser nos nombreuses phases de domination.
Merci à la DrinkTeam pour avoir
pu se libérer juste à temps et ainsi nous proposer une bonne confrontation de
début d’année 2013 qui a permis à tout le monde de se dérouiller.. !
Biniouze méritée.
Messieurs, je vous souhaite une
bonne semaine.
Kenavo
Julien a.k.a La Mine.
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