samedi 20 novembre 2010

Gonfle Box Ernest - C.O.T.T.

En un radieux samedi matin, nos gentils C.O.T.T. se retrouvèrent dans la magnifique petite bourgade de Gif sur Yvette pour s’amuser avec leurs petits amis des Box Ernest. Le soleil était au rendez-vous et ses feux dansaient sur la surface du lac ou un pêcheur du coin taquinait le goujon. Le terrain quant à lui était moelleux comme un cul de maman après une grossesse. Des arbres l’encadraient dans un paysage idyllique qui donnait presque envie de retourner sur les bancs de l’école pour profiter de ce campus. Le décor est plante!

Le coup d’envoi fut donne par notre arbitre national Tonio, et des le départ nous fîmes preuve d’impétuosité, faisant frémir nos adversaires du jour qui se demandèrent « va-t-on tenir 80 minutes devant cette arme de destruction massive ?». Nous faisions le jeu, nos avants donnant le tempo et nos trois-quarts dansant au rythme des chairs qui s’entrechoquent. Confiants, audacieux, solides, nous avançâmes sans cesse jusqu'à la Terre Promise. Une sortie de regroupement, une petite combi entre Benedito et Raph, et un essai de mineur derrière. Le premier missile Maverick avait atteint son but. Nous étions bien, nous étions beaux, nous étions invincibles…

Enfin tout cela, c’était avant le drame bien sur… Trop confiants ? Distraits ? Courts physiquement ? Saouls de la veille ? Et pourquoi pas tout à la fois… Point n’est besoin d’excuse ou de coupable, l’arme de destruction massive a rogne sur le budget engagement et les conséquences s’en sont fait sentir de suite. Un départ au large d’un de leurs trois-quarts qui ne trouve en face de lui que les Champs Elysées engendre l’essai de l’égalisation avant la fin de la première mi-temps. Nous sommes toujours présents au combat mais il nous manque quelque chose, mais QUOI ?

A la reprise nous relevons la tête, ces jeunes freluquets ne nous dameront décidemment pas le pion, cette victoire est la notre, nous sentons presque son gout sucre. Nous lançons nos gros à la charge pour saper leur physique et leur moral, nous arrivons même à leur gratter des ballons, pourtant l’essai suivant n’est pas le notre mais le leur… Encore un départ de leur au large. Résumons cette partie du match : les 3 essais marques par eux en deuxième mi-temps sont pratiquement des clones de celui de la première ! Quant a nous malgré notre envie, nous n’avons pas trouve la solution  qui nous aurait permis de vaincre cette équipe pourtant plus faible que nous dans les fondamentaux. Trop consommateurs dans les regroupements, trop peu disciplines dans les glissements en ligne et certainement trop confiants au départ.

Une matinée a retenir comme une leçon : Ne pas vendre la charrue avant d’avoir tue la peau de l’ours, serait une bonne conclusion.

Les + : Les changements, moins anarchiques que le match d’avant
Les - : On doit absolument se discipliner sur la défense en ligne et éviter de trop partir dans les rucks, même si on adore tous se manger des pralines

Le Cock of the weekend : piti Ronce qui a balance deux ou trois placages a faire grincer les dents en deuxième mi-temps
Le(s) geste(s) technique(s) : un magnifique retourne rotulien de la part de notre Mandale national, rien de grave Ben ? Tu as eu tes résultats ?
Le « sangre caliente » : Maxence, qui était a deux doigts d’arracher la tête d’un Box Ernestien sous le nez du ref’
Le cadavre du weekend : votre serviteur, qui a quand même failli poser sa galette 4 fois pendant le match… Expérience a NE PAS réitérer.

Et maintenant, debout compagnons ! Les lames scintilleront a nouveau dans nos mains, les peintures de guerre couvriront a nouveau nos facies carnassiers, les cris de guerre glaceront a nouveau le cœur de nos ennemis et tous se souviendront du jour maudit ou ils croisèrent la route de la horde des Cocks of the Tiger !

COCORIGROAAAAAR !!!!!