samedi 28 mai 2011

Gonfle Tournoi de Fontenay

Un samedi 28 mai, 9h30, un rendez-vous dans le pré fontenaisien pour 8 équipes prêtes à en découdre. Les Cocks of the Tiger reviennent donc sur la terre qui leur avait si bien souris 3 semaines auparavant (ndlr : une victoire sans conteste contre les locaux de ce tournoi, les Rebelles de Fontenay…).
Les COTT se retrouvent donc sur le parking du stade du Chemin des Demoiselles et cela va sans dire, ce tournoi n’est pas réservé qu’aux demoiselles… ! Quelques beaux gaillards des équipes présentes déboulent pour prendre d’assaut les vestiaires, voulant montrer qu’ils sont les papas du tournoi… Qu’à cela ne tienne, il en faut plus (bien plus) pour émouvoir notre groupe…notre vestiaire sera la pelouse du parking, et alors ! Le pré est notre jardin, la pelouse notre mère et la gonfle notre enfant. 24 COTT en leur lieu, 24 COTT à poil, puis 24 COTT en tenue, fin prêts pour découvrir les poules et les équipes que nous allions affronter..
Un regroupement (déjà !) près de la table de tournoi et le sort en est jeté :
Poule 1 : les Rebelles de Fontenay, les 4 Quarts, les Papa’s et les Belges
Poule 2 : les Vikings, les Gourgandins, les Coqs (oui, une faute de frappe que l’on pardonnera à nos hôtes) et les Malgaches
Ainsi, deux équipes contre lesquelles nous avions de bons souvenirs d’esprit et de résultat (les RDF et les 4-Quarts) …puis 5 autres que nous ne connaissions pas !




Le 1er match de COTT sera contre les Malgaches, match prévu après l’opposition Gourgandins – Vikings. Cela va donc nous laisser le temps de nous échauffer sérieusement et volontairement afin d’éviter la déroute du week-end précédent, peut être due à un échauffement trop rapide, moins sérieux qu’à l’accoutumée… Mais encore une fois, nous devons nous activer après moins de 10min de chauffe, car on vient de nous apprendre que finalement nous ouvrirons le rideau contre les Gourgandins…. Piqués au vif de nouveau, pris au saut du lit, nous n’avons d'autre choix que d’aller finir l’échauffement en débutant notre tournoi contre les Gourgandins…




Matt, Ben, Fabio, Paddy et Jean à l’étirement, la journée s’annonce rude pour les organismes



MATCH 1 : COCKS OF THE TIGER – GOURGANDINS: 0 – 0

“A LA RECHERCHE DE L’ECHAUFFEMENT PERDU”

Gourgandins, équipe qui semble solide devant et assez tonique derrière… Ce match se résume surtout comme étant la fin de l’échauffement pour les deux équipes. Match engagé, entre plaquages, rucks et mêlées. Pas vraiment d’ouvertures au large et pas mal de fautes de main. Les COTT ne sont pas encore chaud et on sent que les mains sont encore dans les poches mais la défense en revanche répond présente. Le match s’achève sur un match nul, …mérité ou non. Les Gourgandins restent, avec le recul, une équipe largement dans nos cordes que nous aurions peut être fait chavirer si nous les avions joués plus tard dans le tournoi… Une chose est sûre, nous remportons allégrement le prix du fair-play sur ce match…en effet, suite au plaquage du 3 adverse sur Ludo, le pilier ne cherche pas à jouer la gonfle mais plutôt à jouer le joueur… s’en suit une salade de doigt avec une droite sur le casque de Ludo alors que ce dernier était au sol… plus de peur que mal, mais malgré tout, bonjour l’esprit… ! Nous regretterons toutefois la malencontreuse blessure du Puceau (Robin) au bout de la 1ère minute de jeu, suite à une mauvaise retombée dans un regroupement…une cheville en vrac (entorse semble-t-il, mais nous en saurons plus dans les jours à venir). La déception pouvait se lire sur son visage et sur celui de l’équipe, car ils devinent qu’il ne pourra pas participer au tournoi !!


Jean tente d’influer de la vitesse suite à la percu de Steph, qui put trouver le soutien de Ludo, mais rien n’y fera


La belle attitude et altitude du Grand Nico


Les avants Gourgandins élévés au grain comme il se doit…

A l’issue de ce 1er match, les COTT se réunissent pour redéfinir les principes et les objectifs de leur venue. Grib le poète prenant ainsi la parole et axant son discours sur le fait que ces 20min ont été un échauffement, que nous n’avons pas perdu et qu’il faut tout de suite relever la tête pour montrer que l’on n’est pas venu ici pour acheter du terrain. Tout le monde adhère et relève la tête pour poursuivre l’aventure…


MATCH 2 : COCKS OF THE TIGER – VIKINGS: 0 – 2

“LA DEFENSE ROMPT, L’ATTAQUE TERGIVERSE”

Les COTT se présentent devant une équipe qui semble plus vieillissante mais toujours aussi gaillarde…Notre taupe pour ce match, Arnaud, nous briefe rapidement sur ces joueurs qui sont des anciens de Fédérale (anciens de LOU) et qui ont un jeu bien léché (ndlr : Arnaud, ayant déjà joué avec eux). Les 1ères dix minutes sont tout aussi engagées que le match précédent mais les Vikings proposent un jeu plus aéré et plus tonique. Quelques percées de leur 3ème lignes, de belles ouvertures au large, mais pour autant, les COTT répondent présent au défi physique, essentiellement en défense. Les COTT répondent tellement présent que cela semble toucher les Vikings dans leur égo. Suite à un plaquage appuyé mais dans les règles de Newbit sur l’un de leur 3/4, ce dernier, semblant ne pas aimer le contact, se venge intelligemment en donnant un bourre-pif à Newbit… et c’est le rab, la 2nde salade de doigt. Rien de bien grave, bien sûr, mais encore une fois, preuve d’une définition du fair-play différente entre le rugby Folklo et la Fédérale… Autre exemple, un peu déroutant pour nous autres, sur plusieurs de nos coups d’envois et/ou lancers en touche pas droit, cela se soldait par une mêlée pour nos adversaires…Surprenant…mais n’entachant pas pour autant notre fair-play et notre envie. La 2ème mi-temps fut tout autre… les COTT sont toujours en mode « échauffement » : trop de joueurs consommés en ruck, problèmes de placement, de conquête, le retour des fautes de mains, … C’est le Noël des COTT pour les Vikings, Il n’en fallait pas plus à ces vieux briscards pour profiter de notre manque de justesse et d’application et nous planter deux essais : le 1er suite à un maul Vikings dans nos 22 qui fait plier notre défense et le 2nd suite à un regroupement au niveau de nos 22 et un jeu petit côté qui trouve l’intervalle pour envoyer le rouge dans notre en-but. La messe est dite, même si les dernières tentatives sont à mettre à notre actif, nous ne parvenons pas à franchir la ligne adverse. Nous ne sortons pas abattus de ce match, considérant peut-être les Vikings comme l’équipe la plus aboutie pour le moment, mais le doute s’installe après deux matchs sans avoir marqué…


Les mots de Grib


Percée du centre Viking, prenant le meilleur sur Camille


Bel ascenseur du binôme Roncero – Fabio


Un fair-play retrouvé en fin de match et un Grib en civil qui a du nous quitter


MATCH 3 : COCKS OF THE TIGER – MALGACHES : 4 – 1 (Essais : Trotinette (x3) et Rudy)

“LES CANNES ONT PARLE”

Mayotte est constituée de deux îles principales, Grande-Terre et Petite-Terre, C'est un département d'Outre-mer (DOM), dont la préfecture est Mamoudzou, la plus grande ville de l'île. Son code départemental officiel est le « 976 ». Ses habitants sont appelés les Mahorais. De loin, on dirait des Maori plus que des Mahorais, De beaux bébés qui ont l’air bien vifs derrière et à notre portée devant… Dans le jeu, 2 défaites pour les Malgaches, nous sentons que nous nous devons de relever la tête maintenant, soigner le goal average et attendre le résultat du prochain match entre les Vikings et les Gourgandins. Les COTT retrouvent leur jeu, enfin. Plus de présence devant et des libérations de balles plus propres, synonymes de plus de rapidité dans la mise en place du jeu et dans la prise d’intervalles. Pour autant, la 1ère mi-temps reste serrée malgré plusieurs incursions dans les 22m adverses sans parvenir à pousser la gonfle en terre promise. Néanmoins, nous sentons qu’il y a la place de faire quelque chose… mais l’heure n’est plus à le sentir, mais bien à le concrétiser ! Le travail de sape de la 1ère mi-temps porte ses fruits en 2nde. De bien meilleures intentions sur les prises de balle en touche, sur le soutien et la conquête. Cela se traduit rapidement par une ouverture au large et un ballon hérité par Trotinette qui n’a plus qu’à brancher ses fusées pour aller planter le 1er essai. Dans la continuité, il ne se gêne pas pour en remettre un second, une nouvelle fois sur un bon travail des avants qui permet à Rudy de sortir la balle rapidement et de libérer grand côté jusqu’à Trotinette qui nous rappelle à l’expression si chère à l’Ovalie : « à l’aile la vie est belle ». Un essai en coin… 2-0. Les Malgaches ont pris deux coups de massue sur le cornet et vacillent encore un peu plus leur jeu. Rudy n’en attendait pas moins. Sous les yeux de sa famille venue le soutenir, il s’empare de la gonfle et s’engouffre au niveau des 30m adverse, un petit cadrage-débordement sous les yeux de maman et puis les cannes… pour finir en terre promise. Voilà de quoi revigorer ces COTT !!! 3 – 0 , et ce n’est pas volé !! Mais les Malgaches n’en restent là, ils le veulent leur 1er essai du tournoi ! Sur un jeu petit côté suite à un regroupement, un ¾ hérite du ballon et fait parler ses cannes…. 3 – 1. Alerte pour les COTT, ne nous voyons pas trop beaux d’ores et déjà !!! Sur le coup d’envoi, les choses rentrent dans l’ordre : une bonne défense de la 3ème ligne, bien montée sur l’engagement, la pression de notre collectif sur la 3ème ligne adverse permet à Trottinette d’intercepter la balle et de partir tranquillement dans l’en-but pour signer un hat-trick. Mission remplie pour les COTT 4 – 1, nous sommes désormais dépendants du résultat suivant. Une défaite des Gourgandins d’au moins 2 essais à 0 nous permettra de passer en demifinale. Bien malheureusement, ce ne sera pas le cas, le match Vikings – Gourgandins se solde par un 0 – 0 ..


30cm de la ligne…encore un peu court


Rudy s’échappe en terre promise après un bel exploit individuel malgré le soutien


Fabio met les cannes, retour du jeu prolifique des COTT



Les phases de poule sont terminées et délivrent le classement final :
Poule 1 : Quatre Quarts 9 – Rebelles de Fontenay 6 – Belges 3 – Papa’s 0
Poule 2 : Vikings 7 – Gourgandins 5 – Cocks Of The Tiger 4 – Malgaches 0
Phases finales
Tour Principal : Quatre Quarts – Gourgandins / Vikings – Rebelles de Fontenay
Consolante : Cocks Of The Tiger – Papa’s / Belges - Malgaches

Nous nous battrons donc pour finir 5e du tournoi et ramener, peut être, à la maison le gain de la finale consolante.
Reprise du tournoi à 14h30 ! 2h de break pour se sustenter
Au menu : pain, chipolatas, merguez, lard, frites à l’huile, ketchup-mayo et un peu de houblon !!! Tout est prévu pour cette pause de midi soit diététique à mort ! La reprise n’en sera que plus dure… bain de soleil, bain de saucisses, bain de bière…….les COTT sont bien là ! Comme dirait un illustre 9 … « c’est ça qu’c’est bon, ma biche » !!!


MATCH 4 : COCKS OF THE TIGER – PAPA’s : 3 – 1 (Essais : Grand Nico, Roncero, Remy)

“L’HEURE DES GROS”

Houlà la …c’est l’heure de la reprise….les organismes ne sont pas endormis…ils semblent tout simplement « absents » ! Reprise par un échauffement tranquille mais sérieux, revue de quelques phases de jeu et en avant ! Nous avons la surprise de retrouver des Malgaches dans cette équipe de Papa’s, en raison de problème d’effectif. L’arbitre se fait un peu attendre…et arrive finalement, pas complètement bleu, mais nous dirons « pompette » par respect du corps arbitral… Coup d’envoi, il ne suffit que de quelques minutes pour que tout le monde remette du coeur à l’ouvrage ! Toujours plus appliqués et joueurs, les COTT retrouvent la base du jeu qui leur est si prolifique : travailler devant. Malgré tout, sur une touche mal contestée par les COTT, les Papa’s ne perdent pas de temps et écartent au large pour trouver le frère jumeau de Paul Sackey .. 1 – 0 pour les Papa’s. La réaction est attendue et personne ne veut voir resurgir les vieux démons de précédents matchs. Alors c’est reparti et les COTT reprennent leur jeu devant. Présence au déblayage, libération pour relancer les avants, quasiment du pick-and-go ! Les Papa’s n’y sont plus, ils s’épuisent face aux percussions des Roncero. A 2m de l’en-but, Le Grand Nico ramasse le ballon et s’étend de tout son long, soit 2m30… il n’en fallait pas plus, égalisation des COTT. Et cela continue en 2ème période. De biens meilleurs intentions dans le jeu des COTT permet de varier : percussions, déblayages, libérations grand et petit côté, prises d’intervalle, soutiens. De nouveau conquérants sur les touches. Un tel mélange bien trop indigeste pour les Papa's qui re-craquent une nouvelle fois. Roncero, à 1m de la ligne, hérite du ballon suite à une nouvelle incursion de nos centres bien suivie par le soutien des avants. Il s’étend de tout son long, soit 1m30…il n’en fallait pas plus, 2 – 1 pour les COTT. La confiance retrouvée, la fin de match sera à sens unique et permettra même à Rémy d’y aller de son essai. Encore une fois, les COTT à 20cm de la ligne, se retrouvent en position de marquer. Rémy positionne la gonfle sur son attribut qu’il étend de tout son long, soit 40cm…il n’en fallait pas plus… 3 – 1, score final. Les COTT sont enfin lancés dans ce tournoi. De très belles phases de jeu, une confiance retrouvée, un match fair-play (merci les Papa’s), et les portes de la finale consolante sont ouvertes. Nous jouerons les Belges.


Camille, très volontaire malgré un mauvaise plaquage reçu contre les malgaches, y va de sa percu


Merci les Papa's pour (enfin) un match bien fair-play


De droite à gauche : Jean, Romain, Fum, Ludo, Pim-pim, Secateur, Benoit, Matt et Rudy


MATCH 5 : COCKS OF THE TIGER – les BELGES : 4 – 1 (Essais : Camille, Matt, Roncero et Jean)

“COOOCK-HOOOOT”

Nous y voici. La finale consolante contre les Belges. Belges, belges, pas tant que ça finalement. Nos oreilles hagardes entendent nos adversaires utiliser la lange de Shakespeare… QUOI ?? des anglais déguisés en belges !! Nous, COTT, nous ne pouvons ne pas être présents pour ce match. Nous, COTT, nous nous devons de leur montrer ce qu’est le FRENCH FLAIR. Finalement, nous leur donnerons une leçon double : le French Flair (bien sûr) mais surtout les Cocottes. Dès le coup d’envoi, nous mettons la pression et jouons groupé devant. Les annonces sont simples : Monique et Annabelle en touche et c’est parti ! En voiture Simone avec Rudy en chauffeur. En voiture, …je dirais même en camion Simone !! et je dirais même plus, en Super Truck !!! Un vrai régal. La balle bien cachée au fond du maul, nos avants déroulent, un coup à droite, puis un coup à gauche. Rudy réorganisant tout cela en plaçant intelligemment les avants dans le sens de la marche. Bilan, nous nous retrouvons bien rapidement près de l’en-but. Un jeu au large pour tenter l’incursion mais la bonne défense anglo-belge ne cède pas. Jean profite du ballon et perce la défense malgré de belles tentatives de plaquages belges. Rien ne pourra l’arrêter et il va s’écrouler derrière la ligne pour le 1er essai. Et le récital continue…enfin, presque…Un regroupement auprès des poteaux et Rudy lance petit côté le Sécateur…ce dernier mange la feuille et se fait retourner par deux défenseurs… Dommage, Paddy était pourtant libre de tout marquage S’ensuit une égalisation belge suite à un flottement général. La 2ème mi-temps est une nouvelle fois à sens unique…Les COTT martèlent la ligne de défense et ne cessent de former cocotte sur cocotte !! La plus belle avancera d’ailleurs sur une trentaine de mètres (ndlr : cela rappelait celle que les COTT avaient proposée lors de leur déplacement en Italie). La fin du match se déroule dans un petit périmètre…c’est-à-dire, les 22m adverses. Pilonnage, déblayage, sorties propres de la gonfle et ce sont Matt et Camille qui, en transperçant des belges exténués et hors du coup physiquement devant , partent tranquillement aplatir derrière la ligne pour porter le score à 3 – 1. Les dernières minutes : de bons pilonnages d’Arnaud bien suivi par le soutien, toujours des sorties de qualité et c’est finalement la famille Roncero qui parvient à franchir de nouveau la ligne pour clore ce beau spectacle proposé pour les COTT. 4 – 1 ; score final et victoire de la finale consolante.


Rudy, le chauffeur du Super Truck


Après les cocottes, on envoie les gros devant, à l’image de Fabio et de Roncero



Coooock – Hoooooot


Arnaud et Camille au soutien


Merci aux Belges, une équipe une nouvelle fois très fair-play

Pour la petite histoire, le tournoi a été remporté par les Gourgandins contre les Vikings sur le score de 2 – 1 après prolongations.
Nous pouvons nous mordre les doigts car ce tournoi était à notre portée si le diesel s’était déclenché un peu plus tôt…
Une nouvelle fois, nous avons été cueillis à froid mais bon, nous pouvons sortir la tête haute du tournoi car nous n’avons pas cédé et n’avons pas baissé la tête.
  
Nous ramenons, ainsi, le 1er trophée des Cocks of the Tiger



Nous ne remercierons jamais assez les familles des joueurs (la famille Rudy, Matt, Fabio et Rémy) d’être venues nous supporter, et une spéciale dédicace à Adrien pour les magnifiques photos souvenirs qui viennent enrichir notre beau groupe !!



Merci à tous les Cocks of the Tiger pour ce beau tournoi et rendezvous lannée prochaine pour le gagner cette fois !!!!!!!

Bises, Sécateur

samedi 21 mai 2011

Gonfle C.O.T.T. - RugbyQ

Samedi 24 Mai - BUC (Latitude 48.7767073 ; Longitude 2.128015399999981)- 9h30
20°C – Beau Fixe – Terrain sec – Herbe verte virant au jaune en fin de partie

Adversaire du jour : Rugbycubes

Les Cocks of the Tigers se retrouvent dans leur fief de BUC pour disputer le dernier match officiel de l’année. Pour rappel, le challenge est de taille : finir l’année en beauté après une série remarquable d’une dizaine de succès avec très peu d’essais encaissés. Nos chères « Bitasses du Tigre » sauront-elles garder le bout froid devant l’importance de l’enjeu ?

Les conditions sont idéales, le terrain est « presque » dodu, les joueurs affutés, confiants et le groupe soudé (car oui « sans l’équipe on…n’est pas une équipe…et donc on peut pas jouer au rugby…c’est ca qui est beau les gars ! »).

Après un échauffement, que je qualifierais de studieux (car supérieur à 7 min pour plus de 50% des Cocks), les équipes s’observent et se préparent pour le coup d’envoi. L’adversaire est prêt, la ligne d’arrière jeune, les visages glabres, les pommettes roses et douces comme de la peau de zob…

La Kallach engage, le ballon est bien récupéré par les Rugbycubes. Le jeu s’enchaine vite, les joueurs sont très mobiles. Après une première mêlée ouverte sur la ligne médiane, le ballon sort pour le 10 qui déchire allègrement sur une trentaine de mètres la ligne de défense COT pour retrouver en bout de course l’ailier qui part à l’essai…COT 0 – Rugbycubes 1 (3ème min)

Les COT sont pris à froid mais réengage avec envie. Les Rugbycubes en confiance prennent le jeu à leur compte et font jouer leurs arrières. Cette fois ci, c’est le premier centre qui, d’une foulée dynamique, passe en revue l’ensemble de la ligne COT pour aplatir entre les poteaux… COT 0 – Rugbycubes 2 (5ème min)

Les COT doutent un instant : et s’ils n’étaient pas si invincibles que çà ? Pas vraiment le temps de douter… Sur l’engagement, les COT reprennent un essai d’arrière…
COT 0 – Rugbycubes 3 (7ème min)

On frôle le désastre…Les organismes sont toujours froids et les premiers placages manqués. Les COT ne sont pas dans le match, quasiment hagards devant la difficulté de la situation qu’ils n’avaient plus connue depuis un bon bout de temps.

Le quart d’heure maudit se poursuit, et les Rugbycubes enchainent les démonstrations « en long, en large, en travers » comme dirait Ben l’oncle Soul. Leur maitrise du jeu au pied est impeccable, et les rebonds en leur faveur… Ca galope, ca galope et VLAN !!!!
COT 0 – Rugbycubes 4 (12ème min)
…et BIM !!!
COT 0 – Rugbycubes 5 (16ème min)
Les COT sont invisibles comme paralysés par la bonne branlée à l‘ancienne qui se profile…Julien remotive les troupes pendant que GRIB (le cerveau de l’équipe) nous expose son plan diabolique : #= !!$## » !!! On joue devant bordel de merde !!!!!!! #= !!$## » !!!

Les COT se réorganisent, les 3èmes lignes prennent le large. La défense se resserre. Rudy, à l’arrière, est pilonné de chandelles et de puceaux à crinières blondes lancés à pleine balle. Il fait un boulot remarquable, enchaine les découpages et les relances qui permettent de remettre les COT dans le sens du jeu. Les avants font ce qu’ils savent faire, petites passes, groupés pénétrants, 2 temps de jeu et c’est Remy qui vient libérer l’équipe par un bel essai après 5 minutes d’efforts acharnés. COT 1 – Rugbycubes 5 (28ème min)

La satisfaction est de courte durée, car les Rugbycubes sont des adversaires coriaces et profitent d’un moment de relâchement pour remettre les pendules à l’heure d’emblée avec un sixième essai sur une relance au pied derrière la défense. COT 1 – Rugbycubes 6 (32ème min)

A la mi-temps, le bilan est déjà lourd. Les COT accusent le coup. Les organismes ont été mis à rude épreuve par cette belle équipes des Rugbycubes et un soleil de plomb (… et aussi à cause de l’échauffement un peu trop brutal qui aurait laissé des traces selon les Ronceros…). Le discours du capitaine est claire: se sortir les doigts du cul et imposer notre jeu. Objectifs : ne pas encaisser d’essais et gagner la deuxième mi-temps, voire le match.

Les COT rentrent sur le terrain transformés avec du sang neuf et un regain de motivation. Les avants prennent largement le dessus sur le pack adverse en le faisant souffrir à l’image de Fabio, Grib et le Puceau qui s’envoient à pleine vitesse dans le tas. Les ballons sortent rapidement permettant à Jerem de désorganiser la ligne adverse à plusieurs reprises et de libérer des espaces précieux. Après 5 minutes et quelques temps de jeu, Jerem aplatit le ballon derrière la ligne. COT 2 – Rugbycubes 6 (45ème min)

La confiance revient, c’est une toute autre mi-temps qui commence. L’équipe est conquérante dans les regroupements et en touche, le ballon circule bien, les plaquages sont propres, le plaisir est là et ca se sent !!!!! Aaaaaarghhhhh… je viens de jouir en écrivant cette gonfle……

L’équipe parviendra même par 3 fois à entrer dans l’enbut adversaire….sans jamais aplatir !!!!!! Comment est-ce possible ? Difficile à expliquer… Roncero (le plus malin des deux) vous expliquera que c’était vraiment bizarre mais que pendant l’espace d’une seconde la gravité avait dû changer de direction l’empêchant d’aplatir et que…enfin bref c’est compliqué !

La mi-temps est largement dominée par les COT et se conclut magnifiquement par un essai de Grib à la dernière minute à la suite d’un mouvement collectif. COT 3 – Rugbycubes 6 (79ème min)

Très belle deuxième mi-temps des COT (2 essais à 0) et surtout une très belle réaction d’orgueil. 

Un peu de déception quand même et encore du travail en perspective…

Mais bon sang que cette équipe des Cocks of the Tiger est belle !!! Elle a du chien, elle a du cœur !!! Que de progrès accomplis cette année et que de plaisir à jouer ensemble !

Je suis fier de jouer avec vous les gars !

Pour notre plus grand bonheur, le combat ne sont pas fini. RDV pour le tournoi de samedi prochain et peut-être pour un mach au sommet contre les tempêtes !

Paix à vos âmes, joie dans vos femmes ! (Adage COCKS)

Nico

samedi 14 mai 2011

Gonfle C.O.T.T. - Quatre Quars

Oyé,

J’ai appris aujourd’hui que la fameuse mémoire de poisson rouge n’était qu’un mythe, l’animal n’aurait pas moins de mémoire qu’un cucurbitacée ou qu’un pigeon ...
Et merde plus d’excuse, plus d’animal vivace auquel se comparer pour squizzer la gonfle du revers de verbe !
 Du coup je me concentre (ail !) et je vois un parking ensoleillé, la porte en granite de notre fier Stade de buc à la pelouse chatoyante ! Quoi de plus agréable quand le foie est en train d’éponger tes conneries de la veille.
 Le fond de l’air est frais en cette matinée de mai, le gazon perle de mille petites gouttes rafraîchissantes. Vision bucolique s’il en est, à un détail près… qui vois-je piétinant ces petites gouttes ? 25 Quatre-quarts en train de se chauffer à rythme intensif, gabarit mobile, allure décidée et lingerie Chantal Thomas.   Mon œil gauche commence à peine à se décoller… « Eh merde, va encore falloir galoper aujourd’hui »

C’est un vestiaire bien rempli de copain près à en découdre que je découvre avec joie.
Des retours, des arrivés, des piliers de comptoir, un parfait cocktail pour passer un sacré moment de rugby comme on les aime.
La motivation est là, les chiottes sont déjà un champ de bataille,  les bites de tigres  sont prêtes au combat.    
Nous sommes à peu près 25 à débouler sur le terrain, s’en suit un rapide échauffement, quelques répétitions de combi puis c’est Tonino notre arbitre international qui sonne le début de la partie (accompagné des sempiternelles consignes de jeu cela va sans dire).

Le match commence

On sent directement une très grosse envie du coté de l’intérieur du slip à Tigrou !
En 5 minutes, c’est un récital complet de l’équipe. Les avants conquérant servent leur demi qui envois les acrobates des lignes arrières. Ca virevolte dans tous les sens, ça croise, ça percute, ça soutient et paff deux essaies impeccables !

Les quatre-quarts accusent le coup…

Le rythme du match  ne baisse pas, la domination violette est indiscutable. Sur les 20 premières minutes, Leurs attaques restent stériles et chacune des notres est terrible !

« Nous avons assisté à un rugby total », dira plus tard un illustre poète.

C’est ce moment total qu’a choisit Grand Nico pour planter un essais sur une magnifique action collective des avants : Deuxième ou troisième temps de jeu en pick and go, le ballon sort, passe en cascade et c’est Rémi qui perce plein champs, petite percussion et a quelques mètres de la ligne avant de se faire rattraper, fait l’ultime passe qui envoi grand Nico  dans son sillon en terre promise.

Petite exemple de lancement de jeu comme on en à vu plusieurs dans ce début de partie : La gonfle sort de la mêlé  9 10 classique puis c’est Jérém qui passe à l’action, Enorme Tampon sur sont vis-à-vis  puis un deuxième sur celui d’a coté, il avance comme un taureau. 30 mètre plus loin le deuxième temps de jeu n’en est pas moins beau. La défense d’en face est déstabilisée, ils n’arrivent à faire face aux enchaînements de passes de nos trois quarts qui finissaient soit par nous faire gagner 20 ou 30 mètres soit par un essai. J’en avais la larme à l’œil, vous m’avez fait kiffer les ptits gars.     

Mais comme d’habitude, à l’euphorie succède le fameux temps faible.

Faible, faible il faut le dire vite car même si notre attaque n’est plus aussi conquérante, notre défense reste intraitable si bien qu’à la mi temps le score est sans appel Cocks of the tigre 4 – quatre-quart 0.

Repos bien mérité. Bilan agréable de cette première mi-temps, du beau jeu, un bon esprit et même si nous menons au score, nous voyons bien que les quatre quarts ont repris leurs esprits et ne comptent pas se laisser tremper dans un bol de Nesquick!

Dès le retour ils nous montrent qu’ils sont là. Quelques attaques dangereuses affolent notre défense, mais tout est sous cous contrôle après de belles cartouches de haut en bas, la kallach’ à la gorge et Roncé  aux couilles.

Comme le devin Tonio l’avait prédit au bout de 60 minutes les esprits s’échauffent et les mauvais gestes dans les mauls commencent à se multiplier.

 Dixit Fabio   « Il m’a tordu le doigt ! il voulait me l’casser ! Du coup j’y foutu un ptit coup de boule derrière la cravate et puis jy suis sortit comme un prince, montrant ainsi l’étendu de ma sagesse… l’arbitre à finalement insisté pour que je rentre après les 10 mins réglementaires».

Deux essais seront marqués pendant cette mi-temps mais je ne me rappel plus de grand-chose…

L’arbitre sonne la fin du match, le score est « Total » : 6 cocks of the tiger – 0 Quatre-Quarts

En résumé et dans le désordre, 6 essais :

Kallach’ : 2

FUM :1

Ti Robert :1

Jerem :1

Grand nico :1

Ceux qui sont venus à BUC ne se sont pas planté, ce fut une magnifique partie de rugby ! Je dirait même plus une performance !

Malgré la fin de la partie l’état d’esprit fut très bon, Merci aux Quatre-Quart!

Bon ben j’ai fait ce que j’ai pu avec ma mémoire de choux coréen.

A vous Cognacq Jay !

Archi

samedi 7 mai 2011

Gonfle Rebelles de Fontenay - C.O.T.T.

Hello, je n’ai pas la verve de Rémynator, ni la fluidité éjaculatoire d’une Kalach’, mais je vais vous pondre une gonfle pour ce bon petit match.


Par un matin printanier, après 2 semaines de repos/vacances/récup sans match, les Rebelles de Fontenay voyaient arriver une très belle équipe des Cocks of the Tiger, composée de 25 joueurs, 1 Hicham pas trop en retard depuis qu’il a un nouveau GPS, 1 trottinette et 1 alcoolique-alcoolisé.


Après un bref échauffement et quelques recommandations d’avant-match que personne n’écoute/n’entends étant tout absorbé dans sa concentration, nous commencions le match face à cette équipe que je qualifierais d’un peu vieillissante, mais de bien gaillarde tout de même (y’a pas des quotas de « petits » à respecter dans les équipes de rugby ?).


Le match commençait donc comme on pouvait s’y attendre, avec un bel affrontement devant et quelques placages bien appuyés de notre première ligne, et de quelques « je l’ai, çui-là c’est le mien ! PAN !» de Jérém. Sur la première touche jouée en notre faveur sur leur 40, Francky annonce une Cock-Hott. Et pour une fois, l’annonce a été suivie/comprise par ce paquet d’avants parfois indépendantistes. 20 m plus loin, alors que notre maul continuait d’avancer, Grib a eu la bonne inspiration de s’échapper petit-côté, bien suivi par sa troisième ligne (Steff-Sécateur) qui héritait du ballon et s’amusait du dernier défenseur pour envoyer le Sécateur en terre promise sans opposition (5’ ; 0 – 1).


Sur le coup d’envoi ou presque, après un nouveau point de fixation bien géré par le paquet d’avants, une bonne combinaison 10 – 12 – 13 – 12 puis prise d’intervalle avec feinte de passe au 14 permettait à Jérémy de jouer (tout seul) un nouveau 2 contre 1 sur le dernier défenseur pour aplatir une nouvelle fois derrière la ligne blanche (10 ‘ ; 0 -2).


A partir de là, notre capitaine ayant bien insisté sur l’importance de rester concentré, les Rebelles ont commencé à nous imposer leur jeu fait de percussions au près, et de percussions et de percussions. Si bien qu’après quelques temps de jeu et une double feinte de passe de leur gros 10, celui-ci allait s’écrouler dans l’en-but (15’ ; 1 -2).


La suite de la mi-temps voyait les deux équipes s’affronter devant, plus verbalement que rugbystiquement, et malgré les nombreux rappels à l’ordre de notre capitaine (pas entendus cette fois-ci), la fin de la mi-temps était assez partagée.


Pendant la pause et après une nouvelle remontée de bretelle, Julien (le Cuminet de Camaret) annonçait la couleur : 3 temps de jeu devant, à chaque fois. Et c’est sur cette nouvelle base que nous sommes repartis vaillants, avec 15 minutes de pilonnage au près. Le résultat : des Rebelles fatigués, recentrés au près, ce qui a ouvert des espace, que dis-je des boulevards pour nos flèches à 2 chiffres. S’en suivit alors un festival que j’aurais du mal à narrer. Juste quelques brides alors …


Sur chaque nouvel envoi au large ou presque, le rideau défensif était transpercé (sur une superbe arrivée lancée de trottinette par exemple qui mit 3 défenseurs sur le cul) et laissait le champ libre à nos finisseurs : Rudy par 2 fois, Camille, trottinette par 2 fois, Jérémy ….


A l’avant aussi le travail finissait par payer, avec quelques nouvelles percées de Grib, de Jérémy parmi les gros avec retour sur le Steff petit-côté et retour intérieur sur le Rémynator qui n’avait plus qu’à aller labourer l’en-but par un superbe plongeon, tel un hélicoptère en perdition labourant la terre promise de son rotor vrombissant ..


Je n’ai malheureusement pas pu noter tous les marqueurs d’essai (ceux-ci me pardonneront et le préz fera de lui-même un complément pour les stats internes de l’équipe), mais il faut bien se rappeler que cela allait très vite. Exemple sur cette phase de renvoi, où alors que j’étais encore en train de me chamailler au sol avec leur 10 à qui je venais d’emprunter la gonfle, je n’ai eu le temps que de relever la tête pour voir Rudy mettre un dernier coup d’accélérateur et aplatir en coin, 50 m plus loin …


N’oublions pas quand même l’essai de l’honneur des Rebelles, qui sur une nouvelle phase de percussions au raz ont fini par faire craquer notre défense pour aplatir une seconde fois malgré quelques corps violets essayant de se glisser entre la balle et la belle (pelouse).