samedi 26 novembre 2011

Cocks Of The Tiger - XV du Steak (26-11-11)


Le rendez-vous était fixé à 09H45 à Buc. Pour être tranquille, certains, comme votre cher acolyte, prirent la route aux alentours dès 09H30, sereins quant à leur heure d'arrivée car s'en remettant au flair "infaillible" du “Grand Nico”. Notre périple nous amena sur l'A 13, le tunnel de l'A 86 étant fermé suite à un déminage. Étaient-ce les prémices d'une désorganisation ? L'avenir nous le dira... En raison de l'incompétence de notre boussole et de son goût très prononcé pour les balades champêtres, la famiglia (los “Ronceros”, “Grand Nico”, et moi même) arriva avec un léger retard. En effet, nous dûmes nous arrêter à l'orée de chaque forêt pour laisser le plus grand d'entre nous se "dégourdir les pattes". "Vidé" furent les propos alors utilisés par cet amoureux du grand air et des espaces intimes. Nous mîmes alors quelques minutes à comprendre que la forêt n'avait evidemment plus de champignons et qu'il était donc rentré bredouille. 3 ou 4 camionnettes plus tard, et un Grand Nico de plus en plus léger, nous arrivâmes donc vers 10H15 (à l'heure quoi !).

“Grand Nico”, l'esprit vif, nous fit justement remarquer que le soleil n'était pas vraiment au rendez-vous ; nous nous en doutions les conditions de jeu n'allaient pas être au rendez-vous. “Roncero 1” constata que le terrain, humide mais "dodu" (dixit un illustre capitaine...), allait être propice aux fautes de mains, élément très important pour la suite des événements.

Passée la joie de tous se retrouver suite à la victoire laborieuse obtenue la semaine précédente, “Président” prit les choses en main dans le vestiaire. Il prit soin de motiver chacun de nous à sa façon. Remontés comme des couscoussières, nous attaquâmes l'echauffement avec la bave au bord des lèvres et l'envie d'en découdre. Les “Ronceros” et “Califabio”, composant la première ligne appelée à débuter le match commençaient à choisir par quel steak ils allaient commencer leur travail de précision. “Grand Nico” partageait ses exploits matinaux avec un “Bolino” interessé en seconde ligne. Les troisième-ligne-ailes, “Sécateur” et “Paddy”, deux Celtes au physique élancé, se preparaient à deguster du haggis. En numero 8, votre humble serviteur, qui trouvait enfin ses qualités reconnues. Bien que n'étant pas un habitué du poste, je devais pouvoir m'en sortir grace a ma devise :”Sans équipe on n'est rien, sans envie on ne fait rien !” (citation empruntee à un grand ancien des “Cocks”...). Telle était la liste des intellectuels férus de poésie appelés à débuter les hostilités. Derrière, la composition était plus habituelle, avec “Président” au poste de demi-de-mêlée, tacticien, cerveau, meneur, responsable du jeu au pied, aboyeur, rabatteur de brebis égarées, véritable mère-poule de l'équipe. “La Kalach” était placé en dix en charge du reste de l'organisation du jeu. Les centres, “Fum” et “Ardécho”, répétaient leurs gammes : passe à droite, passe à gauche, course, rien n'était laissé au hasard. Aux ailes, “PimPim” et “Bene” se préparaient aussi : pull, écharpe, bonnet, c'est bon ils étaient prêts pour le match. Enfin Romain, dit “Roro les doigts d'or” dans les milieux autorisés, s'entraînait d'arrache-pied lui aussi. Il le savait, avec ces conditions de jeu et des adversaires sentant le vice et la vaseline, il allait être mis à contribution.
Les “Cocks of the Tiger” comme d'habitude, étaient venus nombreux pour le déjeuner. Au menu, c'était tournée générale de steaks bien saignants pensait-on !... Les remplaçants se tenaient prêts. Les choix avaient dû être durs pour le capitaine.

Le match debuta, les XV “Cocks of the Tiger” pensaient être prêts à en découdre. Mais, après 10 minutes d'errements collectifs, un premier essai, opportuniste, et un deuxième, de fort belle facture, marqués par le “XV du Steak” mettaient les “COTT” à deux longueurs de leurs adversaires. Le match promettait d'etre long... Inutile de railler tel ou tel joueur : l'esprit guerrier n'était pas présent ! Les problèmes n'étaient pas individuels mais collectif et c'est bien par le collectif et par l'envie que nous pourrions trouver notre salut. (1-0 pour Marseille, il me semble pouvoir distinguer les lettres r-u-d-y sur les lèvres de L.Rémy...). Les mots doux à notre égard prononcés par notre charmant “Président” trouvent leur echo, l'equipe fait preuve de plus d'envie et de solidarité. Les assauts répétés de nos avants emmenés par un grand “Califabio”, un “Bolino” remonté (peut être les effets du récit des péripéties matinales de “Grand Nico”), des “Ronceros” surmotivés, ...le tout complété par des trois-quarts joueurs et réactifs avec Rudy “Ardécho” dans le rôle de moteur. Nous marquons nos adversaires. Ce qu'ils pensaient être un samedi tranquille allait se révéler être un samedi agité. La domination des “COTT” se concrétise avec un essai somptueux de “Bolino” venant conclure un mouvement collectif d'envergure. Malheureusement, l'arbitre, très bon au demeurant, en décida autrement ; le scandale est évident mais l'équipe fait preuve de maîtrise et garde son calme, plus décidée que jamais à recoller au score. La premièr mi-temps s'achève ainsi, avec des “COTT” conquérants et pleins d'envie, et un “XV du Steak” qui agit plutôt en contre.

Marseille mène 2-0 et c'est la mi temps pour les “COTT”. “Président” opèree les changements annoncés au début du match. Les remplaçants permettent aux “COTT” de retrouver plus d' envie et de vice. En effet, Christophe alias “Le Corse”, Jean, alias “How Much I”a peu près sobre (le régime 2 bouteilles de whisky + 1 bouteille de vodka semble enfin porter ses fruits...) pour une fois et “Torero” notamment font leur entrée ! Les autres remplaçants aussi ont la bave aux lèvres !

La deuxième mi-temps démarre, les “COTT” ont retrouvé leur hargne habituelle et la foule est en délire. Rudy est en transe, il se commande un maillot de la meilleure équipe, l'”O.M.”. Pendant cette mi temps, les deux temps de jeux sont de rigueur ! Les plaquages sont virils mais corrects. Après un beau mouvement collectif où tous les joueurs “COTT” ont touché le ballon, Matthieu alias “Zoc” aplatit un bel essai en coin.
La reste de la mi temps,voit le “XV du Steak” acculé dans son camp, fatigué et marqué (mention spéciale pour “Torero” et sa caresse posée sur un adversaire qui a eu le malheur d'avoir la balle, il semblerait par ailleurs que ce dernier ait oublié une ou deux côtes sur le terrain...). La victoire ou le match nul étaient à notre portée, mais il nous a manqué ce petit quelque chose, ce petit supplément de réussite ou d'adresse qui, à n'en pas douter, ne nous manquera plus dans les semaines à venir.

Bilan du match :
Très belle victoire de l'”O.M.”.
2 essais à 1 pour les joueurs du “XV du Steak” qui méritent leur victoire, pour avoir su concrétiser leurs temps forts et défendre avec acharnement pendant toute la seconde mi-temps. Et surtout une grosse pensée pour Grib : reviens-nous vite !
Ah ouais, y'a quand-même quéqu' chose : en se faisant prendre presque toutes les balles en touche par des gars qui font 20 cm de moins que nous, on en arrive à avoir l'impression que nos trois-quarts n'ont presque pas eu de ballon propre pour attaquer. À méditer...
Arbitrage impeccable et autoritaire, sans autoritarisme pour autant.

Messieurs, savez-vous ce qu'il y a dans le bois ?

Signé : Le Puceau, avec Rémynator qui lui lèche le lobe de l'oreille...

samedi 19 novembre 2011

Gonfle Old Hirelings VS Cocks Of The Tiger

Météo : Soleil et air pur, le rêve !
Qualité du terrain : Excellente.
Effectif : Plein de "COTT" et beaucoup moins de "Old Hirelings"

En ce jour automnal du 19 Novembre 2011, un terrain déjà fumant de brume attendait les deux équipes  en tout cas pour ceux qui arrivèrent tôt au stade ! Le soleil brillait déjà haut quand le  coup d'envoi fut donné. Les « Old Hirelings », dont l'effectif était relativement faible, pas en qualité bien sûr, mais en quantité (17) et leurs invités du jour, les « Cocks of the Tiger », au nombre de 28, étaient prêts à se donner pendant 80 minutes pour profiter de cette belle journée.
Les dernières paroles d avant match ayant semble-t-il porté leurs fruits, les « COTT » débutèrent le match avec agressivité et entrain, repoussant les attaques répétées de leurs adversaires et notamment de leur pack, enclin à en découdre. Après quelques minutes, les « COTT », nullement effrayés par la couleur noire des « Old Hirelings », prenaient la mesure de leurs adversaires et séjournaient dans leur camp après quelques cocottes appuyées. La ligne arrière profita alors des balles propres distribuées par Julien « Président » et notre cher Jérémy « Touf » s enflamma, prenant l intervalle avec détermination et après deux raffuts, s en alla planter le premier essai au pied des poteaux. 0 1.
Les « COTT » prenaient petit à petit confiance  peut être trop d ailleurs. Ils multiplièrent les attaques de feu profitant notamment de la vivacité de notre Rudychon « L'Ardécho » ; néanmoins, les « Old Hirelings » défendaient chèrement leur peau. Les « COTT » tutoyèrent la ligne de touche à plusieurs reprises et déployèrent leur jeu sur les ailes jusqu à la mi-temps, essayant vainement de concrétiser leur domination territoriale. Le relatif manque d envie, la précipitation et quelques fautes de placement furent sans aucun doute à l origine de ce manque de réussite.
La deuxième mi-temps permit de faire tourner l effectif, et certains « COTT » jouèrent même les remplaçants de luxe pour les « Old Hirelings ».
Au bout de longs efforts, le deuxième essai fut aplati par Alexandre « Flying Man », après un superbe débordement de quarante mètres sur l'aile droite, concluant le bon travail des « gros ». 0-2.
C est alors que les « Old Hirelings » resserrèrent les mailles du filet et profitèrent d un réel endormissement des « COTT » pour aller marquer leur premier essai dans l en-but de leurs invités (Ah, les rustres!). 1-2.
Peu après, les « COTT » se réveillaient enfin, grâce à la fraicheur apportée par certains joueurs, pour à la fois repousser et malmener l adversaire. Malgré le claquage de « Grib » (qui, pour l'occasion, avait abandonné son équipe rouge et jaune et a ainsi pu constater, en tant que capitaine, que notre rythme de jeu est beaucoup plus élevé que celui de son club de coeur...) et le fait que le pack des « COTT » changea significativement de poids  les avants « COTT » reprenaient le dessus et facilitaient l extraction de plusieurs ballons, dont celui qui fut saisi par Arnaud « Le Sécateur » qui, tel l éclair, s engouffra, tout seul, dans la défense adverse pour maquer un essai façon super 14, en plongeant avec des tombereaux de frime, sourire face à la caméra et poing rageur, car, bien sûr, son fils était venu assister au match. Comme quoi, on peut être violeur d'enfants et soigner son image... 1-3.
La fin du match se soldait par un dernier essai du 12 des « Old Hirelings », lequel sut profiter d un ultime excès de confiance des adversaires pour filer tout seul dans l en-but des « COTT » sans même être décoiffé. 2-3.
En conclusion, un beau match avec du soleil, ainsi que de l envie et de la solidarité de chaque côté : on en redemande !
Merci aux « Old Hirelings » pour leur excellent état d'esprit, pour leur combativité, et pour avoir également accepté d'accueillir dans leurs rangs certains d'entre nous.
Merci également aux deux arbitres qui ont officié avec compétence et impartialité.
Merci à tous les « Cocks of the Tiger » qui se sont déplacés, qui ont apporté leur bonne humeur dans leur sac et qui ont su pardonner les quelques errances de Rémynator, coach du jour, dans le difficile exercice qui consiste à décider du remplacement de tel joueur par tel autre au moment opportun.
Rémynator, d'ailleurs, qui présente ses excuses les plus sincères à Benoît « Bene », fidèle parmi les fidèles, et qui n'est même pas entré sur le terrain, cantonné dans le rôle d'arbitre de touche pour n'avoir pas vociféré et suffisamment signalé sa présence. Cela ne se reproduira plus, c'est promis.

Signé : Big Foot, avec Rémynator qui lui soufflait dans le cou pendant la rédaction...

samedi 12 novembre 2011

Gonfle C.O.T.T. - Tempetes 12/11/11

Match : "Cocks of the Tiger" - "Tempêtes".
Lieu : "The Ravitailled by the Corbeaux Cocks of the Tiger's Park"
Météo : Idéale. Ensoleillée et veloutée comme la peau satinée d'une jeune fille nue (de plus de 18 ans...) abandonnée aux rayons de l'astre céleste en cette matinée d'automne, mais je m'égare...
Qualité du terrain : Excellente.
Effectif : 18, plus 1 supporter.
Score : Pour le connaître, z'avez qu'à lire la suite !
Buc les bains de pieds, le samedi 12/11/11.

C’est au lendemain de l’Armistice que nous nous retrouvons en terre bucoise, champ de bataille du jour. La paix est donc signée mais les combats continueront jusqu’au lendemain en ce coin bucolique des Yvelines.
Tous les poilus sont au rendez vous, ou presque. Quelques uns ont apparemment livré quelques âpres combats nocturnes contre des femmes et des bouteilles de spiritueux mal intentionnées qui les ont laissé au tapis (hein, Ludo, Le Corse, Flying Man…).
Ils seront désormais dignement commémorés chaque 11/11.
Mais revenons à nos tranchés qui ressemblent en fait plutôt à un terrain de golf. Hommage soit rendu au jardinier qui s’échine à faire un terrain magnifique et une herbe grasse afin que 30 couillons puissent se rentrer dedans et se taper dessus sans se faire mal.
Nous sommes donc 19 dont les deux frères CORBEL qui, malgré leurs blessures respectives, sont venus, se sont changés, échauffés et … et puis c’est tout ! Chapeau bas Messieurs pour ce bel esprit d’équipe.
Le match se déroulera dans des conditions climatiques parfaites, soleil et douceur sont au rendez vous. Une belle rosée rendra la gonfle glissante tout au long de la première mi-temps mais il y a fort à parier qu’elle le fut également pour les « Tempêtes ».
Les « Cocks of the Tiger » font une entame de match que nous qualifierons de traditionnelle ou de cottienne. C'est-à-dire en mode « caméra sur l’épaule, j’observe attentivement mes copains en train de se faire dézinguer sans les soutenir ».
Ce qui n’est pas le cas de nos adversaires qui rentrent très vite dans le match, mettent beaucoup de vitesse et d’agressivité, beaucoup plus que nous en tout cas.
Nous perdons ainsi plusieurs ballons dans la première demi-heure sur des rucks. Pas de soutien violet, des rouges qui arrivent à 2 ou 3, ils enfoncent dans l’axe et ramassent la balle. Propre. (c’est peut être en raison du fait qu’en l’absence de Matthieu H..., nous n’avons pas eu notre rappel de la règle du ruck …).
Ceci étant, c’est à l'occasion d'un de ces rucks, sur nos 22 mètres, que les « Tempêtes » partent au ras un fois, deux fois, puis écartent très vite jusqu’à Golgot qui crochète et aplatit en coin. 0-1.
Ça c’est fait. On a pris notre essai de début de match, on va pouvoir se mettre dedans maintenant. C’est ce que nous pensons tout du moins.
Très rapidement, les « Tempêtes » partent de leurs 40 mètres, nous manquons 1, puis 2, puis 3 plaquages, ce qui permet à leur ailier de faire une belle petite promenade dans notre jardin, sans même se faire décoiffer, et d’aller planter son essai.
25ème minute : 0-2.
Le voilà le déclic.
Nous relevons la tête, nous nous mettons en ordre de bataille et rentrons (enfin) véritablement dans notre match.
Et cela va vite se sentir. Le soutien est là. La balle vit. Les plaquages sont efficaces. Les « COTT » sont de retour !
Départ dans nos 40 mètres, percée d’un gros, regroupement, La Gale ouvre sur La Kalach' qui envoie notre Jerem national défier la tempête. Il est stoppé à 1 mètre de la ligne. Le soutien arrive rapidement, la balle ressort vite et file petit côté jusqu’à Roro qui aplatit. Les COTT sont de retour je vous dis.
Mi temps : 1-2.
Rémyntor en profite pour remettre les pendules à l’heure : le maitre mot de la deuxième mi-temps doit être abnégation. Les joueurs l’ont bien compris.
Si le soutien fut long à venir en première période, cette fois-ci c’est la touche qui nous causera du souci. Fabio s’est sympathiquement improvisé lanceur, ce qui ne s’improvise pas. (je peux rien dire : c’est le Président !). Résultat : 5 touches perdues, autant de munitions non exploitées, et une dizaine de lancers pas droits en plus, dont, finalement, assez peu se transformèrent en mêlée pour les « Tempêtes », grâce à la bienveillance et à la grande tolérance de Tintin, leur capitaine.
Mais ce n’est pas grave, nous n’avons pas besoin de tous ces ballons ! Enfin, ça aurait était mieux avec, tout de même...
Une chose est sûre : les « COTT » sont présents au combat et ne lâchent rien. On prend conscience du fait que les « Tempêtes » sont prenables et on a très envie de les prendre (c’est une image, rassurez-vous).
À l’image de cette belle percée de Foxxx, droit devant, comme on lui a appris au cours de ses longues études à l'Université de Bagatelle, qui met une bonne partie de l’équipe rouge sur le reculoir.
Le jeu part de l’autre côté, sur une sortie de regroupement, La Kalach' prend l’intervalle, sert votre serviteur qui accélère puis trouve Newbit sur le petit côté. Servi à hauteur, Newbit fixe deux adversaires puis redonne intérieur à votre serviteur (décidément, je suis partout !) qui n’a plus qu’à aller aplatir en terre promise. 2-2.
Il reste 20 minutes à jouer, les « COTT » sont présents, les « Tempêtes » commencent à se chamailler (surtout Golgot, le vilain, qui engueule ses partenaires de la ligne de trois-quarts comme du poisson pourri !) et à douter : on peut le faire !
Sauf que voilà, les « COTT » sont les « COTT » et le petit relâchement arriva. Il n’en fallait pas plus aux rouges et jaunes pour sauter sur l’occasion et nous en mettre un troisième. Mêlée pour eux sur nos 5 mètres, départ de Cricou, leur 8, sur le petit côté, qui, n'étant pas trop inquiété par notre troisième ligne, s'en va plonger dans notre en-but. 2-3.
Cela nous remet tout de même dans le match. L’envie est de notre côté.
On se dégage très bien de notre camp grâce au magnifique pied de La Gale.
Nous jouons chez eux tout en force et en percussion mais leur défense tient bon. On se sent capables d’égaliser mais malheureusement le temps tourne et l’arbitre siffle la fin du match.
Nous nous inclinons donc d’un tout petit point (comme les Français face aux All Blacks !) mais sortons du terrain la tête haute.
Ce genre de match nous promet une très belle saison, une fois que seront gommés les défauts bien identifiés qui sont les nôtres.
Beau temps, beau terrain, bel esprit, beau rugby.
Merci à tous, « Tempêtes » et « COTT » réunis, pour cette belle matinée.
Un grand merci à Monsieur l'arbitre dont le jugement et l'impartialité ne furent, finalement, pas trop entachés par l'énorme montant du chèque rédigé à son attention par le Président des « Tempêtes ».

Signé : Fum, la braguette ouverte, avec Rémynator sous le bureau.

vendredi 11 novembre 2011

Gonfle KissTouch 11/11/2012




C’est par un froid et gris samedi de novembre que les COTT se retrouvent pour affronter les Kiss Touch dans un match de poule relevé. Sur le papier, nous sommes 27, ce qui nous permet d’envisager le match sereinement pour le coaching.

En arrivant, nous prenons possession des vestiaires… non chauffés ! Il n’y a donc aucun problème pour rejoindre le stade et l’échauffement qui est bienvenu sous une pluie fine et éparse. Le terrain est gras et lourd, et en pente dans sa largeur, ce qui aura son importance dans le jeu puisque l’essentiel du match va se jouer sur le côté le plus bas. Les conditions laissent augurer d’un gros engagement devant et d’un match « à l’ancienne ».

Pour ce match, Grib reçoit le capitanat pour fêter son anniversaire. Il s’installe donc au centre de la 3e ligne d’une équipe qui tournera pour partie environ toutes les 20 minutes pour que chacun puisse jouer. Reste à écouter l’arbitre qui veut absolument expliquer quelques règles sur les regroupements et les rucks dont les ¾ n’ont rien à faire vu qu’ils ne mettent pas la tête dans ce genre de réunions salissantes et que les avants ne comprennent pas de toute façon. Le match peut commencer.

Les 20 premières minutes permettent aux COTT de réellement découvrir leur moitié de terrain et de s’approprier leurs 22, vu qu’ils n’en sortent pas. Ce n’est d’ailleurs pas faute d’essayer en s’appuyant sur une défense de fer, mais la balle glisse parfois et l’arbitre (encore lui) a une fâcheuse tendance à toujours placer la ligne de hors-jeu derrière les pieds de notre ligne d’attaque, ce qui limite considérablement nos intentions… Beaucoup pénalisés, les COTT finissent par céder et encaissent un essai.

Pourtant la révolte survient et le pack prend petit à petit l’ascendant sur son homologue. Le jeu s’équilibre et les COTT commencent même à se faire très présents dans le camp adverse. A la mi-temps, la cabane tient toujours et rien ne semble joué. Il y a une place pour la victoire.

La seconde période marque même le début d’une domination assez nette des COTT qui jouent en pick-and-go, occupent bien le terrain et sont solides en défense. Malheureusement, l’arrière des Kiss Touch, sur une inspiration, profite de la seule erreur défensive du match pour aller aplatir, contre le cours du jeu, en effaçant 3 défenseurs. La douche est froide.

La réaction des COTT est immédiate et les 20 dernières sont à sens unique, dans les 22 adverses. Le travail des avants est destructeur et à la sortie d’un regroupement sur la ligne d’en-but, Giulio peut aplatir un bel essai construit collectivement. Malheureusement, l’arbitre (toujours lui ! décidément ça ne sert à rien de venir avec son propre arbitre s’il est neutre et objectif !) a vu un en-avant et refuse cet essai. Pourtant, vu de la touche à 70 mètres de là, il y avait bien essai !

La fin du match est bientôt sifflée et les COTT finissent encore un match « broucouille ». Le prez’ rappelle quand même que les débuts de saison sont souvent bien plus dramatiques que ça et que les 3 derniers matchs contre des équipes réputées laissent augurer d’une bonne saison. Ca ne remplace pas la victoire, mais ça permet de ne pas non plus faire de catastrophisme. Reste le match France-Argentine (39-22) pour se consoler et préparer le match du samedi suivant contre Rugby Q (à la maison à Buc, à l’heure au bord du terrain) !

La suite se passe sous la douche (80 minutes à courir pour enfin en arriver là)…

samedi 5 novembre 2011

Gonfle Cocks Of The Tiger - Implacables 5/11/11

Alors que les « Cocks of the Tiger » se réunissent petit à petit sur le parking, c’est l'arrivée du Corse, applaudi par ses camarades du pré vert (a priori cette présence est à noter) qui constitue le premier événement de cette journée sportive, au cours de laquelle, d'ici quelques minutes, ils vont affronter les « Implacables ».
Un doux air de revanche souffle sur Buc ! On sent que les « COTT » ont à coeur de relever la tête après les deux premiers matchs de la saison. C’est donc contre les « Implacables », que vaillants, les  « COTT » s’en vont fouler une pelouse impeccable et prête à accueillir les 30 guerriers du jour.
Après un discours de Julien dont le mot d’ordre fut « LE COMBAT », 15 valeureux « COTT » s’élancent avec une grosse envie. D’ailleurs, c’est sans tarder que la pression est mise sur les « Implacables ». On peut le dire, les « Cocks » sont dans un temps fort lors de ces 10 premières minutes. Le ballon est à nous et le jeu se fait dans le camp adverse. Cette domination paie après un gros travail des avants, qui fixent la défense adverse. C’est alors que le ballon est écarté pour arriver dans les mains de Rudy qui après quelques ruades dont il a le secret va aplatir le ballon dans l’en-but des « Implacables ». 0 – 1.
Le combat continue et demeure rude. Les ballons sont disputés, les « Implacables » montrent leur courage (mais y laissent une arcade). Ils ne comptent pas en rester là. Ils varient le jeu, au ras, au pied, nous font courir. C’est donc logiquement que cette pression est récompensée! 1 – 1.
On arrive dans les dernières minutes de cette première mi-temps, et comme si les cicatrices n’était pas fermées, ça parle, ça conteste les décisions de l’arbitre et les « Implacables » essaient de nous faire péter les plombs. C’est donc dans une ambiance nerveuse que le coup de sifflet annonce la mi-temps.
Nous pouvons être fièrs du visage que nous montrons sur le terrain : les consignes sont appliquées, l’envie et le combat sont de retour. Une grosse deuxième mi-temps s’annonce.
Comme pour la première mi-temps, les 15 Bites de Tigre jouent au ballon et n’hésitent pas à mettre la tête dedans comme l'avait dit Cap'tain à la pause.
Le jeu se déroule dans le camp bleu, encore une fois la défense des « Implacables » a été consumée dans les rucks par de courageux gros. Ils se donnent comme des morts de faim (mais pourquoi on les appelle les gros alors ?) et permettent de sortir un beau ballon qui arrive jusqu’à l’aile (tout comme la présence du Corse c’est à noter !). Stéphane est à bloc, il voit l’en-but, mais c’est alors qu’un attentat est commis : une cravate sortie de derrière les fagots, logiquement sanctionnée par un essai de pénalité. 1 – 2.
Le jeu se poursuit et les « Implacables » ne s’en laissent pas compter, ils multiplient les phases de jeu et nous obligent à reculer. Après une énième phase de jeu, comme l’éclair avant le coup de tonnerre, un craquement est entendu avant le cri de douleur d'un valeureux « Implacable ». Bilan : fracture du tibia et saison terminée. J’en profite pour lui souhaiter, au nom de tous les « Cocks of the Tiger » un bon rétablissement, vu le sérieux de la blessure.
Après une annonce d’Alex à son ailier (pour le coup, c’est moi), une torpille (digne d’un Traille des grands jours) est envoyée par dessus la défense bleue, un folle course se profile et comme un coup du sort la prolongation du pied est ratée permettant une folle relance des « Implacables » aboutissant à l’égalisation. 2 – 2. La balle au centre !
Justement, balle au centre, relance des « Implacables », chaos de la défense « COTT » aboutissant une nouvelle fois à un essai après de multiples tentatives de plaquages tous aussi mauvais les uns que les autres ne permettant pas d'arrêter la furie bleue. 3 – 2.
Le score en restera là, mais les « COTT » ont été valeureux, forts au combat, montrant leur courage à chaque instant. La partie se termina par une belle haie d’honneur. et pour une fois, pas par une soufflante de Julien ! Ça fait du bien !
Le combat a été de mise pour cette belle partie et pourra servir de base pour continuer à relever la tête dans les prochains matchs.
Merci aux « Implacables » pour leur état d'esprit et leur engagement qui ne nous déçoivent jamais.

Signé : Jaybee