samedi 10 décembre 2011

Cocks Of The Tiger - All Pinks (10-12-12)

Match : "Cocks of the Tiger" - "All Pinks".
Lieu : "The Ravitailled by the Corbeaux Cocks of the Tiger's Park".
Météo : Fraîche et ensoleillée.
Qualité du terrain : Excellente.
Effectif : 17 "Cocks of the Tiger".
Score : 0 - 5.

C'est donc lors de ce weekend de Saint-Nicolas, que les « Cocks of the Tiger » ont eu l'honneur de recevoir sur un pré magnifique, et au coeur de l'été austral, une équipe des « All Pinks » harmonieusement composée de vieux briscards assoiffés de sang et de jeunes loups techniquement au dessus du lot.
L'équipe locale fortement diminuée en nombre (16 voire 17 joueurs à la suite de l'arrivée d'Archi et de la Gâââle), mais pas en envie, dût faire appel à des pigistes de luxe chez les gros et, turgescent de fierté, votre serviteur s'est employé avec une excentrique manière au délicat exercice du lancer de pralines en touches, faisant appel à chaque instant aux quelques conseils d'alcooliques des habituels titulaires, j'ai nommé Roncero et Cap'tain.
L'échauffement fut dynamique et les fiers violets se sentirent tout de suite impliqués, s'auto-disciplinant lors des phases d'exercice de lancement de jeu où les centres et les troisièmes lattes s'envoyaient déjà au contact tels les Lapons sur les bébés phoques.
Le coup d'envoi fut donné avec le soleil dans le dos, qui somme toute, fort agréablement, fut présent pendant toute la partie.
Est-ce le surplus d'envie, ou la difficile mise en place tactique, conséquence du caractère inédit et pour le moins original de la composition de l'équipe des « Cocks of the Tiger », mais dès le début du match, les « COTT » furent sanctionnés d'un essai, bien amené par les trois-quarts « Tout Roses ». Ensuite, nous assistâmes au réveil de la discipline dans le combat des avants « COTT » qui imprimèrent leur puissance et leur rythme pour apporter le jeu dans le terrain des « All Pinks », sans toutefois pouvoir placer des attaques en groupe : les percées de Jérémy « Touf' » ne furent pas assez suivies, et trop peu nombreuses furent les attaques lancées. La conséquence fut inévitablement l'exposition aux contres adverses qui furent le talon d'Achille de notre équipe et la sanction ne se fit pas attendre, avec 2 essais à 0 à la mi-temps.
Mais revenons sur un point essentiel : la tactique en touche. Si l'on connaît le fameux « planter du bâton » de J.C. DUS, que dire des lancement de « dragées Fuca » (dixit « Newbit ») de Señor Maxence (c'est moi, c'est pour ça que je me suis auto-surnommé « Señor » !), qui alterna le lancer sur le deuxième sauteur, alors que l'annonce concernait le premier, et, fort perfidement, se délecta de lancer la balle pour le premier sauteur, alors que, voyant que j'étais complètement ivre, le capitaine, les yeux injectés de sang, me hurlait : « Deuxième sauteur, abruti ! ». Pourtant, j'avais tout de même fait trois lancers d'essais à l'échauffement, tous trois couronnés de succès, ce qui n'est pas donné à tout le monde, HEIN FABIO ?
Mais le demi-litre de muscadet que je m'envoyai derrière la cravate juste avant le début de la rencontre eût raison du peu de lucidité qui me restait. Et là je m'en suis remis aux conseils du Celte (dit « Paddy », dit « Boit-sans-Soif », dit « L'Équarisseur de Homards », dit « J'avale pas à moins de 4% ») qui me conseilla de lancer l'ovale comme une balle de football. Touché dans mon orgueil, je me suis donc appliqué à soigner les lancers comme on savoure une femme de footballeur égarée dans la troisième mi-temps d'un match de rugby folklo en déplacement : droit au but et pas de caresses sur les potos. 
Suite à cet aparté dont j'emprunte la mégalomanie au corps présidentiel des « COTT », et aux bites de « Rémynator » et de « La Kalach' » (respectivement rotor et stabilisateur arrière d'hélicoptère), retournons au pré, où la bergère est plus docile. La deuxième mi-temps emprunta à la première la même physionomie, c'est à dire une domination territoriale des « COTT » qui ne purent convertir les occasions ou les attaques. La fatigue n'aidant pas en cette semaine où même le Top 14 ne supporte pas le calendrier (3 matchs en 8 jours, chapeau bas pour les « Cocks of the Tiger » tout de même !), nous nous faisons sanctionner sur les rucks, et leur 13, infauchable et à la lecture du jeu extraordinaire, nous sanctionne à lui tout seul par deux fois. L'essai de fin de match reste somme toute anecdotique tant le combat et la défense dans les rares phases de domination des « All Pinks » furent annihilés par la persévérance et la discipline des « COTT ».
5 à 0 au final, mais comme l'a rappelé le capitaine en fin de match, on s'en est pris une belle, mais on a pu se regarder en levant les yeux. Jérémy, t'inquiète, on trouvera une solution pour te suivre avec efficacité dans tes raffuts endiablés, et pour les autres, comme j'aime à le dire parfois, « On a bien fermé nos gueules et on s'est particulièrement bien amusés ».
En conclusion et comme l'a dit Béné, c'est parfois à 15 ou 16 qu'on fait les meilleurs matchs. Dans l'envie en tout cas, ce match est sur le podium de cette demi-saison. À samedi pour peaufiner tout ça et bonnes fêtes à tous, à vos épouses, à vos maîtresses et à vos travelos. Faîtes-vous bien fourrer la dinde pendant les fêtes pour péter le feu à la rentrée !
Grassement.

Signé : Señor Maxence, jouissivement empalé sur Rémynator...

mercredi 7 décembre 2011

Gonfle Gringalets vs Cocks Of The Tiger

Match : "Gringalets" - "Cocks of the Tiger".
Lieu : Stade Jean Guimier - 107 Avenue Pablo Picassiette - 92000 Nanterre.
Météo : Fraiche et venteuse.
Qualité du terrain : Gras, voire boueux par endroits.
Effectif : 15 "Cocks of the Tiger" + 3 en seconde mi-temps + les fiancées de "How Much I" (MISSIOUX) et "Jack" (PESCIA) réchauffées par Grib et Rémynator qui, pour l'occasion, avaient fait semblant d'être blessés !
Score : 1 – 3.

Un mercredi soir, à Nanterre, un match exceptionnellement en nocturne pour les « Cocks of the Tiger » davantage habitués aux fraicheurs des samedi matins… D’ailleurs la collecte de l’effectif n’a pas été une mince affaire tant pour les « COTT » que pour nos hôtes du jour, les « Gringalets ». Deux équipes, justes en nombre, mais deux équipes ayant envie de produire du jeu avec panache. Les conditions climatiques de l’après-midi pouvaient laisser croire à un match terni par la pluie et le vent, mais seul le terrain imbibé d’eau et le vent étaient de la partie. Un terrain gras, un terrain lourd, un terrain qui colle aux dents…
L’équipe de départ des « COTT » est entachée des absences de la famiglia Roncero (qui n’arrivera que pour les 2ème et 3èmes mi-temps… Étonnant, non ?) et est donc contrainte à présenter une composition atypique sur certains postes : Tullius en 1ère ligne, Aymeric (la fiancée cachée de Fum qui, pour l'occasion, fit son « coming out ») en 1er sauteur, Sécateur (c'est à dire moi, le Merveilleux, le Sublimissime) en 2ème centre, Paddy en 8 (Ouarf, ouarf, ouarf !)… Bref un peu de nouveauté qui ne peut pas faire de mal !
Le temps pour Tonial, arbitre des débats, de rappeler les quelques règles afin que tout se passe bien et le coup d’envoi est lancé par les « Gringalets ». Un début de match plutôt à l’avantage des « COTT » qui multiplient les temps de jeu devant, pour autant bien contré par une solide défense des « Gringalets ». Le vent soufflant à l’avantage des « COTT », en cette première période, ils s’en remettent au fantastique jeu au pied de La Kalach’ pour occuper le terrain adverse. A noter, sur son  deuxième coup de pied, une touche de près de 60 mètres trouvée dans le camp adverse. Un vrai coup de pied de mammouth !
Les 10 premières minutes de jeu sont surtout marquées par une bonne conquête en touche des « COTT », mais également par leur manque de rigueur sur les rucks, notamment en raison d'un flagrant manque de soutien, qui leur valent pénalité sur pénalité, permettant ainsi aux « Gringalets » de prendre de l’air.
Cependant, les gros « COTT » se sentent forts et re-multiplient les temps de jeu devant, alternés par quelques lancements au large. L’option « devant » se montre la plus payante et, au quart d’heure de jeu, un bel essai collectif est conclu par Cartouche à la suite de plusieurs pilonnages de la défense des « Gringalets ». 0 – 1.
Le vent aidant, le jeu au pied et la conquête en touche seront les maîtres mots des « COTT » en cette première période.
Il faut ensuite attendre la 23ème minute pour que les « COTT » fassent le break, fruit de leur bonne conquête et présence dans le camp adverse… C’est Fum qui part petit côté après un regroupement sur la ligne des 22 « Gringalets »… pardon, c’est Fum qui part petit côté dans un numéro d’équilibriste et d’appui-reprise d’appui et de raffut et de cadrage débordement pour voler jusqu’à l’en-but ! 0 – 2.
La fin de cette mi-temps s’achève sur de nouvelles pénalités contre les « COTT », un peu moins rigoureux sur les rucks que les « Gringalets ».
En deuxième période, le vent est désormais à l’avantage des « Gringalets » et cela se ressent tout de suite car ils campent pendant les premières minutes dans les 35 m des « COTT ». Les « Gringalets » en profitent pour trouver de bonnes touches dans les 5 m mais ne parviennent pas à passer les barbelés « COTT » bien resserrés. S’ensuivent, cependant, des pénalités pour hors-jeu. Demandant une mêlée à 5 m, les « Gringalets » pensent alors pouvoir franchir la ligne et ainsi recoller au score. Un départ du 8 puis une passe au 9 et La Kalach’, tel un suppositoire réticent, vient coller une cartouche au 9 des « Gringalets ». Ce dernier tergiverse sa passe au 10 qui lui-même tente la passe au premier centre. Touf et moi, Sécat « The Marvelous » ont bien senti le coup et c’est Sécat (j'adore parler de moi à la troisième personne...) qui intercepte et part en contre… 80 m à parcourir jusqu’au poteau de corner mais Sécat n’y a pas cru et, à 60m, il repense à ce que l’on dit lors des ballons portés devant : « Petits pas, petits pas, petits pas ! »… suffisant pour permettre au 15 des « Gringalets » de revenir sur lui (c'est toujours de moi qu'il s'agit, pour ceux qui ne suivraient pas...) et lui faire perdre la balle sur un en-avant… On ne retiendra que la bouffée d’air que cette interception a donnée aux « COTT » qui étaient acculés sur leur ligne d’essai…
Les « Gringalets » ne veulent pour autant pas s’avouer vaincus et arrivent à retourner chez les « COTT » mais, malgré tout, la suite des débats reste à l’avantage des « COTT » qui livrent un fort beau combat devant et retrouvent les fondamentaux de leur jeu : les cocottes. À force de percussions, de déblayages, les « COTT » arrivent une nouvelle fois à lancer le jeu petit côté, ce qui permet à Touf de franchir de façon décisive la ligne d'avantage adverse et aller scorer pour la troisième fois. Un beau travail des gros qui a permis ce décalage et concrétisé une bonne domination. 0 – 3.
Dès l'engagement suivant, un manque d'entente entre les réceptionneurs sur le ballon haut, puis une relative lenteur à s'en emparer lorsqu'il se trouvait au sol, permet aux « Gringalets », très opportunistes, de s'en saisir et d'aller le porter derrière notre ligne d'essai. 1 – 3.
Cependant, la fin du match se déroulera dans la moitié de terrain des « Gringalets », mais ces derniers resteront vaillants en défense et le score ne bougera plus, malgré une dernière pénalité au cours de laquelle on vit, en l'espace de 5 secondes, Matthieu, Guillaume et Robin CHAMBON (pour les intimes, Roncero 2, Roncero 1 et Le Puceau) s'envoyer plein fer vers la ligne d'en-but adverse, sans parvenir toutefois à la franchir.
Merci aux « Gringalets », premiers en touche à la fin de match, pour leur belle opposition malgré les conditions et les effectifs amoindris, et encore merci à eux pour leur accueil de troisième mi-temps.
Merci à Tonial pour son arbitrage impeccable (tu passeras prendre ton chèque...)
Merci, de la part de Grib et Rémynator, aux fiancées de "How Much I" et "Jack" pour leur présence en tant que supportrices, et, surtout, leurs incroyables aptitudes à "réchauffer les corps"...
Merci à Aymeric qui nous a bien aidés sur ce match.
À noter la blessure de Jaybee : entorse du poignet. Il n'aura qu'à changer de main pour se branler.

Signé : Sécateur, avec Rémynator qui lui enfonce des doigts partout où il peut...

samedi 3 décembre 2011

Rocstars - Cocks Of The Tiger (03-12-11)


T° : en fait je ne sais pas, mais frais !!
Météo : clémente pour un Breton, rude pour un Sudiste. En gros une belle pluie, quasi continue.
État du terrain : Gras, un vrai petit duvet pour plaquer fort.
Rendez-vous donné à 09H00 à la  Porte-Maillot, tout le monde est présent ! Non, je déconne, depuis quand tout le monde est à l’heure ? Et non, personne ne se caille jamais pour attendre les retardataires...
Au final, en voiture Simone et direction Gif-sur-Yvette, lieu de l’affrontement du jour contre les « Roc Stars ».
L’ambiance du vestiaire est calme, pas un mot plus haut que l’autre. Quelques vannes fusent de ci de là. A croire que la tempête s’annonce ! L’échauffement est appliqué, tous les « Cocks of the Tiger » sont soudés, regroupés. On sent le collectif pousser chacun des COTT à donner le meilleur de soi-même. Le discours d’avant-match est clair : se faire plaisir !
Les deux équipes du jour sont appelées au centre du terrain pour les consignes de l’arbitre du jour, Tonial (accompagné de sa charmante pompom girl Clara MORGANE, qui espérait apercevoir la turgescente protubérance de Rémynator le Lyonnais). Une ligne de COTT se forme pour faire face aux adversaires du jour. La pression est à son comble ! (Je ne parle pas de celle due à la pompom, ni même de celle à la sortie du fût !)
Revenons-en aux faits :
15 « Cocks of the Tiger », 15 « Roc Stars », et le coup d’envoi est donné !
L’engagement est total dès le début ; cependant, une légère domination territoriale des « COTT » est à noter. Le jeu est beau à voir, ça percute, une fois, deux fois et puis ça ouvre allant même jusqu’à l’aile ! Pour un jour de pluie c’est un détail remarquable.
Les « Roc Stars » distillent de fort beaux coups de pied, pour faire reculer les « COTT ». Fum, arrière du jour, se fait joliment remarquer en offrant un belle prestation.
Alors que les 15 « COTT » attaquent, une interception des « Roc Stars » rondement menée aboutira au bout de 10 minutes de jeu, au premier essai de leur part. 1 – 0.
Les actions s’enchainent, les avants « COTT » sont rudes au combat, percutent, pénètrent, déblaient à tout va.
La réaction « COTT » ne se fera pas attendre, et Oui-Oui ira jusqu’à l’en-but porter le score à égalité car les « Roc Stars » ont été obligés de céder sous la pression des phases de pick-and-go. 1 – 1.
On sent que le plaisir est au rendez-vous, les mots d’avant-match ont fait mouche. Sur leur élan les « COTT » continuent de pousser, les ouvertures sont belles, mais les « Roc Stars » ne s’en laissent pas compter : ils bataillent dur. Mais pourtant pas suffisamment pour éviter le deuxième essai « COTT » après une percussion et une extension de bras de Grib. Après la cuisse, il a failli se claquer les bras tellement il les a allongés ! Encore un très gros travail de pick-and-go qui permet de prendre l’avantage au score. 1 – 2.
Peu après, la mi-temps est sifflée. Tout n’est pas parfait mais la détermination à en découdre en deuxième période se lit sur tous les visages.
Aussi, dès la reprise, alors que les « Roc Stars » ont le ballon, Touf monte en pointe pour faire une superbe interception. Les percussions de la première mi-temps portent leurs fruits, ils sont 4 à vouloir le plaquer, ce qui lui permet de les fixer et d’offrir le ballon à votre humble serviteur pour finir le travail et aller aplatir le ballon au milieu de poteaux ! (ça sert à rien, mais, l'espace d'un instant, j'avais intégré l'enveloppe charnelle de Vincent CLERC et je me croyais en Top 14 !). 1 – 3.
Les minutes suivantes furent dures pour tous les « COTT », qui s'étaient sentis un peu trop beaux sur ce coup-là. Les « Roc Stars » sont remontés et enchainent les attaques, pendant 20 minutes au cours desquelles les « COTT » subissent mais ne rompent pas. Malheureusement, ça ne s'est pas passé tout à fait comme ça. La réalité est tout autre, car, au bout du compte, les « COTT » encaissent un essai. 2 – 3.
La fin de match est un véritable combat, les « COTT » vont chercher au plus profond d'eux-mêmes pour tenir la baraque. On notera quelques maladresses, mais aussi des ballons arrachés qui firent beaucoup de bien et permirent de revenir dans le camp « Roc Stars ».
C’est donc sur ce score de 3 essais à 2 que les « COTT » signent leur deuxième victoire en trois matchs. Les têtes se relèvent, la fierté « COTT » se fait entendre dans les vestiaires ! On ne dira pas ce qu’il y a dans le bois !
Un grand merci aux « Roc Stars » pour leur excellent état d'esprit et surtout pour leur accueil. Sympa le sandwich avec la bière à la fin !
Merci aussi à Tonial dont l’arbitrage, toujours impeccable, est proportionnel au montant du chèque que nous lui avions discrètement remis pendant l'échauffement.
Et félicitations aux « COTT » pour cette victoire qu’ils sont allés chercher en terrain adverse.

Signé : Jaybee, avec l'assistance de Rémynator qui, pour une fois ne lui léchait pas l'anus pendant la rédaction de ces lignes.