samedi 9 mars 2013

Gonfle Drink team 09/03/2013






C'est donc maintenant à mon tour de vous raconter la façon dont j'ai vécu le match de samedi et cela sans connaitre tous vos surnoms. Ce n’est pas grave, comme on dit chez moi : tapea te paari et paamu. J’aime le challenge et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai accepté la demande de Kalach, à savoir jouer 15 pour la première fois (quoique c’était ça ou faire rentrer Hubert alias One-shot).

Bien qu’elle se soit terminée par une défaite, cette matinée de samedi avait bien commencé, certains membres de l’équipe ayant pris l’initiative, pour s’échauffer, de garer leurs voitures à l’extérieur du stade (après le 10e km j’ai arrêté de compter…). Nous voilà donc partis, longeant l’ancienne forteresse polygone à cinq cotés du Mont-Valérien (construite de 1840 à 1846, l’un des 16 forts entourant Paris, pour ceux que cela intéresse) afin de rejoindre le stade où nous attendaient nos adversaires du jour. Mais étonnamment, vu que nous avions pour guide notre cher Touf, il nous fut impossible de rejoindre le terrain à moins de couper à travers forêt. Ce que nous fîmes, la truffe en l’air, à la recherche d’éventuelles caravanes si chères à notre terrain d’entraînement favori, pour retrouver le reste de l’équipe garée quant à elle près du vestiaire (les petits joueurs). 

Enfin, après moult péripéties, nous voilà donc au stade et… Quel stade ! Bercé par le soleil, ce stade avec vue imprenable sur Suresnes accueille déjà nos adversaires qui, conscients du combat à venir et de l’enjeu, s’échauffent depuis un bon mois. Ce qui n’est évidemment pas le cas d’un Cocks qui, préférant garder ses forces pour la bataille (ou étant trop à la bourre), se contente d’un petit échauffement d’une trentaine de minutes, voire d’une vingtaine de minutes, voire même d’un petit tour de terrain.

Et voici donc le coup d’envoi de ce match important, autant pour nous que pour nos adversaires qui souhaitent prendre leur revanche suite au match nul de notre première rencontre.
La première mi-temps est frustrante car même si ce ne sont pas les occasions qui manquent, on ne les concrétise pas. À l’image du très bel échec du Puceau qui aplatit à quelques millimètres de la ligne d’en-but après une belle action collective impliquant plusieurs de nos arrières. La tentative de dunk consécutive réalisée par Guigui au-dessus du regroupement n’y change rien, le chat reste maigre (0/0).
Il faut dire qu’en face, la charnière n’est pas mauvaise et la défense est organisée. Ils perturbent le jeu en alternant souvent au pied (que le 10 à de bon d’ailleurs), et en écartant leurs ballons aux ailes.
Malgré tout, nous tenons bon et avons même l’avantage en terme d’action dans cette première période. Mais alors que la jument n’a pas encore tourné le dos au foin, voila que, profitant d’une inattention de notre défense, la Drink team aplatit dans notre en-but et ouvre le score (1/0).
S’ensuivent quelques changements rendus nécessaires par la fatigue, et voilà que One-shot fait son entrée sur le terrain pour 2 minutes, afin d’augmenter nos statistiques-blessés : un match de rugby sans blessé, est-ce vraiment un match de rugby ?
Quoi qu'il en soit, nous devons encore concéder un essai à nos adversaires qui, profitant toujours d’une faille de notre ligne, se glissent le long de la touche et aplatissent derrière nos poteaux (2/0).

C’est la mi-temps, les bouteilles s’échangent et les conseils fusent, il faut éliminer notre frustration et repartir au charbon…

La seconde période est encore plus frustrante que la première car les arrières sont sevrés en ballon et les avants, malgré leurs efforts, n’atteignent pas la ligne d’en-but. Les minutes défilent et le score reste inchangé.
Mais alors que le cochon est dans le maïs, Jeremy alias Touf récupère un ballon tombé au sol et s’élance vers le camp adverse, suivit par 4 ou 5 joueurs adverses. Ils ne le rattraperont jamais grâce aux encouragements de l’ensemble de l’équipe, restée au soutien à moins de 200m, et de sa seule supportrice (2/1).
Hadrien, stimulé par cet essai, nous sort le grand jeu et, partant de son couloir droit, repique au centre, croise et redouble avant d’aller s’empaler sur l’épaule de l’ailier adverse.
Les avants ne sont pas mieux lotis car ils piétinent, aidés par l’arbitre à la vue floue mais à l’ouïe fine, qui à l’inverse de ce qu’il devrait faire, retourne les fautes contre nous pour contestation.
Krishna reste pourtant vif dans cette partie et se saisit d’un ballon tapé au pied, si je ne m’abuse par Kalach, et prend ainsi à revers la défense adverse. Malheureusement, cette initiative est stoppée par des arrières vigilants et le jeu repart au centre.  
Pendant ce temps-là, certains avants (Roncero 1 et 2, et le Puceau) qui pensent que le rugby c’est comme la dinde : sans marrons, c’est vulgaire, commencent à titiller leurs adversaires par des mots doux pour les déstabiliser. Stratégie qui reste vaine, le score demeure inchangé et les équipes rentrent aux vestiaires.

Votre bien dévoué – Mika (alias Baudeulaire)