samedi 21 janvier 2012

Gonfle C.O.T.T. - Rugby Q Samedi 21-01-2012

Match : « Cocks of the Tiger »   «  Rugby Q », un grand classique.
Lieu : 'The Ravitailled by the Corbeaux Cocks of the Tiger's Park'.
Météo : Temps doux, proche de 10°C.
Qualité du terrain : Pré gras à souhait.
Effectif : Vingt-et-un « Cocks of the Tiger », idem du côté des Rugby Q.
Score : 5/2.

Comme vous le savez peut-être, j'ai l'honneur et l'avantage d'avoir, dans ma famille, une cousine dont la généreuse plastique confirme le fait que, lorsque Dame Nature veut bien s'en donner la peine, elle réussit des merveilles... Vous me direz : « Grib, es-tu souffrant ? Que vient faire ceci dans la narration d un match ? Arrête immédiatement ces évocations libidineuses, peu en rapport avec le sérieux d'un compte rendu rugbystique, même si, évidemment, nous avons pu constater que ta cousine est une bombasse chargée d'hormones féminines. En fait, on dirait la s ur de Paddy, mais beaucoup plus civilisée et nettement moins aguicheuse...»
Bon, ce préambule étant clos, je vais maintenant me consacrer à ce match, que je qualifierais du niveau d un « clasico » en terme d attente et de pression dans le monde du rugby folklo ; il était très attendu depuis la branlée que nous avions reçue l an dernier face à cette belle équipe des « RugbyQ ». Oui, je fais référence à ce désolant 6/3 pour nos adversaires en raison d un début de match raté que nous avons ressassé bien des fois tout au long de la saison
Résultat : malgré un retour des Cors de Chasse difficile, nous réussîmes à regrouper une vingtaine de vaillants guerriers, prêts à en découdre. Après un regroupement des troupes au fil de l eau (pour ne pas dire avec le retard des uns et des autres, moi compris), nous sentons la pression monter.
L équipe est annoncée par notre « honnête » trésorier, Bolino.
1eres lignes : Les Roncero, Fabio, Cap tain Fred (à croire que ce dernier ne se réserve que pour les matchs d exception).
2èmes  lignes : Bolino, Le Grand Nico, Big Foot (et ses jolies mitaines).
3èmes lignes : Archi, Le Puceau, Paddy, Oui-Oui, et votre humble rédacteur.
Charnière : Ardécho en 9 et La Kalach' en 10.
Et les danseuses : Touf en 1er centre, Fum en 2ème centre, Trottinette et Newbit aux ailes, et Sécateur à l arrière (également affublé de très seyantes mitaines), Zocmat, Brigadier.
Sans oublier la foule des supporters.
Les gros et les fillettes se séparent : ces dernières s amusent à se passer le ballon histoire de se chauffer les mimines ; les gros se regroupent autour de Rudy pour un rappel des fondamentaux : de l engagement, du soutien et on reste près de ses potes. Après quelques touches, quelques regroupements et un travail avec les arrières, l arbitre annonce le début du match
Et c est parti  pour un début tonitruant des « COTT ». Se remémorant le début calamiteux du dernier match contre les « RugbyQ », les « COTT » démarrent pied au plancher, pas comme à leur habitude, et mènent 2 essais à 0 après 5 minutes de match 2 essais de filou de notre cher Rudy, le premier sur une percée entre le 9 et 10 adverse, et un second suite à un coup de pied à suivre pour lui-même ! 5 premières minutes de jeu sans véritablement de phase de combat  Les « RugbyQ » sont pris à froid et doivent se remémorer l époque où les « Cocks » étaient leurs bêtes noires (une série de 8 matchs sans victoire avec des scores faisant davantage penser au tennis qu à notre humble sport). Ce douloureux souvenir les aide sans doute à se remobiliser car les débats s équilibrent sur la suite de cette première mi-temps pour aboutir au final à un essai des « RugbyQ » après à un cafouillage (des plaquages ratés surtout) dans la défense des « COTT ». Il faut bien admettre que mener rapidement 2   0 n a jamais aidé les « COTT » à rester concentrés  À noter sur cette première période, la blessure au genou (ou à la cheville ?) de Fum au bout de 10 minutes.
Mi-temps : 2   1 pour les « COTT ».
Un break au cours duquel Cap tain Fred en profite pour nous rappeler que ce match est largement à notre portée si nous continuons à respecter nos basiques et surtout l adversaire !
Le match reprend avec un engagement total des deux côtés, quelques échauffourées par moment car le score est toujours serré  jusqu à une percée de Paddy qui, pour une fois, ne fait pas le coffre à ballons, et ouvre sur l'aile droite, relayé par La Kalach', Touf', Sécateur qui passe à Trottinette pour le 3ème essai des « COTT ». 3   0.
Les « COTT » font de belles démonstrations physiques et techniques en déroulant quelques belles coCOTTes sur 20, 30, 40 mètres, les gros étant bien cornaqués par leur 9  de belles percées de nos ailiers, Newbit et Trottinette qui pour une fois depuis le début de la saison ont quelques ballons à exploiter  Chatouillés dans leur orgueil, les « RugbyQ » se rebellent et campent dans notre camp pendant une dizaine de minutes, les pénalités sur notre ligne des 5 mètres s enchainent et, finalement (et fort justement, ndlr) ils marquent un 2nd essai suite à une énième pénalité jouée rapidement. Mais les « COTT » ne baissent pas la tête et continuent à développer du jeu avec envie, devant, derrière, on se fait plaisir ! Suite à joli mouvement des gros dans les 22 adverses, Rudy sort le ballon d un regroupement pour aller jouer un 4 contre 2 sur le côté droit et finalement décide de prendre le trou (en fait, de trou il n en y avait point ) pour heureusement aller aplatir  4   2.
Ça comment à avoir de la gueule ! Au final, Trottinette, passé en 9, y va de son doublé après une sortie de balle sur un nouveau regroupement dans les 10 mètres adverses et une accélération dont lui seul a le secret.
Score final : 5   2.
Bravo les gars pour ce match, de l engagement, de l envie, du soutien, de belles actions !
Et bien que les cinq essais aient été inscrits par les gazelles, il est à noter que les trois derniers l'ont été à la suite de grosses séquences des gros, usant méthodiquement leurs adversaires. Les prises de balles et percussions répétées, notamment de Touf, y sont également pour quelque chose...
Merci aux « RugbyQ » pour leur opiniâtreté et leur volonté de bien jouer jusqu'à la dernière seconde. Nous les accueillerons avec plaisir dans quelques mois pour le match retour.

Points positifs : touches, cocottes, déblayages, jeu de passes, engagement et jeu au pied !
Axes d améliorations : les plaquages
Hommes du match : Ardécho et Trottinette, respectivement 3 et 2 essais.
Lauréat du prix « Biba » : Sécateur, dont les mitaines talquées n'ont pas fini de faire le buzz au sein du milieu de la mode et du mannequinat.
Lauréat du prix « Cosmopolitan » : Big Foot, pour son « Tu vois, c'est meilleur quand c'est plus rugueux ! », allusion au fist-fucking « with mitaines » qu'il venait de pratiquer sur Bolino dans les douches.

Signé : Grib, moins nerveux pendant la rédaction à une main de cette gonfle que pendant le match, l'autre main caressant les fesses délicatement épilées de Rémynator.

samedi 14 janvier 2012

Gonfle Match Frogsbeef - Cocks Of The Tiger 14-01-2012

Match : « Frogsbeef » - « Cocks of the Tiger »
Lieu : Chez eux
Météo : Proche de 0°C mais un soleil magnifique
Qualité du terrain : Très bonne
Effectif : 21 « Cocks of the Tiger »
Score : 2   2

Salut à tous,

En tant que nouvel arrivant, j'ai l'insigne honneur de rédiger le compte rendu du match contre les « Frogsbeef ». Voici donc mon dépucelage chez les « Cocks of the Tiger » (En fait, le vrai dépucelage devait intervenir dans les douches, NDLR).
Rendez-vous à 09H00 devant le Palais des Congrès, Porte Maillot. Étant un peu stressé pour ma première, je décide de me pointer avec 25 mn d'avance... Et me retrouve bien seul. Du coup je commence à cogiter quand j'aperçois avec soulagement Le Celte, alone aussi. Pendant que nous sommes tous les deux il m'explique que l'on joue pour la quatrième fois contre eux, que c'est une équipe de vieux roublards avec un numéro 8 qui a dû faire mal aux « Cocks of the Tiger » à en juger l'insistance de tous les joueurs à prendre ce mec rapidement. Bref, les joueurs arrivent tranquillement et nous décollons avec la petite demi-heure de retard syndicale.
Arrivée chez l'ennemi, cadre idyllique, avec un terrain qui fait un peu peur de loin vu le froid mais qui s'avère très moelleux une fois la tête dedans. On se change, et c'est parti pour l'échauffement où on sépare avant et trois-quarts pendant une quinzaine de minutes ; ensuite vint le cercle de motivation, les remplaçants sortent et le coup d'envoi est sifflé par Monsieur l'Arbitre.
Les quinze premières minutes du match sont difficiles et les « COTT » sont acculés dans leurs 40 mètres sans réussir à se dégager. Puis un peu contre le cours du jeu, touche en notre faveur dans le camp adverse, belle prise à deux mains, ouverture sur les trois-quarts, quatre temps de jeu avec pénétration des « COTT » dans l'axe, et essai de Touf. 0   1.
Mais, dès l'engagement qui s'ensuit, une réception de balle hésitante, un manque de soutien au porteur et quelques plaquages aux cheveux conduisent logiquement à l'égalisation des « Frogsbeef ». 1   1.
Malgré tout, la confiance et la sérénité s'installent chez les « COTT » et, alors que les « Frogsbeef », très polis, refusent ostensiblement de conclure deux ou trois essais qui s'offraient à eux, une mêlée dans les 22 adverses permet à Grib, positionné en numéro 8 (en raison de l'absence du sublimissime Rémynator...), d'allumer le turbo, de nous planter un monstrueux départ et d'aller aplatir en Terre Promise, grâce à un formidable soutien du Celte (dixit Le Celte, après le match...). Faut dire que Grib, quand on le voit partir aussi vite et puissamment, c'est quand il quitte le bureau, le jeudi soir, pour aller au « Dada », Avenue des Ternes, dans le XVIIème. Des fois, y'a même sa cousine avec lui, et sa cousine, c'est pas le genre à rayer les baignoires, mais là je m'égare... 1   2.
J'balance pas : j'évoque...
Peu après, j'entre à l'aile droite, avec émotion et l'envie de montrer aux 29 autres joueurs, et accessoirement à Philippe SAINT-ANDRÉ, la pointure que je suis : vif, puissant, intelligent, techniquement au top, et surtout, très humble. Surtout après plus de 4 ans sans rugby. À ce moment, je suis plutôt heureux de remettre ma gueule dans un match, mais ça va pas durer. Dix minutes plus tard, après 1 ballon touché et un plaquage manqué, attaque des « Frogsbeef », le ballon arrive à leur ailier je me mets donc en position de plaquage, et avant le contact, gros impact sur le genou droit, douleur de chien et... terminé. Je remercie d'ailleurs les deux partenaires qui m'ont aidé à sortir du terrain. Et c'est pendant que je pleure sur l'inconfortable banc que la mi-temps est sifflée.
Je ne sais pas trop ce qu'il a été dit pendant la dite coupure, mais 10 minutes plus tard, le match reprend sous un soleil toujours plus radieux.
Celle-ci est un peu similaire à la première, à savoir beaucoup d'engagement de part et d'autre mais globalement un peu trop d'en-avants pour concrétiser nos actions. Les « Frogsbeef » font des fautes aussi, mais arrivent malgré tout à inscrire un second essai pour revenir à égalité. 2   2.
Sur le bord de touche, je me retrouve bizarrement entouré par 3 « COTT » qui se mettent à parler en italien et c'est un peu perturbant de pas comprendre ce qui se passe (apparemment, ils ont une fabrique de deuxième-lignes de l'autre côté des Alpes...)
La fin de match est assez équilibrée ; il y a des occasions des deux côtés mais malgré quelque tentatives hargneuses, telle celle de Fabio avançant de 150 mètres avec 12 mecs sur le dos (Fabio, c'est le Président, donc je me dois de lui lécher le cul!), c'est donc sur un score nul que s'achève cette partie qui ne le fut pas.
Un mot sur Monsieur l'Arbitre que j'ai trouvé très juste dans ses décisions et surtout très pédagogue dans le rapport avec les joueurs.
Globalement, j'ai trouvé cette partie assez équilibrée avec beaucoup d'engagement des « Bites du Tigre » ou des « Grenouilles-B ufs ». Pour moi, les trois points noirs du match sont les trop nombreux en-avants qui empêchent les actions de se dérouler. Certaines touches ont été aussi approximatives mais on en a aussi gagné pas mal sur leurs lancers. Le soutien dans les regroupement a parfois manqué et on a perdu quelques ballons dans ces phases de jeu.
D'un point de vue personnel, je suis forcément mitigé. En effet, jouer dix minutes et sortir sur blessure c'est pas vraiment ce que je voyais comme retour à la compétition (je voyais plutôt un essai après une course de 80 mètres, trois crochets et un pas de l'oie) donc je suis forcément déçu de ce côté là. Par contre en terme d'ambiance, j'ai vite compris pourquoi ce sport me manquait comme ça. J'ai failli verser ma petite larme quand on m'a donné un maillot des « Cocks of the Tiger » ou encore quand on s'est réunis avant le match. De plus tout le monde a été cool et a cherché à prendre des nouvelles après ma blessure ce qui m'a quand même bien touché.
Pour terminer sur mon paragraphe égocentrique, j'ai passé une radio hier dans l'après-midi. Pas de fractures mais j'ai encore un mal de chien, je dois donc voir un orthopédiste pour passer un IRM et vérifier que les ligaments n'ont pas été touchés. J'espère que non et que je reviendrai rapidement sur le terrain.
Pour conclure, une matinée sympa et en prime, trois jours d'arrêt de travail où je vais pouvoir glander sur le canap  ;)
Un dernier merci à Roncero (je ne sais pas si c'est le 1 ou le 2) de m'avoir porté dans le vestiaire et merci à Ben de m'avoir déposé chez moi après le match.
Vive le rugby, vive les « Cocks of the Tiger » et vive Clara Morgane ! (Seuls les présents comprendront...).
Et un très grand merci aux « Frogsbeef » qui conservent leur « Triple A », attribué par l'agence de notation « Standard & Poor's » pour l'irréprochable et habituelle qualité de leur accueil !
Sauf Lolo, Titi et Zouz qui ont tenté, encore une fois, d'enculer l'arbitre...

Signé : Stéphane « Le Nantais », blessé au genou, avec la complicité de Rémynator, blessé au cul (pour qui, toutefois, l'implantation d'un anus en kevlar est un vrai succès !).