samedi 31 mars 2012

Gonfle Voltigeurs vs Cocks Of The Tiger - Samedi 31 Mars 2012 -

Match : Voltigeurs vs  Cocks of the Tiger
Lieu : La V.I.P. Room du bois de la Faisanderie, Saint Cloud
Météo : Temps couvert, pas de pluie, 10°C
.Qualité du terrain : Surface dure, mais mou en-dessous, un terrain fourbe (qui nous met dans l ambiance de cette matinée)
Effectif : 20 « Cocks of the Tiger » + Foun  des Tempêtes (ou bien est-ce Grib déguisé en Foun des Tempêtes  ?) qu on remercie plus que chaudement d être venu s amuser avec nous !!!, 20 environ du côté des Voltigeurs
Score : 7-3

À l heure où je vous écris, mes braves, mon coeur saigne encore suite à cette terrible matinée de Mars. Ce mois tient son nom du dieu romain de la guerre, et c était effectivement la guerre sur le pré. Mais pas une guerre comme on les raconte dans les romans, pas une de ces épopées dont les héros sans peur s affrontent courageusement dans des duels désormais mythiques, pas des conflits d honneur dont nous gratifiait le grand Homère lui-même, non point ! Samedi matin sur le champ de bataille de Saint Cloud, point d honneur dans la lutte, point de gloire dans le combat, ce fut une guerre sale, comme on les découvre dans les livres d histoire, sombres, sournoises, impitoyables et injustes.Nous arrivâmes sur les lieux du combat avec au fond de l  il cette flamme éternelle que seule l humiliation peut allumer, et que seul l honneur peut éteindre. Le cerbère qui gardait les portes de la Faisanderie nous demanda sa macabre rétribution de 5 écus. « Qu à cela ne tienne, nous leur ferons payer pour cela aussi » nous disions-nous.Arrivés sur place nous eûmes l impression d arriver au jardin d Eden : sur l herbe grasse, hommes et femmes, tout de blanc vêtus, badinaient tandis que des enfants aux joues roses couraient en poussant des rires cristallins. Puis un passeur arriva pour nous conduire à notre campement. Plus nous avancions plus nous nous rendîmes compte qu il nous entraînait à l écart du faste et des bienfaits de ce jardin divin. Nos quartiers étaient plus proches des écuries d Augias que de la grande salle de Walhalla. Nous nous changeâmes cependant, décontractés mais concentrés comme à notre habitude. Lorsque tout à coup, un nubien vêtu aux couleurs de nos adversaires du jour fit irruption dans nos loges. Le Sécateur, avec sa discrétion habituelle choisit précisément ce moment (consciemment ou non ?) pour poser à Fabio la question fatidique : « Eh Fabio au fait, les affaires on les laisse dans le vestiaire ? ». D aucuns, ne connaissant pas le mirmillon, eussent pu croire que cette remarque s adressait indirectement au nouveau venu, mais nous n en fîmes point montre.Or donc, nous voici sur le terrain, prêts à en découdre et à laver l affront dans la sueur et le sang. Les mines patibulaires des visages sans âge de l autre côté de la ligne médiane nous donnent tout de suite le ton de ce match. Quartier ne sera point demandé ni accepté. Gratifiés d un arbitre « du cru », afin d éviter toutes représailles à son égard et conserver son anonymat nous l appellerons Craig Joubert, nous lançâmes donc les hostilités.Et hostilité fut bien le mot d ordre de cette première mi-temps qui montra l agressivité de nos adversaires dans le jeu ainsi que dans la conception du rugby folklo. Ils campèrent pendant l intégralité de la première période dans nos 22 et nous gratifièrent d un splendide 2-0, agrémenté de quelques fautes d antijeu, notamment en touche et au plaquage (il semblerait que Ritchie McCaw soit une sorte de dieu qu ils adulent et dont ils se targuent de reproduire le style à la perfection). Nous nous battîmes cependant avec la vaillance du loup acculé et notre défense fit souvent preuve d un courage dont pourrait se vanter le grand Thésée. Cependant trop d erreurs au plaquage encore une fois nous entraînèrent vers les abysses.À la reprise cependant, nous décidâmes de changer de tactique : « Si nous ne pouvons avoir la victoire, alors mourons avec honneur ! ». Et c est une toute autre équipe qui foula la prairie en deuxième mi-temps. Nous étions prêts à leur faire payer chaque vilénie au prix fort. Le vrai match commença : 3-0, puis 3-1 sur une formidable percée de How Much I, dit l éphèbe, qui brisa 3 plaquages avant de toucher les Champs Elysées. Puis 4-1, puis 4-2 grâce au Sécateur qui méritait plus le nom de la Hallebarde tant il a fait mal à la défense adverse. Puis 5-2, puis 5-3 grâce à un essai de filou d Alex sur un coup d envoi joué court et rapidement ! Le Carnix avait sonné et les hordes des Cocks Of The Tiger avaient soif de sang !!! Hélas, trois fois hélas, 2 essais de nos adversaires nous coupèrent définitivement tout espoir de remonter au score. Nous nous inclinâmes finalement 7 essais à 3. 

Une performance de notre équipe certes courageuse, mais pas assez posée et réfléchie, ni flexible.

Les points sombres : en dehors des causes exogènes, soyons honnêtes.
- Nos troisièmes lignes ne se détachent pas suffisamment du « paquet » dans les rucks et se replacent trop lentement dans la ligne, ne créant pas le surnombre. On a pourtant vu grâce à Sécat  qui a joué centre en 2ème mi-temps qu un 3ème latte dans la ligne ça fait sacrément mal aux centres en face !
- On ne glisse pas assez vite en défense quand le ballon sort- et inversement en attaque on ne sort pas assez les ballons, il faut que nous expulsions littéralement les ballons des rucks ! Ne stigmatisons pas notre jeu : les gros vont péter, les Ÿ évitent, au contraire nous sommes une équipe coureuse, jouons debout, passons nous la balle même après plaquage, tant que nous pouvons !
- les plaquages les plaquages les plaquages. On ne peut pas se permettre de laisser passer quelqu un juste parce qu il est gros ou arrive vite ! Il faut sinon l arrêter au moins le ralentir à tout prix !
Les bons points : oui il y en a eu
- Les touches !! Si nos adversaires pratiquent allègrement la technique du porte-manteau, nous avons quand même saisi un grand nombre de touches, et nos appels ont été respectés, bonne chose 
!- le combat. Il y eut beaucoup d assauts de notre ligne, un gros pilonnage, mais paradoxalement ce ne sont pas sur ces phases que nous avons particulièrement pris des points, cela prouve une bonne cohésion dans l adversité.

 Cette équipe a une ÂME, et une belle !- le courage !!! Acculés, malmenés, trahis, nous avons su laver notre honneur dans la défaite. Nos adversaires du jour savent qu ils ont eu de la chance qu on se soit réveillés si tard. Nous devons plus que jamais croire en notre potentiel, nous avons les capacités de devenir une grande équipe ! Nous le sommes déjà dans nos coeurs, il faut maintenant nous en convaincre et OSER, OSER, OSER !!Encore merci à Foun  pour son aide, et welcome back à Jaybee et Patate !!!!Merci enfin aux Voltigeurs pour leur bel accueil sur le superbe terrain de la Faisanderie

Ecrire ces quelques lignes m a permis d exorciser les démons de samedi. Maintenant je n attends qu une chose : partager à nouveau ce frisson que l on a sur le pré juste avant le coup d envoi, en cercle, les yeux dans les yeux et la bave aux lèvres ! À samedi mes amis, mes mes frères d armes ! Et que l aube soit rouge !

La Breizh Connection,(mais pour l essentiel : Le Celte)

samedi 24 mars 2012

Gonfle Bige Red Nose + ENA vs C.O.T.T.

Gonfle du match contre les 'Big Red Nose de Vincennes' + 'ENA'
Date et heure : Samedi 24 mars 2012 - 10H30
Lieu : Stade Bonvoisin - Route de la Pyramide - Bois de Vincennes - 75012 Paris
Météo : Temps clair et ensoleillé, limite chaud.
Terrain : Pas vraiment mauvais, mais, en tout cas, pas moelleux du tout
Score : 14 à 2

À la demande expresse de notre Président bien-aimé, cette gonfle sera sommaire et synthétique.

Dis-huit 'Cocks of the Tiger' avaient répondu présent à l'appel.
Sachant que notre adversaire initialement prévu, 'l'ENA' ne comptait pas assez d'élèves sur ses bancs pour se rendre sur nos bonnes terres de Buc, nous convenions d'un rendez-vous à Vincennes pour y disputer un match opposant donc 'l'ENA' + 'Big Red Nose de Vincennes' aux 'Cocks of the Tiger'.

Y'a des jours comme ça où pas grand chose ne va : c'était le cas samedi...
Les 18 'COTT' présents, sans que la pierre ne puisse être jetée en particulier sur un seul d'entre eux, ne prirent que trop rarement le jeu à leur compte.
Face à eux, la redoutable machine de guerre, parfaitement huilée, 'BRN' + 'ENA' réussit tout ce qu'elle entreprit, ou presque.
Résultat : 5 - 0 à la mi-temps.
Malgré un fort juste et véhément remontage de bretelles de Cap'tain Fred à la pause, les 'COTT' ne purent pratiquement jamais mettre en place ce si beau rugby qui les caractérise d'ordinaire.
L'agressivité des avants adverses, leur 'faim' de ballons, leur mobilité, auxquelles il ne faut pas oublier d'ajouter une excellente direction de jeu de leurs demis, ainsi qu'une entente quasi-parfaite dans les trois-quarts, le tout saupoudré de cette chance qui, on ne le sait que trop, sourit bien souvent aux audacieux, eurent raison des 'Cocks of the Tiger', anesthésiés, maitrisant mal les enchainements, laissant trop souvent le copain seul avec la balle, et 'oubliant' beaucoup, beaucoup trop de plaquages.

Deux essais, signés Archi, puis Grib, symbolisèrent une révolte trop tardive et sans cette constance qui, d'ordinaire, nous caractérise..

Face à nous, cette équipe brillante prit du plaisir à 'respecter l'adversaire' et s'il m'est (forcément) douloureux d'écrire ces quelques lignes, je dois reconnaître que le jeu qu'ils ont offert était fort plaisant, bien structuré, très mobile, avec une belle occupation du terrain, et des joueurs toujours aptes à se proposer pour faire vivre la balle.

Bravo Messieurs.

Quant à nous, une remise à l'heure des pendules semble nécessaire : ça tombe bien, on vient de passer à l'heure d'été.

Je n'ai toutefois aucun souci quant à notre capacité à nous remettre en question : on a déjà mis de belles branlées ; là, c'est nous qui l'avons ramassée, et puis c'est tout.

Signé : Rémynator, arbitre du jour

samedi 17 mars 2012

Gonfle Old HIrelings - COTT


Match : « Cocks of the Tiger »   «  Old Hirelings »
Lieu : Le pré carré du Stade Français, Vaucresson.
Météo : Temps couvert, pas de pluie, 10°C.
Qualité du terrain : Pelé comme le côté vert d’une Spontex.
Effectif : Vingt « Cocks of the Tiger », 18 du côté des Old Hirelings
Score : deux chiffres/un chiffre
Et parce que je n’avais pas envie de la mettre à la fin, une mention spéciale avant de débuter ma première gonfle à l’arbitre de la rencontre. Professionnalisme, pédagogie et rigueur, le tout en 80min. Je dis ça juste parce que le jeu au pied était autorisé, évidemment. Merci encore d’avoir fait vivre ce match.
Je commençais à avoir des doutes. Déjà deux matches avec les COTT et toujours pas de bizutage…Ce fut presque un soulagement de voir arriver cette tâche hautement sensible qu’est le résumé des faits d’armes du week end !
Précisons d’entrée, car ce sera le fil rouge de la journée, de la soirée, et pour certains de la nuit, samedi 18 mars c’est Saint Paddy’s Day bordel !! Un jour pour bouffer du trèfle, du houblon ou du malt, mais surtout un jour rêvé pour aller brouter le gazon !   Un jour à part à titre personnel, celui de mon premier coup de boule, ramassé l’année dernière dans un bar de la rue Mouffetard. J’y ai ramassé mon nez, mais mon interlocuteur a ramassé mes mandales. Un grand souvenir.
Rendez-vous est pris Porte Maillot au lever du soleil, puis direction Vaucresson où les terrains du Stade Français nous attendent. Nous héritons du pré à bœufs, pelé comme si nos chers avants avaient répété leurs gammes, mais de quoi nous plaignons nous, après tout nous sommes là pour ça ! Pour rendre hommage aux irlandais, ce matin c’est travaux des champs. Tout d’abord un petit brief sur cette équipe des Old Hirelings, qui bénéficie selon mes coéquipiers d’une réputation de fouineurs durs à cuire. Des vieux de la vieille, des roublards qui usent des ficelles du métier avec talent pour faire disjoncter notre pack d’avant ! Avec succès apparemment au match aller ! Non, sérieux, un jour je prendrai 15kgs et je passerai avant, bande de veinards.
Ca y est c’est déjà l’échauffement, mené de main de maître par La Kalach’. Ce bon vieux rituel où les regards concentrés apparaissent, où l’engagement que l’on va mettre se lit sur les visages ! Certains y liraient déjà l’envie de foutre des coups de casque ! Les gros à la touche, les meneuses de revue à la révision des différentes combinaisons, de quoi faire monter un peu les pulsations avant le coup d’envoi. Et quel coup d’envoi !!
Contrairement à notre XV tricolore carburant au diesel lors du tournoi, les COTT seraient plutôt du genre à confondre l’accélérateur et le bouton de Nitro !! Les chevaux sont lâchés au coup de sifflet, et l’essai le plus rapide de la ligue est signé dans les 30 sec… ! Malheureusement pour nos adversaires, ce ne sera pas le dernier. On retiendra par la suite deux interceptions Trinh-duesque de la part de Jérémy qui filera à dame sans être inquiété. Cette première mi-temps aura vu un pack d’avant soudé, solidaire, et en grande forme ! En témoigne un alignement en touche régnant sans partage dans les airs, et qui procure de précieux ballons pour la ligne de trois-quarts. En tant qu’arrière, je rends hommage à nos adversaires, qui faisaient preuve d’une belle densité au centre, avec notamment un n°13 bien en jambes, et volontiers à la bagarre ! Du tout bon me direz-vous !
Pendant ce temps, les troisièmes lignes, quand ils ne sont pas occupés à chasser le 10 ou à inventer des 89 au cul des regroupements, s’occupent de leurs homologues. La troisième ligne adverse se fait déjà remarquer, les graines de la deuxième mi-temps sont plantées ! Trois essais des COTT plus tard et c’est déjà la mi-temps, qui voit les COTT aller s’abreuver dans un état d’esprit plutôt serein. De bon augure pour la suite ? Cela a été dit et répété, cette partie se jouera dans le respect de l’adversaire, et comme seul un deuxième latte peut l’affirmer : « On en a mis 6 en première mi-temps, on en mettra 6 en deuxième ! C’est une question de RESPECT !! » Je ne crois pas me tromper en citant Grib. L’accent sera donc mis sur le combat, la vigilance, et le respect. Sans oublier les coups de casques. Le tout en 40min, ça promet !

Et la deuxième mi-temps fut à l’image des consignes ! Les banderilles sont plantées régulièrement, nos avants sont au four et au moulin, dégageant des ballons aux trois quarts qui s’efforcent d’appliquer les combinaisons avec un brin de créativité (des artistes, on vous dit !)… Une image forte de cette deuxième mi-temps restera dans les nanales : Rudy, numéro 9 de son état, 75 kgs au compteur, qui, comble de la roublardise et de l’audace, jette son dévolu sur le numéro 8 en sortie de mêlée. Après 20m de porter de frigo, Goliath s’écroule à proximité de son en-but, déstabilisant du même coup sa défense. Coup de chapeau ! Je vous rassure, le n°8 s’est vengé sur ma personne par un rentre dedans rugueux en fin de match J
A noter également, une belle réaction d’orgueil de la part de nos adversaires en seconde mi-temps. Un bon travail au ras des avants suivi d’un mouvement des arrières qui exploitent la largeur, conclu par un n°13 bien en jambes. Ils ont mis du cœur à l’ouvrage, de l’engagement et de l’envie, et méritent notre respect !!
Seule une ombre venait ternir l’image de ce jour radieux (ou pas), qui, en cette Saint Patrick, augurait le meilleur pour notre XV tricolore (ou pas). Cette grande absente, cette ombre au tableau, cette injustice, cette cruelle disette : la BIERE !!!! Toute l’équipe, truffe au sol, eut beau chercher le précieux sésame tel une meute flairant l’hallali, point de mousse. Sachez que l’humble rédacteur de ces quelques lignes a consciencieusement bu ses 4 litres dans la journée et a donc en partie compensé cette cruelle défaite du houblon, et du XV tricolore.

Bravo à tous pour cette belle victoire, je me suis également régalé et suis impatient de me foutre sur la gueule le we prochain !!! Nils


samedi 10 mars 2012

GONFLE C.O.T.T. - Rebelles de Fontenay - Samedi 10 Mars 2012

« Cocks of the Tiger » - « Rebelles de Fontenay »
Samedi 10 mars 2012
The Ravitailled by the Corbeaux Cocks of the Tiger's Park – Avenue Morane-Saulnier – 78530 Buc
Temps presque printanier
Pelouse ? Ben, comme d'habitude : excellente !

Bien que le Printemps n'ait pas encore officiellement pris son trimestriel tour de permanence, chacun a pu, en ce samedi matin, percevoir la bucolique douceur de la campagne francilienne, alors que nous arrivions, deux par ci, trois par là, à notre seconde maison : notre terrain de rugby.
Est-ce en raison du fait que j'écris ces lignes en écoutant les lancinants et troublants accents du Nocturne en ut dièse mineur, opus posthume, de Frédéric CHOPIN que je n'ai pas encore utilisé les mots « couille », « nichons », ou « salope » ?
Je n'en sais rien, mais, rassurez-vous, je ne suis pas souffrant.

Mais entrons plutôt dans le vif du sujet, faute de mieux...

Normalement, on aurait dû être 26, mais certains retards s'étant transformés en absences, nous nous trouvâmes 19 pour attaquer le match. Les « Rebelles » de leur côté, présentaient un effectif proche de l'étiage, ce qui conduit Tullius, puis La Gâââle, à les renforcer. Merci à eux pour cette abnégation qui ne peut que rejaillir positivement sur l'image de notre club.

Les tribunes, quant à elles, étaient totalement acquises à la cause des « Cocks of the Tiger », puisque, en plus des candidats à la prochaine élection présidentielle, y étaient présents, brandissant fièrement nos couleurs, PimPim, Obi-Wan, et Califabio, notre vénéré Président, le seul, le vrai.
Je passe sous silence l'arrivée tardive de Hicham, puisque cette expression semble durablement s'installer dans le pléonasme...
Après un sérieux échauffement conduit par La Kalach', au cours duquel nous avons pu méthodiquement répéter un quart de combinaison de remise en jeu en touche, le match débuta et, d'entrée, il était perceptible que tous les acteurs, ou presque, avaient envie de s'amuser. Nous connaissons bien les « Rebelles de Fontenay », ils nous apprécient au moins autant que nous les apprécions, et c'est une équipe dont les valeurs ne peuvent que nous encourager à multiplier les confrontations et autres participations communes à des tournois.
Maintenant, n'attendez pas de moi que le compte rendu qui va suivre soit exhaustif.
Ce qui est vrai, c'est que nous avons pu disputer un vrai match de deux fois quarante minutes, et que le beau jeu et le « rugby champagne » y ont trouvé une belle place.
Au fil des minutes, et malgré quelques maladresses, le score s'alourdissait en notre faveur, pour atteindre 6 à 1 à la mi-temps, tous les essais étant inscrits à la suite de belles envolées, et de plaquages ratés par nos adversaires.
En deuxième période, alors que, d'un commun accord les compteurs avaient été remis à zéro, nous franchîmes (ça mon gars, si t'en veux du passé simple de l'indicatif, tu vas en avoir) la ligne d'essai adverse à 5 reprises, ramassant tout de même le ballon deux fois derrière la nôtre.
Au final, un score total de 11 à 3.
Dans le désordre, et sauf erreur de mon attachée de presse, les marqueurs furent La Kalach', Président (mais non, pas Fabio : Julien !), Brigadier, Touf (le beau-frère de Paddy), Grib, Paddy (le beau-frère de Touf), La Mandale, Ardécho, Nils, le petite nouveau, ainsi que votre serviteur, certains doublant la mise.
Les autres copains, Roncero 1 & 2, Le Puceau, Archi, Ugo, Le Destroyer, Hicham, La Gâââle, Big Foot, par leurs percussions, leur relais, les caramels qu'ils ont distribué, ont largement contribué à cette victoire.
Mais le résultat chiffré n'est pas la chose la plus importante à retenir de ce match.
Les points négatifs sont :
- La touche, où nous n'avons pas lancé une seule des combinaisons travaillées à l'entraînement ;
- La bouche, que certains ont beaucoup de mal à garder scellée et qui doivent peut-être à la bienveillance de l'arbitre leur non-exclusion temporaire.
Les points positifs sont :
- La défense, pas parfaite mais en net progrès par rapport au début de saison ;
- Le jeu sans ballon, qui a permis la conclusion de pas mal d'actions, avec des joueurs toujours au soutien, notamment pendant les percées du futur gendre des parents de Paddy ;
- Les phases de ruck, au cours desquelles le 9 a pu prendre le temps de poser le jeu ;
- Les percées plein champ, où l'on a pu voir les gars, avants et trois-quarts, tenter crânement leur chance et ne pas perdre la balle ;
- L'état d'esprit et la cohésion du groupe, irréprochables du début à la fin, ou peu s'en faut.

Chez les « Rebelles », le métier du demi d'ouverture et ses raffuts-pistons nous ont posé pas mal de problèmes, de même que les percées des centres. Le travail de leurs avants, emmenés par Stéphane, n'a pas été souvent récompensé : ballons tombés, passes en avant, etc. Leurs jeunes doivent apprendre le métier et je ne doute pas qu'avec des anciens de cette qualité, ils y parviennent rapidement. Parfois, ça tient à pas grand chose, surtout si l'on tient compte du grand nombre de ballons qu'ils ont gagnés grâce à leur alignement à 5 joueurs qu'ils maitrisent parfaitement.

Merci aux joueurs des deux équipes pour leur engagement, merci à l'arbitre, mon très cher Tonial, pour ton dévouement, ta compétence et cet énorme plus-value que tu apportes chaque week-end sur les terrains franciliens et qui nous permet de nous amuser comme des gosses.
Merci à tous de m'avoir permis cette belle sortie : dernier match, dernier en-avant, dernier essai, dernier capitanat, dernière binouze et dernière gonfle. Jusqu'aux prochaines fois...
Car lorsque l'on a aimé le bruit des crampons sur le sol des vestiaires, il semble très difficile de s'en passer définitivement.
La bise à tous

Signé : Rémynator, futur Octo-Gône

BON VENT BONNE ROUTE À NOTRE PERPIGNANAIS PREFERE !!!