samedi 7 mai 2011

Gonfle Rebelles de Fontenay - C.O.T.T.

Hello, je n’ai pas la verve de Rémynator, ni la fluidité éjaculatoire d’une Kalach’, mais je vais vous pondre une gonfle pour ce bon petit match.


Par un matin printanier, après 2 semaines de repos/vacances/récup sans match, les Rebelles de Fontenay voyaient arriver une très belle équipe des Cocks of the Tiger, composée de 25 joueurs, 1 Hicham pas trop en retard depuis qu’il a un nouveau GPS, 1 trottinette et 1 alcoolique-alcoolisé.


Après un bref échauffement et quelques recommandations d’avant-match que personne n’écoute/n’entends étant tout absorbé dans sa concentration, nous commencions le match face à cette équipe que je qualifierais d’un peu vieillissante, mais de bien gaillarde tout de même (y’a pas des quotas de « petits » à respecter dans les équipes de rugby ?).


Le match commençait donc comme on pouvait s’y attendre, avec un bel affrontement devant et quelques placages bien appuyés de notre première ligne, et de quelques « je l’ai, çui-là c’est le mien ! PAN !» de Jérém. Sur la première touche jouée en notre faveur sur leur 40, Francky annonce une Cock-Hott. Et pour une fois, l’annonce a été suivie/comprise par ce paquet d’avants parfois indépendantistes. 20 m plus loin, alors que notre maul continuait d’avancer, Grib a eu la bonne inspiration de s’échapper petit-côté, bien suivi par sa troisième ligne (Steff-Sécateur) qui héritait du ballon et s’amusait du dernier défenseur pour envoyer le Sécateur en terre promise sans opposition (5’ ; 0 – 1).


Sur le coup d’envoi ou presque, après un nouveau point de fixation bien géré par le paquet d’avants, une bonne combinaison 10 – 12 – 13 – 12 puis prise d’intervalle avec feinte de passe au 14 permettait à Jérémy de jouer (tout seul) un nouveau 2 contre 1 sur le dernier défenseur pour aplatir une nouvelle fois derrière la ligne blanche (10 ‘ ; 0 -2).


A partir de là, notre capitaine ayant bien insisté sur l’importance de rester concentré, les Rebelles ont commencé à nous imposer leur jeu fait de percussions au près, et de percussions et de percussions. Si bien qu’après quelques temps de jeu et une double feinte de passe de leur gros 10, celui-ci allait s’écrouler dans l’en-but (15’ ; 1 -2).


La suite de la mi-temps voyait les deux équipes s’affronter devant, plus verbalement que rugbystiquement, et malgré les nombreux rappels à l’ordre de notre capitaine (pas entendus cette fois-ci), la fin de la mi-temps était assez partagée.


Pendant la pause et après une nouvelle remontée de bretelle, Julien (le Cuminet de Camaret) annonçait la couleur : 3 temps de jeu devant, à chaque fois. Et c’est sur cette nouvelle base que nous sommes repartis vaillants, avec 15 minutes de pilonnage au près. Le résultat : des Rebelles fatigués, recentrés au près, ce qui a ouvert des espace, que dis-je des boulevards pour nos flèches à 2 chiffres. S’en suivit alors un festival que j’aurais du mal à narrer. Juste quelques brides alors …


Sur chaque nouvel envoi au large ou presque, le rideau défensif était transpercé (sur une superbe arrivée lancée de trottinette par exemple qui mit 3 défenseurs sur le cul) et laissait le champ libre à nos finisseurs : Rudy par 2 fois, Camille, trottinette par 2 fois, Jérémy ….


A l’avant aussi le travail finissait par payer, avec quelques nouvelles percées de Grib, de Jérémy parmi les gros avec retour sur le Steff petit-côté et retour intérieur sur le Rémynator qui n’avait plus qu’à aller labourer l’en-but par un superbe plongeon, tel un hélicoptère en perdition labourant la terre promise de son rotor vrombissant ..


Je n’ai malheureusement pas pu noter tous les marqueurs d’essai (ceux-ci me pardonneront et le préz fera de lui-même un complément pour les stats internes de l’équipe), mais il faut bien se rappeler que cela allait très vite. Exemple sur cette phase de renvoi, où alors que j’étais encore en train de me chamailler au sol avec leur 10 à qui je venais d’emprunter la gonfle, je n’ai eu le temps que de relever la tête pour voir Rudy mettre un dernier coup d’accélérateur et aplatir en coin, 50 m plus loin …


N’oublions pas quand même l’essai de l’honneur des Rebelles, qui sur une nouvelle phase de percussions au raz ont fini par faire craquer notre défense pour aplatir une seconde fois malgré quelques corps violets essayant de se glisser entre la balle et la belle (pelouse).