samedi 26 janvier 2013

Gonfle Comptoir Agenais 26/01/2013




Gonfle Première
XV du Comptoir - COTT
Vainqueur COTT 6-2
Paris XIII Janvier le 26 de l’an 2013, en cette journée délicieusement gelée accompagnée d’une bruine fine comme l’intelligence de nos avants, que dis-je de l’ensemble de l’équipe, les COTT sont sur le pré. Enfin, un pré assez étrange avec de l’herbe et un sol en plastique.
Le vestiaire c’est un peu comme le ventre de nos mères (j’ai aussi pensé à une autre allusion), on y est bien, c’est chaud et tranquille, tout le monde est sérieux, ou pas. Il semble toutefois que quelques COTT aient répondu présent lors d’une soirée la veille. Les trois quarts font comme d’habitude les idiots notamment les demis.
Pommades chauffantes circulent comme sel et poivre, les COTT sont de vrais athlètes. Entrée sur le terrain pour l’échauffement, les avants sont toujours très chauds au début… Puis, deux allers retours plus tard, se mettent à siffler comme des locomotives, les trois quarts rigolent ? Pas pour longtemps, sachez messieurs qu’un trois quart fait tout pour cacher son essoufflement devant un gros c’est sa petite fierté.
Kalash, rassemble alors l’équipe pour une belle partouze en hurlant corps et âmes, l’échauffement commence sérieusement. On sépare, déchirement pour les différents couples déjà formés, les avants jouent les ballerines et font des bonds de cabris en touche, les ¾ jouent les pucelles et font des petites combinaisons (pour mieux enculer les avants j’entends).
L’arbitre annonce 5 minutes, l’ardecho aboi alors comme un roquet « avec moi on va se renter dans la gueule » j’adore quand le 9 annonce cela, lui, jamais il ne met la tête, il ne fait que relever la balle en annonçant le côté d’attaque, ça donne une furieuse envie de le dézinguer.
Coup de sifflet, la guerre est annoncée, de la touche on peut voir l’équipe en place, solide en défense, puissant en attaque au niveau des avants bien sûr. Les ¾ se gèlent les miches en attendant le cuir.
D’une pénalité sur la ligne médiane, notre 9 fait le boulot, une vissée qui termine sur les 5m (la perspective d’être père donne des ailes ?), saut de cabris, charge de rhinocéros, essai. Et là, première injonction de notre matt bien aimé qui, pas capitaine pour un sou, reflexione l’arbitre sur les hors jeu adverses. Laissons passer.
Nous campons dans le camp adverse, nos amis du comptoir tente une relance osée de leurs 22, malheureusement les doigts gelés enterrent dans l’œuf un magnifique 3 contre 1. Notre ailier de poche tity s’en saisit  et dit : On a eu de la chance. Tu l’as dit mon gars. 2-0
Il n’en fallait pas plus à nos adversaires pour se ressaisir et nous marquer au fer rouge par une démonstration avants, ¾, essai. Merde fait chier putain. A signaler que Archi avait déjà fait 2 retours sur le banc pour se reposer…  On est à la 30’ ça c’est du coaching
Dans ces moments il faut être solidaire et jouer simple Rudy la malice l’a bien intégré, se saisissant du calice il raffute et glisse ses petits appuis pour marquer un essai en coin.   3-1.

Mi-temps,  10ème intervention de notre centre  un tantinet tatillon sur l’esprit de nos adversaires auprès de l’arbitre. Et là c’est le drame, l’équipe quasi complète lui intime de manière très formelle « ferme ta gueule maintenant, ferme la ». Sans se démonter ce jeune freluquet poursuit ses ronchonnades pendant 5 minutes puis se calme, Ouf la crise de la 40aine est passée.
On reprend, même sérieux, même justesse, ça découpe sévère au centre. A l’aile nous avons droit à une envolée, enfin, plus une chevauchée fantastique amenant un magnifique essai d’avants. Le XV adverse jure mais un peu tard que nous allons payer, Surnombre en ¾ entrainant l’essai. 4-2, tout le monde suit ?
Le match se déroule dans un esprit de cordialité tout mesuré, un seul énergumène sort du lot (non non il n’est pas de chez nous) vite rappelé à l’ordre par notre ref.
Les comptoirs commencent à dominer et ce n’est pas bon, il n’en faut pas plus pour que Jésus descende sur le sève d’hévéa qui nous sert d’herbe, son apparition sera auréolée d’un essai en solitaire 5-2
3 essais d’écarts c’est beaucoup, mais nos joueurs n’en avaient pas assez, quand on joue le premier du championnat et qu’on le domine, il faut tout faire pour l’étrier, à ces mots notre centre préféré raffute encore et encore pour marquer un essai du bout du monde 6-2, score final.
Points positifs : des avants ultra solides, un bon arbitrage, des ¾ opportunistes
Points négatifs : un 10 qui a perdu ses mains par intermittence, les jambes des 3èmes ligne en mêlée perturbantes pour éjecter. Les côtes alpines ont souffert, peccato.
Petit regroupement à la fin, tout le monde est content, se congratule, ça fait bander
Retour dans les vestiaires, les douches nous attendent, tout le monde chante, certains annoncent des enfants, d’autres des litrons de vin pour le repas, le conflit des générations vous dis-je.
Merci aux Comptoirs, on vous rejouera avec plaisir et pas que sur le pré…
Max, serviteur appliqué mais sans surnom


samedi 12 janvier 2013

Gonfle Rugby Q



Match : Amical TEST MATCH
Lieu : Buc, the ravitailled by the corbeaux cocks park
Météo : temps idéal
Qualité du terrain : un billard
Effectif : 30 Rugby Q, 26 Cocks
Score : 7 – 2
Le rendez-vous était fixé dans notre fief de Buc que nous souhaitions garder inviolé.
L'adversaire était connu : Les Rugby Q, une équipe que nous jouons chaque année depuis de longues années et avec laquelle nous entretenons une saine rivalité sportive.
Le terrain était bon ; le temps gris mais sec.
Nous étions plutôt nombreux à nous être déplacés pour ce moment sacré du samedi matin où ,entre potes, nous combattons valeureusement contre des ennemis ovalistiques. Un arbitre de qualité était présent, votre serviteur gonflé du jour. Bref, tout était réuni pour un grand moment de rugby et pour sortir les Cocks of the Tiger de la spirale de défaite qu’ils connaissaient depuis le début de saison.
Pourtant, quelques minutes après le coup d'envoi, nos valeureux adversaires profitent d'erreurs défensives pour aller marquer un premier essai.
Les débats s'équilibrent ensuite jusqu'à la 25ème minute où nos démons resurgissent et nous prenons deux essais coup sur coup, dont le second sur le coup d'envoi du premier sans un seul placage réussi.
A la mi-temps, le score est déjà de 0-3 pour les Q. Sévère ? Non juste normal vu ce que les Cocks proposent dans l’engagement et l’envie et normal aussi vu ce que les Q proposent en jouant simple sur les extérieurs après de bonnes récupérations de balles sur les rucks et sur les fautes individuelles (en avant et pertes de balle en nombre) des Cocks, rabaissés d’eux-mêmes au niveau du coquelet...voire du poussin…
Le mot du capitaine est réaliste : problème de défense et d'investissement tant personnels que collectifs. Il semble clair que nos adversaires du jour en veulent plus que nous.
La seconde mi-temps voit nos adversaires prendre le large : même causes, mêmes effets.
Nous marquons néanmoins deux essais : un part Rudy, sur un départ au ras après une mêlée spontanée et un après un coup de pied à suivre de notre Ardécho préféré aplati par Trottinette qui récupère et fait jouer ses cannes. Sur la dernière action, nos adversaires nous plantent un contre assassin très bien joué à la suite d'un temps forts des Cocks.
Score final sans appel : 2-7.
Bilan de la bataille : une bien triste matinée.
Il faut nous ressaisir collectivement. Cela passera bien évidemment par un investissement personnel, notamment sur les placages mais surtout par une envie collective de jouer ensemble et d'agresser, au bon sens du terme, nos adversaires.
Sans ces ingrédients indispensables nous allons continuer à sortir frustrés de nos samedis matin. Les motifs d'espoir sont pourtant là : en effet, nous avons eu quelques bonnes séquences, une touche conquérante sur nos lancés et lancés adverses mais trop souvent le manque de rouages collectifs était flagrant.
Merci surtout aux Rugby Q pour cette nouvelle opposition qui leur permet de renouer avec la victoire sur les Cocks depuis 2ans de suite désormais, une bien belle prestation de leur part une nouvelle fois !

La semaine prochaine, ce sera le derby contre les Tempêtes, un match de poule important contre cette équipe toujours invaincue, pour lequel nous aurons besoin de tout le monde.
Bonne semaine à tous et à samedi.
La Mandale

Gonfle Drink Deam 12/01/2013




Samedi 12 janvier 2013 – Terrain de Buc – Les COTTS reçoivent la Drink Team

Après une semaine à rebondissement….un coup y’a match, un coup y’a pas match, un coup y’a entrainement, puis un coup y’a un autre match et du coup, c’est la panique pour avertir tout le monde…finalement, à 9h30 - une vingtaine de bites de tigres se retrouvent dans les vestiaires de Buc pour la réception  de la Drink Team, pour le premier match de 2013, notre tant attendue année de la Baise.
Les visages sont frais, très peu de sang dans le fond des yeux…. Les plus chanceux reviennent du ski pour certains, et de blessure pour d’autres. Le groupe est frais comme vos gonzesses quand elles rentrent d’une après-midi au spa à se faire tripoter le cul avec leurs copines pour 150 balles.
Frais comme un début janvier aussi : Le thermomètre affiche 4 degrés et notre arrivée sur le terrain est accompagnée d’une bonne pluie froide. Le terrain est gras comme une blague de Bigard, et le ballon est glissant comme la main de Dodo la Saumure dans une soirée Sofitel…. Oubliez les grandes passes et le jeu fluide, ça sera du rugby à l’anglaise, et ça tombe bien : la boue, nous on aime ça.
L’ambiance est sérieuse et concentrée. Les histoires de quéquette se font discrètes. Pas de causerie dans la chaufferie. Le groupe est uni. Les deux derniers matchs remportés par des COTTS sûrs de leurs forces, et disciplinés se font sentir : on n’est pas venu pour se faire emmerder.
Les équipes se réunissent en début de match autour de l’arbitre. Quel est l’enjeu de ce match ? Amical ? Officiel ? Trop tard, monsieur l’arbitre, on a mis nos maillots violet, les cerveaux sont débranchés. Ça sera un Amicofficiel. On s’en bat les couilles. On est là pour gagner.
Le début de match tourne au violet, comme vos sourires de raisin dans une soirée beaujolais. Vu le temps qu’il fait, c’est forcément à l’avant que la bataille se jouera.
On voit les premiers plaquages percutants dès que les visiteurs tentent de sortir du bois pour venir se mêler au combat. On s’installe tranquillement chez eux. Les centres adverses viennent tester la muraille tels des petites filles qui ont leur règles pour la première fois, et comme souvent, c’est Jérémy le papa qui distribue les tampons. Elles resteront, le plus souvent, dans leur chambre.
L’ouvreur d’en face évite donc les grandes ouvertures et on se fait arroser comme de vulgaires japonaises dans une soirée Bukkake.
Nous restons sereins et organisés dans les combats pendant les 30 premières minutes. Imparable en touche, nous dominons l’exercice, allant jusqu’à leur bousculer leurs propres touches.
Malheureusement, quelques mauvais choix dans les derniers mètres et des ballons qui tombent nous empêchent de concrétiser notre domination.  Medhi, dans une forme olympique, ira bien dans l’embut mais le ballon ne sera pas aplatit…
Sur la fin de première mi-temps, les blues viendront nous chatouiller plus régulièrement, notamment en trois quarts, où leurs combinaisons créent rapidement le surnombre. Sur deux ou trois actions on frôle la correctionnelle, puis d’un ingénieux coup de pied du 10 au-dessus de notre défense pour l’ailier, les visiteurs inscrivent le premier essai du match.
Sur la fin de première mi-temps, notre ouvreur voit le trou dans une ligne de trois quart adverse qui jouait très haute, et file seul grand champ. Malheureusement, il y avait 70 mètres à sprinter et notre ouvreur était un peu trop Corse pour  faire l’effort nécessaire.
1-0   à la mi-temps.
En seconde mi-temps, l’arbitre demande aux capitaines de jouer plus propre, car le premier épisode était entaché de petits pourrissages de ballons et fautes inutiles.
Nous nous réinstallons chez l’adversaire, et l’action se passe toujours à l’avant. ‘Ça pousse, ça pousse, ça va rentrer !’ Comme on dit dans les soirées apéro à Outreau (62).
Fabio, lancé comme un camion polonais sans boite noire, pénètre la défense adverse tel un jeune puceau dans un cougar, et vient installer les locaux dans les 22 adverse pour 15 minutes. Le Corse envoi un coup de pied millimétré au-dessus de la défense, notre ailier, dans le tempo, récupère et aplatit en coin, un essai construit avec élégance.  
La domination COTTS continue, et 10 minutes plus tard, Rudy, passé à la mêlée, sort un ballon du maul et va aplatir un deuxième essai dans un trou de souris. 2-1.
Il reste environ 20 minutes de match à tenir ce score, mais l’adversaire profite de notre déconcentration après nos efforts, et accélère le jeu. Ils s’installent chez nous et marqueront deux essais en ¾, avec leurs lignes systématiquement en surnombre : deux essais où ils ont eu juste à dérouler facilement. 2-3, et un samedi matin qui tourne en jus de boudin.

La fin de match est pénible. Le jeu se pourrit et il pourrit l’esprit du match : les mauvais gestes et insultes tombent. Même l’arbitre se fait rebaptiser. Mais nous étions trop frais et serein pour tomber dans la chamaillerie. On reste dans le match et ça paye : dans les arrêts de jeu du match, Rudy, encore lui, trouveras un nouveau trou de souris, dans lequel il laissera son nez de sosie de Pierre Mignoni, pour arracher le match nul : 3-3.
Troisième match sans défaite pour les COTTS, et la reprise de 2013 s’annonce encourageante pour une équipe qui monte en puissance. Objectif pour la suite: être plus méthodique pour concrétiser nos nombreuses phases de domination.
Merci à la DrinkTeam pour avoir pu se libérer juste à temps et ainsi nous proposer une bonne confrontation de début d’année 2013 qui a permis à tout le monde de se dérouiller.. !
Biniouze méritée.
Messieurs, je vous souhaite une bonne semaine.
Kenavo
Julien a.k.a La Mine.