mardi 17 avril 2012


Match: « Cocks of the Tiger »   «  Canal+ »
Lieu : Le pré du parc de Sceaux.
Météo : Temps couvert, pas de pluie, 12°C.
Qualité du terrain : Vert au début mais en fait, pelé quand je regarde mes genoux cagneux en ce dimanche 15 avril
Effectif : 17 puis rapidement 15 « Cocks of the Tiger », 19 du côté Canal+
Score : Canal+ 2 - 1 Cocks Of The Tiger

Le samedi matin débutait difficilement et s’annonçait rugueux : Canal+ nous les connaissons et avions déjà perdu l’année passée contre eux. En ce samedi de vacances parisiennes, les raccordements d’effectifs de dernières minutes s’opérèrent pour arriver à finalement être 15 sur le terrain, après avoir quelques habituelles défections de dernière minute sans prévenir.
L’important était ailleurs, l’important était plutôt sur ce qui allait se jouer sur le terrain, l’important était forcément dans les 15 valeureux qui pour l’amour du maillot frappé du coq allaient combattre !
Un échauffement et le discours du capitaine, ô Grib, plus tard, nous entamions la rencontre largement motivé par les mots de notre grand gaillard. Le combat était âpre : En organisation de dernière minute, Paul-Adrien rapidement rebaptisé PA ou Polo officiait à la mêlée, et après qques minutes de calage pour la charnière, nous arrivions à composer un début de partition. Les premières minutes étaient celles du combat et malgré qques maladresses en défense, nous arrivions à préserver notre virginité.
Mieux encore, le capitaine s’était fait entendre et tout le monde jetait ses forces dans le combat plutôt que de l’ouvrir, ce qui fut fort bénéfique ! Les décisions de notre cher aimé n’étaient pas toujours comprises mais elles avaient le mérite d’être dans les 2 sens.
Le combat au près battait son plein et ce n’est que lors d’une rare incursion des all blacks que nos adversaires du jour arrivaient en terre promise après une séance de pick and go puis une ouverture grand large : le surnombre était trouvé et leur 15 parvenait à aplatir dans notre en-but.
Le discours à la mi-temps était simple : le salut allait passer par le combat !
L’entame de la seconde mi-temps fut à l’image de la première : du combat encore et toujours ! une grosse bagarre devant, dont j’avais l’impression que nous prenions régulièrement l’avantage dans les rucks… le travail de sape allait bientôt payer puisque après un camping de 15 minutes chez eux, une accélération de nos avants allaient permettre à Grand Nico, l’heureux élu du jour, de franchir la ligne de nos adversaires. Le temps s’écoulait et la fatigue s’installait mais à mon sens plus sur le visage de nos adversaires que sur le nôtre, largement galvanisé par ce retour au score.
Mais ce n’était qu’une impression car il ne fallut pas longtemps à nos adversaires pour lancer une attaque sur le côté fermé à la sortie d’une mêlée et pour nous crucifier toujours avec ce 15 venu couper notre ligne de défense. La fin du match fut quelque peu plus tendue, après que nos adversaires entamèrent la chansonnette après leur deuxième essai… Le coup de sifflet final mit fin aux hostilités, non sans l’envie de notre côté d’en découdre qques minutes de plus.
Le discours du capitaine à la fin du match résumait l’état d’esprit de la rencontre : un match courageux des valeureux présents même si au vu de notre investissement, cela aurait mérité une fin plus heureuse. Que voulez-vous, nous le voyons même dans le TOP14 où Toulouse peut parfois perdre contre des équipes quasi relégables comme les catalans…
Qques mentions spéciales cependant à la fin de ce match :
-       à tous pour avoir fermé sa gueule tout au long du match, une fois n’étant pas coutume…
-       à Archi et Martin, nos troisièmes lignes qui ont fait une pige au centre
-       à Giulio, pour avoir été un énorme ailier J
-       à Nils et Pimpim pour avoir gonflé les rangs de notre infirmerie. Je vous souhaite un prompt rétablissement
-       à PA ou Polo, enfin notre 9 du jour qui a fait bien mieux que jouer le rôle d’un remplacement
-       Au Puceau pour avoir mis un tampon phénoménal après l’affront de la chansonnette
-       à Grand Nico pour nous avoir permis de ne pas être brocouille J
La Kalach’