samedi 20 octobre 2012

Gonfle Implacables 20/10/2012




Dans « Match amical », il y a d’abord « Match ». Pour celui face aux Implaccables, nous avions décidé de ne pas reproduire la même entame que celle offerte aux Sousbocks la semaine précédente. Malgré le temps écossais, nous avons donc répété les lancements de jeu à une passe et le dézinguage pour être à 200% au coup d’envoi. Il fallait bien ça pour canaliser l’agressivité dans les rucks de nos adversaires du jour, incarnée notamment par un 7 certainement adepte du free fight à ses heures perdues.
Malgré 3 sorties sur blessure dans le premier quart d’heure de jeu, nous ne nous désolidarisons point et tirons même les premiers. Touf, repositionné en 10, joue une redoublée, décale Hugues qui virevolte dans la défense avant de reservir Jérèm, lancé comme un Panzer à l’assaut de la Lorraine, et qui, dans son style si particulier de l’évitement, enfonce le dernier défenseur pour aller aplatir derrière la ligne ! Pif, paf, pouf : 1-0. Alex qui demandait le changement avant cette action, se ravisa, permettant à l’équipe médicale de terminer sa batterie de questions dans la cadre de la prévention des commotions cérébrales.
Cet essai aussi confirme la tournure favorable qu’est alors en train de prendre le match. Comme la semaine précédente, nos gros font l’amour à leur vis-à-vis en touche et dans les déblayages. Les Implaccables ne devront leur salut en première mi-temps qu’à une incompréhension sur une action, un water break improvisé pour les C.OT.T. et un 7 contre 2 magnifiquement négocié sur l’extérieur. 1 partout. Notre volonté n’en pâtira pas, à l’image de Newbit, venu de son aile opposé assené un joli chassé à l’adversaire lui ayant mis une jolie patate sur l’action précédente. Les cartes de visite sont échangées, le match peut continuer.
Fin de la récré, vagues de remplacement et même rendement en deuxième mi-temps: l’occupation du terrain est pour nous et ils couinent dans les regroupements. Les barbelés sont en place sur notre ligne et résistent à une séquence de pick & go, nous évitant d’encaisser un deuxième essai. Ou du moins retarder, car le coup de poignard sera planté quelques minutes plus tard par un débordement le long de la ligne de touche. Moche mais fatal. 2-1.
Ni le « ballon porté compresseur » qui ratatina leurs avants en bouillie façon tâtin, ni la plétore de ballons volés en touche, ni les brèches créées dans la défense, ni les 4 dernières minutes transformées en 15 secondes (Grib soulignera en des termes qui lui appartiennent certaines décisions de l’homme en noir et Guido doit encore se demander pourquoi est-ce qu’on lui reproche un coup de genoux sur un placage viril mais on ne peut plus académique) ne changeront la donne.
Mais comme dans « Match amical », il y a aussi « Amical », nous retiendrons le plaisir de manger la boue entre amis un samedi matin et de sortir une deuxième prestation porteuse d’espoir pour la suite la saison. Car les motifs de satisfaction sont nombreux et parmi eux, je vous propose de ne conserver que celui sorti de la bouche de Fum une fois le match terminé et qui soulignais philosophiquement entre la douche et un Zico « on a quand même bien défendu ».


KRISHNA