samedi 6 avril 2013

Gonfle Nawaks 06/04/2013




Lieu : Saint Denis
Météo : Froid et légèrement ensoleillé

Deux semaines après une belle bataille au Kosovo, c’est en terre hostile du nord de Paris que les Cocks ont rendez-vous avec les Nawacks pour ce dernier match de poule qui scellera notre destin. Pas vraiment de quoi effrayer la horde de cocks prête à en découdre, tous présents à l’heure, mis à part Juju qui visiblement aura eu quelques soucis avec la G7, et qui nous retrouvera un poil plus tard dans le vestiaire.
Après une petite mascarade pour trouver ce fameux vestiaire que même le gardien ne savait pas trop situer, nous voilà sur le pré pour l’échauffement. Première surprise : le terrain semble tracé pour une rencontre de balle au prisonnier. Mis à part ce détail (qui aura son importance), le sol est extrêmement sec et l’épaisseur moyenne des mecs d’en face sur l’échelle du sandwich, se rapproche plus du casse-croute de chômeur que du burek. La rencontre promet donc d’être coureuse et les consignes de Juju sont claires « A défaut de rentrer sur les essieux, on finira sur les rotules ! Pas d’économies dans le replacement défensif, et il va falloir y mettre la gueule ».
On y est enfin, la concentration est là, après un petit discours de l’arbitre, le coup d’envoi est enfin donné. Les premières minutes sont assez longues, beaucoup de phases de jeu s’enchainent, l’arbitre semble plus à l’aise dans le discours d’avant match que dans le coup de sifflet (pour les deux équipes), il faudra s’y faire. Les deux équipes jouent beaucoup, n’hésitent pas à alterner occupation et relances, ce qui permettra notamment à Matt ROSZ de s’illustrer par sa légendaire insaisissabilité, et à Fabio de distribuer un gros tampon sur l’arrière adverse qui essayait de relancer sans avoir vu le front luisant de M. le président.
A la suite de quelques temps de jeu, Jésus use de ses crochets pour aller s’écrouler dans ce qu’il pensait être la terre promise. Malheureusement, après 2 secondes de confusion générale, nous comprendrons vite qu’il s’agissait en fait de la ligne des 5 mètres. Les fourbes d’en face en profiteront pour amorcer une relance de leur presque – en – but et après quelques passes vers le large, gagneront vite du terrain pour finalement planter leur premier essai.
Nawacks 1 – COTT 0
Remise en jeu. Nos adversaires du jour très coureurs, souvent nombreux au soutien, remettent la main sur le ballon. Il leur faudra peu de temps pour trouver une nouvelle faille et scorer pour la seconde fois.
Nawacks 2 - COTT 0
La partie s’annonce mal engagée. Alex profite de l’arrêt de jeu pour remobiliser tout le monde et faire appel à la fierté des cocks. Nouvelle remise en jeu, ou plutôt nouveau coup d’envoi. En effet dès ce deuxième essai encaissé, le match prend une nouvelle tournure. Nous sommes plus rigoureux en défense, plus mobiles, plus durs, les RONCE deviennent les HERRERO, et dans la RRRACKK, la cosa nostra est lâchée. Ce soudain élan d’affection pour nos adversaires provoquera d’ailleurs une première échauffourée pour une sombre affaire de ballon jeté.
Ces bonnes résolutions vont vite apporter les effets escomptés, les adversaires du jour voient beaucoup moins la gonfle que durant les 15 premières minutes, et se consomment bien plus au sol. Sur une sortie de ruck au centre du terrain, le ballon est écarté vers l’aile, Newbit coutumier du fait depuis la Slovénie perce le rideau défensif pour porter la gonfle jusque dans les 22, fixer l’arrière, et transmettre à la Kalash qui fera parler les cannes pour aller aplatir en coin.
Nawacks 2 – COTT 1
Les cocks reviennent dans le match et c’est mené sur le score de 2 à 1 que la mi-temps est sifflée. Durant la pause, le message transmis est le même, il faut continuer dans l’agressivité et comme le dirait si bien les demis il faut « leur marcher sur la gueule ».
La seconde mi-temps reprend donc dans la continuité de la fin de la première. Nous nous employons à remettre la main sur le ballon et à les agresser dans le jeu. Après un long moment passé dans leur 22, Grib - en pleine confiance après avoir choppé le mercredi précédent au Recrutement - s’empare de la balle pour aller marquer.
2 partout
Nouveau coup d’envoi, mais la physionomie du match ne change pas. Nous campons dans leurs 22, et avons droit aux fameux appels furtifs d’Alex « Ju ! Ju ! Euh non, Jeannouz, Jeannouz !!! ». Sur une mêlée placée dans l’axe, La Kalash part côté inversé, fixe et transmet à la Pioche. Ce dernier, aussi léger et véloce qu’après un passage aux toilettes du Companieros, dépose la défense et file marquer (pour de vrai cette fois ci) entre les poteaux.
Nawacks 2 – COTT 3
C’est également sur mêlée que nous inscrirons notre quatrième et dernier essai. Sur une « transgenre » moitié René – moitié Isabelle, Puceau transmet à Jeannot. Celui-ci après avoir pris l’avantage sur la défense et mobilisé deux défenseurs (c’est lui qui me l’a dit), remet le ballon à Paddy, qui après contact, trouvera d’une passe à rebond assez étrange Wiwi. Le dernier larron de la troisième latte, avec deux Nawacks sur le dos, réussi tout de même à s’arracher et à aplatir.
Nawacks 2 – COTT 4
La fin du match ne verra pas l’intensité baissée. On verra même quelques accolades entre cocks et Nawacks. Grib ne chantera pas mais ne se privera pas de quelques boutades, tandis que Guido leur apprendra furtivement comment on plante les choux à la mode transalpine. En fin de match, les locaux, probablement piqués au vif par le revirement du score, campent dans nos 5 mètres. Ça pousse, c’est chaud, on est serré, mais étrangement personne ne chante. Nous restons concentrés jusqu’au coup de sifflet final.  
Score final: Nawacks 2 – Cocks of the tiger 4. Un match à l’image de la saison régulière écoulée avec un début plein de doutes, et une fin menée tambour battant.
MIAM 

samedi 9 mars 2013

Gonfle Drink team 09/03/2013






C'est donc maintenant à mon tour de vous raconter la façon dont j'ai vécu le match de samedi et cela sans connaitre tous vos surnoms. Ce n’est pas grave, comme on dit chez moi : tapea te paari et paamu. J’aime le challenge et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai accepté la demande de Kalach, à savoir jouer 15 pour la première fois (quoique c’était ça ou faire rentrer Hubert alias One-shot).

Bien qu’elle se soit terminée par une défaite, cette matinée de samedi avait bien commencé, certains membres de l’équipe ayant pris l’initiative, pour s’échauffer, de garer leurs voitures à l’extérieur du stade (après le 10e km j’ai arrêté de compter…). Nous voilà donc partis, longeant l’ancienne forteresse polygone à cinq cotés du Mont-Valérien (construite de 1840 à 1846, l’un des 16 forts entourant Paris, pour ceux que cela intéresse) afin de rejoindre le stade où nous attendaient nos adversaires du jour. Mais étonnamment, vu que nous avions pour guide notre cher Touf, il nous fut impossible de rejoindre le terrain à moins de couper à travers forêt. Ce que nous fîmes, la truffe en l’air, à la recherche d’éventuelles caravanes si chères à notre terrain d’entraînement favori, pour retrouver le reste de l’équipe garée quant à elle près du vestiaire (les petits joueurs). 

Enfin, après moult péripéties, nous voilà donc au stade et… Quel stade ! Bercé par le soleil, ce stade avec vue imprenable sur Suresnes accueille déjà nos adversaires qui, conscients du combat à venir et de l’enjeu, s’échauffent depuis un bon mois. Ce qui n’est évidemment pas le cas d’un Cocks qui, préférant garder ses forces pour la bataille (ou étant trop à la bourre), se contente d’un petit échauffement d’une trentaine de minutes, voire d’une vingtaine de minutes, voire même d’un petit tour de terrain.

Et voici donc le coup d’envoi de ce match important, autant pour nous que pour nos adversaires qui souhaitent prendre leur revanche suite au match nul de notre première rencontre.
La première mi-temps est frustrante car même si ce ne sont pas les occasions qui manquent, on ne les concrétise pas. À l’image du très bel échec du Puceau qui aplatit à quelques millimètres de la ligne d’en-but après une belle action collective impliquant plusieurs de nos arrières. La tentative de dunk consécutive réalisée par Guigui au-dessus du regroupement n’y change rien, le chat reste maigre (0/0).
Il faut dire qu’en face, la charnière n’est pas mauvaise et la défense est organisée. Ils perturbent le jeu en alternant souvent au pied (que le 10 à de bon d’ailleurs), et en écartant leurs ballons aux ailes.
Malgré tout, nous tenons bon et avons même l’avantage en terme d’action dans cette première période. Mais alors que la jument n’a pas encore tourné le dos au foin, voila que, profitant d’une inattention de notre défense, la Drink team aplatit dans notre en-but et ouvre le score (1/0).
S’ensuivent quelques changements rendus nécessaires par la fatigue, et voilà que One-shot fait son entrée sur le terrain pour 2 minutes, afin d’augmenter nos statistiques-blessés : un match de rugby sans blessé, est-ce vraiment un match de rugby ?
Quoi qu'il en soit, nous devons encore concéder un essai à nos adversaires qui, profitant toujours d’une faille de notre ligne, se glissent le long de la touche et aplatissent derrière nos poteaux (2/0).

C’est la mi-temps, les bouteilles s’échangent et les conseils fusent, il faut éliminer notre frustration et repartir au charbon…

La seconde période est encore plus frustrante que la première car les arrières sont sevrés en ballon et les avants, malgré leurs efforts, n’atteignent pas la ligne d’en-but. Les minutes défilent et le score reste inchangé.
Mais alors que le cochon est dans le maïs, Jeremy alias Touf récupère un ballon tombé au sol et s’élance vers le camp adverse, suivit par 4 ou 5 joueurs adverses. Ils ne le rattraperont jamais grâce aux encouragements de l’ensemble de l’équipe, restée au soutien à moins de 200m, et de sa seule supportrice (2/1).
Hadrien, stimulé par cet essai, nous sort le grand jeu et, partant de son couloir droit, repique au centre, croise et redouble avant d’aller s’empaler sur l’épaule de l’ailier adverse.
Les avants ne sont pas mieux lotis car ils piétinent, aidés par l’arbitre à la vue floue mais à l’ouïe fine, qui à l’inverse de ce qu’il devrait faire, retourne les fautes contre nous pour contestation.
Krishna reste pourtant vif dans cette partie et se saisit d’un ballon tapé au pied, si je ne m’abuse par Kalach, et prend ainsi à revers la défense adverse. Malheureusement, cette initiative est stoppée par des arrières vigilants et le jeu repart au centre.  
Pendant ce temps-là, certains avants (Roncero 1 et 2, et le Puceau) qui pensent que le rugby c’est comme la dinde : sans marrons, c’est vulgaire, commencent à titiller leurs adversaires par des mots doux pour les déstabiliser. Stratégie qui reste vaine, le score demeure inchangé et les équipes rentrent aux vestiaires.

Votre bien dévoué – Mika (alias Baudeulaire)


samedi 16 février 2013

Gonfles Rebelles 16/02/2013




Rdv porte maillot : 2 personnes à ramasser, notre cher président et Adrien qui nous vient de Toulon. Notre toulonnais a mis de la fraicheur dans une matinée qui n'en manquait pas. Sur la route de Fontenay en parisis, au niveau de Roissy, voyant passer de nombreux avions dans le ciel, Adrien nous fait une belle toulonnaise : '' il y a un aéroport dans le coin? Parce que y a du trafic!' Je réponds ben oui, c'est Roissy! Telle une évidence pour le parisien de base que je suis.
Une belle matinée de rugby en perspective : beau soleil, un terrain gelé ne demandant qu'à se réchauffer sous les rayons du soleil et sous les crampons de 22 guerriers. Des rebelles toujours aussi sympas, super accueil, bon esprit sur le terrain.
Victoire 6-1 (2-1 a la mi-temps). On s'est régalés! Tout le monde est sorti de ce match avec la banane, avec l'assurance d'un we réussi.

Une fois n'est pas coutume. Même si le rugby fait toujours passer le collectif devant l'individu, je vais vous parler des joueurs, des copains, des mecs!

La première ligne
Les Roncé, on ne peut pas les séparer depuis leur naissance! Quand l'un s'envoie au près d'un regroupement, l'autre est juste derrière pour relancer! Malgré leur taille fine légendaire, ils aiment galoper, s'envoyer. Matthieu a même été récompensé par un essai, celui du pack qui l'a emmené fièrement dans l'en-but adverse, ces 8 mecs comme un seul homme, juste avant la mi-temps comme pour annoncer la couleur de la 2e.
Fabio parle rarement de son âge! Il a raison. Ça se voit pas sur le terrain! Il galope, va péter joyeusement. Il nous a même gratifie d'un raffut d'école de rugby. Son âge se voit uniquement quand après une accélération dont il a le secret, il se sent oblige de demander si quelqu’un ne veut pas rentrer!
Maxence aurait pu mériter la gonfle pour ses 2 en avants (peut-être même 3, je ne me souviens plus). Il avait incontestablement très envie, mais il avait oublié la colle à la maison. Maxence souviens toi : on prend le ballon ovale comme on cueille une fleur. Fais preuve de plus de délicatesse!

2e ligne
Grand Nico. Empereur de 2e ligne. Il a plane en touche, à grandes enjambées, il a régalé le pré, le genre de joueur qui ne passe jamais à travers. Sa mine réjouie faisait plaisir à voir à la sortie du match.
Archi, le spécialiste du caramel : le dur, le mou, le sale. Il nous a gratifie de quelques beaux tampons comme on les aime, ceux qui font un bruit sourd à l'impact.


3e ligne
Paddy, notre bigoudène à barbe, nous démontre match après match qu'il est l'homme aux 3 poumons. Il est partout : il saute, il gratte, il pète (au sens rugbystique!), il court, il chasse, ... M habituant a ce gros volume de jeu, je ne comprends pas pourquoi paddy a la sortie d'un ruck n'est pas déjà sur la ligne côté opposé. Il aurait même pu après un déboulé sur l'aile (eh oui, on pourrait presque l'imaginer a l'aile) marquer son essai mais il lui manque tout de même quelque chose : la pointe de vitesse!
Wiwi est du genre extraverti! C'est le seul mec qui parle tout en jouant. Début de 2e mi-temps, on envoie du jeu, beaucoup de jeu, avec un mec qui pète, ça sort vite et ça envoie au près un autre mec et ainsi de suite. Du rythme, beaucoup de rythme et là le Wiwi, pris dans un élan orgasmique, en courant ballon en main déclare 'putain que c'est bon, c'est le pied!' Un grand moment. Le mec qui commente en live tout ce qu'il ressent! Je plains sa femme.
Medhi est plutôt du genre intraverti. On ne l'entend pas mais il fait le boulot. Un énorme travail de grattage dans les rucks. Il les a emmerdés tout au long du match. Il se blesse, il ne dit rien. On lui dit de venir alors qu'il boite bas, il revient. Chapeau mec!
Laurent, notre roc, de retour de blessure pour notre grand plaisir s'est remis très vite dans le rythme en allant péter joyeusement dans la chair fraiche adverse. Une blessure vite oubliée!

Les demis
Juju, votre serviteur n'efface pas 25 ans de rugby comme ça. Alex, notre capitaine avait décidé avec l'arbitre de ne pas jouer au pied hormis dans les 22. Et là le reflexe, les automatismes. Et vas-y que je balance un premier coup de pied au-dessus de leur défense dans leurs 22. Pénalisé! Et de un. Un ballon qui traine derrière leur mêlée, je monte et un bon vieux coup de tatane. Et de 2. Et puis un 3e. Je crois que je me suis arrêté là. A l'unanimité, j'ai donc reçu le privilège de faire cette gonfle car j'ai dû en gonfler plus d'un avec mes pieds!

Matthieu rozs a joué en 3/4 avant de me remplacer à la mêlée au milieu de la 2 e mi-temps à la mêlée. Il a mis le feu à chaque prise de balle. Ses cadrages ont fait merveille et il a été récompensé de 2 essais dont un de filou en jouant vite une pénalité au pied de l'arbitre alors que nos adversaires discutaient et se replaçaient.
Alex, notre capitaine, a mis le ton dans son discours d'avant match avec son accent chantant du Sud, nous rappelant qu'on était bien là pour du combat et pas pour une ballade champêtre. Nos adversaires du jour étaient gaillards et pouvaient nous faire déjouer si l'engagement n'était pas là. Alex a mis du jeu, de la vitesse dans notre ligne de 3/4 sans rechigner a retrouver les gros au chaud!


Les 3/4
Fum, fidèle parmi les fidèles, s'est régalé dans son rôle de centre. Notamment en neutralisant le bastareaud adverse. Nous gênant en début de match, ce dernier s'est éteint au fil du match dégouté par les coups de boutoirs de notre Fum assisté de Julien!
Julien sous ses airs de grand calme nous a fait une bonne démonstration de débranchement. Il a failli déclencher une belle générale. Notre julien a débranché, rejoint très vite par Alex et aussi très vite par une meute de gros ne demandant qu'a dégoupiller. Les vieux ont calmé les ardeurs de notre Julien. Merci Julien malgré tout car faut reconnaitre que ces moments mettent de bonne humeur...
Notre corse, positionne ce jour a l'arrière a parfaitement relancé l'équipe, sans hésiter à attaquer la ligne. Un engagement à faire oublier les vieilles blessures!
En discutant avec Trotin’ dans les vestiaires avant le match, on a convenu qu'il fallait remonter tous les ballons à la main, de mettre les cannes aux quatre coins du terrain. C'est que Trotin’ a fait pendant 80 min. Un super match, 2 essais!
Même consigne pour Newbit qui a mis de l'impact dans ses remontées de balles. Il fallait 2 à 3 joueurs pour l'arrêter. Il en demandait toujours plus, quitte à m’appeler dans nos 22 en sortie de mêlée pour remonter la balle. A bon entendeur salut! Il a été récompensé par un essai à la suite d'une interception de julien qui pouvant marquer seul préfère donner l'offrande à Trotin’, lui-même pouvant marquer seul mais préférant partager le graal a Newbit! Un état d'esprit remarquable!
Adrien, notre toulonnais a mis toute sa vivacité au service de l'équipe. Du feu dans les jambes. Vivement un match près d'Orly!
C'était un beau moment de rugby, il suffisait de voir la gueule de chacun d'entre vous à la fin de match, avec la banane, fier du devoir accompli et ravi d'avoir été aux côtés des copains pour ce bon moment de combat et de partage. Vive les Cocks! Et évidemment une pensée pour tous ceux qui n'étaient pas là!

Juju aux pieds d'or...

samedi 9 février 2013

Gonfle Edhec’Honneur 09/02/2013






Match de championnat qui compte double, l’Edhec’Honneur est une équipe qu’on aime jouer pour son état d’esprit mais qui nous va mal : ce sont des coureurs (mais pas de jupons…) et ce type d’équipe, nous, on aime pas.
Nous voilà donc embarquer dans ce qui est un des matchs crucial de la saison, si l’on souhaite survivre dans ce nouveau championnat où nous nous sommes engagés cette année. Nous jouons ce match à l’extérieur… et les Déconneurs nous attirent dans leur province… que dis-je leur Bretagne… Nous sommes forcés de faire des heures et des heures de route pour accéder à leur terrain à Meaux (en Bretagne proche d’Angers). Nous avons eu le temps dans le bus de penser et repenser le match durant le long (éternel) trajet J
Nous arrivons à bon port… salutations… vestiaire… blagues… l’équipe… échauffement… les quelques échanges avec l’arbitre : « Promis Mr l’arbitre, aujourd’hui, je serai le seul à parler. Nous sommes disciplinés. »
Nous débutons alors ce match couperet que nous attendions avec envie mais également beaucoup de craintes. Nous faisons une bonne entame de match. Visiblement l’impact est chez nous et leur fait mal. Bonne conservation, nous jouons au près et gagnons des mètres précieux. Nous pêchons toutefois dans la finition mais l’esprit est là et le combat aussi. Juju, pour son retour, se claquouille rapidement la cuisse et nous voilà obliger de nous réorganiser : Gollum passe à la mêlée, FUM prend le second centre. Ils nous gratifient de quelques bons ballons de récupération, principalement 2 en première mi-temps qui nous font mal.. Nous sauvons les meubles avec des replis défensifs de 80 mètres mais parvenons à conserver notre virginité. Le combat fait rage… à tel point que nous manquons de perdre également Gollum l’ardécho qui, voulant embrasser un déconneur de trop près, se tatoue le front d’un œuf de Pâques.
Mi-temps : nous tirons un peu la langue. L’enfer promis est bien là : ils sont coureurs les bougres et nous posent des problèmes dans les regroupements. Une consigne principale à la mi-temps : il faut que nous fermions notre gueule et que nous mettions l’énergie dans le jeu. Tout le monde est d’accord sur ce point particulier. L’arbitre convoque les 2 capitaines pour prévenir les éventuels commentaires de seconde mi-temps. Moi serein : « J’ai parlé à l’équipe Mr l’arbitre. Nous allons mettre toute notre énergie dans le jeu ». Lui : « Attention, car le gros chauve qui se fait passer pour un italien, il fait que l’ouvrir. Il n’arrête pas de commenter avec son imitation d’accent… donc parlez-lui monsieur ! ». Moi : « Mr l’arbitre, aucun pb, je lui ai parlé. Par contre, soyez très vigilant car à la soixantième, qd les esprits seront fatigués, les 2 équipes vont commencer à l’ouvrir. » Lui : « Je vais être extrêmement vigilant ! ».
Nous recommençons alors la deuxième mi-temps et reprenons les affaires dans le bon sens. Nous jouons chez eux. Exemplaires en défense, les avants comme les trois quarts montent rapidement pour presser. Touf nous régale avec qques placages dont il a le secret : il a dû écouter le grand philosophe Vincent Moscato la veille et reprendre sa devise « Au rugby, les tampons, c’est pas dans la chatte ! » …
Bref, nous reprenons le jeu à notre compte. Sur une touche dans leur 22, nous libérons rapidement le cuir, premier point de fixation de Touf, un second temps rapide fait de bon « je fixe – je donne » permet à FUM d’applatir en terre promise. BAM 0 – 1. Enfin, nous allons pouvoir nous libérer et envoyer du jeu… Et bien non ! Nous passons les 20 dernières minutes à défendre comme des forcenés, nous ne lâchons rien. Mais rattraper par nos vieux démons, nous commençons à l’ouvrir et à commenter l’arbitrage. Nous finissons les 10 dernières minutes avec l’arbitre complètement tourner vers notre ligne. Pénalité sur pénalité. Mais l’ensemble des mecs ont décidé de ne rien lâcher ce jour. Le capitaine à la Kalachnikov y va de son petit commentaire à l’arbitre... pas très constructif me direz-vous… Cependant les guerriers vont fléchir mais ne vont pas rompre… La fin de match est houleuse, le jeu est complètement fouilli, les ballons tombent et nous nous jetons dessus tout ce qui bouge, joueurs déconneurs comme ballons… Le coup de sifflet final vient bientôt récompenser nos efforts.
0-1, ce n’est pas flatteur. Mais compte-tenu de la qualité de nos adversaires, et des conditions de jeu (générales : le terrain sans ligne, nos arbitrages-commentaires finissant par agacer Mr l’arbitre), c’est un bon résultat. Troisième victoire dans ce championnat très relevé, nous sommes toujours en sursis et conservons une chance de pouvoir jouer les play-offs. En début de saison, probablement que nous aurions perdu ce match. Nous avons progressé et même si cette victoire n’est pas étincelante, nous commençons à avoir l’ambition de nos moyens !
Merci aux déconneurs pour leurs jeux et leurs états d’esprit. Merci également à l’arbitre pour avoir tenu le match dans des conditions pas simples et pour nous avoir appris qques nouvelles règles probablement en cours de test dans le top 14.

samedi 26 janvier 2013

Gonfle Comptoir Agenais 26/01/2013




Gonfle Première
XV du Comptoir - COTT
Vainqueur COTT 6-2
Paris XIII Janvier le 26 de l’an 2013, en cette journée délicieusement gelée accompagnée d’une bruine fine comme l’intelligence de nos avants, que dis-je de l’ensemble de l’équipe, les COTT sont sur le pré. Enfin, un pré assez étrange avec de l’herbe et un sol en plastique.
Le vestiaire c’est un peu comme le ventre de nos mères (j’ai aussi pensé à une autre allusion), on y est bien, c’est chaud et tranquille, tout le monde est sérieux, ou pas. Il semble toutefois que quelques COTT aient répondu présent lors d’une soirée la veille. Les trois quarts font comme d’habitude les idiots notamment les demis.
Pommades chauffantes circulent comme sel et poivre, les COTT sont de vrais athlètes. Entrée sur le terrain pour l’échauffement, les avants sont toujours très chauds au début… Puis, deux allers retours plus tard, se mettent à siffler comme des locomotives, les trois quarts rigolent ? Pas pour longtemps, sachez messieurs qu’un trois quart fait tout pour cacher son essoufflement devant un gros c’est sa petite fierté.
Kalash, rassemble alors l’équipe pour une belle partouze en hurlant corps et âmes, l’échauffement commence sérieusement. On sépare, déchirement pour les différents couples déjà formés, les avants jouent les ballerines et font des bonds de cabris en touche, les ¾ jouent les pucelles et font des petites combinaisons (pour mieux enculer les avants j’entends).
L’arbitre annonce 5 minutes, l’ardecho aboi alors comme un roquet « avec moi on va se renter dans la gueule » j’adore quand le 9 annonce cela, lui, jamais il ne met la tête, il ne fait que relever la balle en annonçant le côté d’attaque, ça donne une furieuse envie de le dézinguer.
Coup de sifflet, la guerre est annoncée, de la touche on peut voir l’équipe en place, solide en défense, puissant en attaque au niveau des avants bien sûr. Les ¾ se gèlent les miches en attendant le cuir.
D’une pénalité sur la ligne médiane, notre 9 fait le boulot, une vissée qui termine sur les 5m (la perspective d’être père donne des ailes ?), saut de cabris, charge de rhinocéros, essai. Et là, première injonction de notre matt bien aimé qui, pas capitaine pour un sou, reflexione l’arbitre sur les hors jeu adverses. Laissons passer.
Nous campons dans le camp adverse, nos amis du comptoir tente une relance osée de leurs 22, malheureusement les doigts gelés enterrent dans l’œuf un magnifique 3 contre 1. Notre ailier de poche tity s’en saisit  et dit : On a eu de la chance. Tu l’as dit mon gars. 2-0
Il n’en fallait pas plus à nos adversaires pour se ressaisir et nous marquer au fer rouge par une démonstration avants, ¾, essai. Merde fait chier putain. A signaler que Archi avait déjà fait 2 retours sur le banc pour se reposer…  On est à la 30’ ça c’est du coaching
Dans ces moments il faut être solidaire et jouer simple Rudy la malice l’a bien intégré, se saisissant du calice il raffute et glisse ses petits appuis pour marquer un essai en coin.   3-1.

Mi-temps,  10ème intervention de notre centre  un tantinet tatillon sur l’esprit de nos adversaires auprès de l’arbitre. Et là c’est le drame, l’équipe quasi complète lui intime de manière très formelle « ferme ta gueule maintenant, ferme la ». Sans se démonter ce jeune freluquet poursuit ses ronchonnades pendant 5 minutes puis se calme, Ouf la crise de la 40aine est passée.
On reprend, même sérieux, même justesse, ça découpe sévère au centre. A l’aile nous avons droit à une envolée, enfin, plus une chevauchée fantastique amenant un magnifique essai d’avants. Le XV adverse jure mais un peu tard que nous allons payer, Surnombre en ¾ entrainant l’essai. 4-2, tout le monde suit ?
Le match se déroule dans un esprit de cordialité tout mesuré, un seul énergumène sort du lot (non non il n’est pas de chez nous) vite rappelé à l’ordre par notre ref.
Les comptoirs commencent à dominer et ce n’est pas bon, il n’en faut pas plus pour que Jésus descende sur le sève d’hévéa qui nous sert d’herbe, son apparition sera auréolée d’un essai en solitaire 5-2
3 essais d’écarts c’est beaucoup, mais nos joueurs n’en avaient pas assez, quand on joue le premier du championnat et qu’on le domine, il faut tout faire pour l’étrier, à ces mots notre centre préféré raffute encore et encore pour marquer un essai du bout du monde 6-2, score final.
Points positifs : des avants ultra solides, un bon arbitrage, des ¾ opportunistes
Points négatifs : un 10 qui a perdu ses mains par intermittence, les jambes des 3èmes ligne en mêlée perturbantes pour éjecter. Les côtes alpines ont souffert, peccato.
Petit regroupement à la fin, tout le monde est content, se congratule, ça fait bander
Retour dans les vestiaires, les douches nous attendent, tout le monde chante, certains annoncent des enfants, d’autres des litrons de vin pour le repas, le conflit des générations vous dis-je.
Merci aux Comptoirs, on vous rejouera avec plaisir et pas que sur le pré…
Max, serviteur appliqué mais sans surnom


samedi 12 janvier 2013

Gonfle Rugby Q



Match : Amical TEST MATCH
Lieu : Buc, the ravitailled by the corbeaux cocks park
Météo : temps idéal
Qualité du terrain : un billard
Effectif : 30 Rugby Q, 26 Cocks
Score : 7 – 2
Le rendez-vous était fixé dans notre fief de Buc que nous souhaitions garder inviolé.
L'adversaire était connu : Les Rugby Q, une équipe que nous jouons chaque année depuis de longues années et avec laquelle nous entretenons une saine rivalité sportive.
Le terrain était bon ; le temps gris mais sec.
Nous étions plutôt nombreux à nous être déplacés pour ce moment sacré du samedi matin où ,entre potes, nous combattons valeureusement contre des ennemis ovalistiques. Un arbitre de qualité était présent, votre serviteur gonflé du jour. Bref, tout était réuni pour un grand moment de rugby et pour sortir les Cocks of the Tiger de la spirale de défaite qu’ils connaissaient depuis le début de saison.
Pourtant, quelques minutes après le coup d'envoi, nos valeureux adversaires profitent d'erreurs défensives pour aller marquer un premier essai.
Les débats s'équilibrent ensuite jusqu'à la 25ème minute où nos démons resurgissent et nous prenons deux essais coup sur coup, dont le second sur le coup d'envoi du premier sans un seul placage réussi.
A la mi-temps, le score est déjà de 0-3 pour les Q. Sévère ? Non juste normal vu ce que les Cocks proposent dans l’engagement et l’envie et normal aussi vu ce que les Q proposent en jouant simple sur les extérieurs après de bonnes récupérations de balles sur les rucks et sur les fautes individuelles (en avant et pertes de balle en nombre) des Cocks, rabaissés d’eux-mêmes au niveau du coquelet...voire du poussin…
Le mot du capitaine est réaliste : problème de défense et d'investissement tant personnels que collectifs. Il semble clair que nos adversaires du jour en veulent plus que nous.
La seconde mi-temps voit nos adversaires prendre le large : même causes, mêmes effets.
Nous marquons néanmoins deux essais : un part Rudy, sur un départ au ras après une mêlée spontanée et un après un coup de pied à suivre de notre Ardécho préféré aplati par Trottinette qui récupère et fait jouer ses cannes. Sur la dernière action, nos adversaires nous plantent un contre assassin très bien joué à la suite d'un temps forts des Cocks.
Score final sans appel : 2-7.
Bilan de la bataille : une bien triste matinée.
Il faut nous ressaisir collectivement. Cela passera bien évidemment par un investissement personnel, notamment sur les placages mais surtout par une envie collective de jouer ensemble et d'agresser, au bon sens du terme, nos adversaires.
Sans ces ingrédients indispensables nous allons continuer à sortir frustrés de nos samedis matin. Les motifs d'espoir sont pourtant là : en effet, nous avons eu quelques bonnes séquences, une touche conquérante sur nos lancés et lancés adverses mais trop souvent le manque de rouages collectifs était flagrant.
Merci surtout aux Rugby Q pour cette nouvelle opposition qui leur permet de renouer avec la victoire sur les Cocks depuis 2ans de suite désormais, une bien belle prestation de leur part une nouvelle fois !

La semaine prochaine, ce sera le derby contre les Tempêtes, un match de poule important contre cette équipe toujours invaincue, pour lequel nous aurons besoin de tout le monde.
Bonne semaine à tous et à samedi.
La Mandale

Gonfle Drink Deam 12/01/2013




Samedi 12 janvier 2013 – Terrain de Buc – Les COTTS reçoivent la Drink Team

Après une semaine à rebondissement….un coup y’a match, un coup y’a pas match, un coup y’a entrainement, puis un coup y’a un autre match et du coup, c’est la panique pour avertir tout le monde…finalement, à 9h30 - une vingtaine de bites de tigres se retrouvent dans les vestiaires de Buc pour la réception  de la Drink Team, pour le premier match de 2013, notre tant attendue année de la Baise.
Les visages sont frais, très peu de sang dans le fond des yeux…. Les plus chanceux reviennent du ski pour certains, et de blessure pour d’autres. Le groupe est frais comme vos gonzesses quand elles rentrent d’une après-midi au spa à se faire tripoter le cul avec leurs copines pour 150 balles.
Frais comme un début janvier aussi : Le thermomètre affiche 4 degrés et notre arrivée sur le terrain est accompagnée d’une bonne pluie froide. Le terrain est gras comme une blague de Bigard, et le ballon est glissant comme la main de Dodo la Saumure dans une soirée Sofitel…. Oubliez les grandes passes et le jeu fluide, ça sera du rugby à l’anglaise, et ça tombe bien : la boue, nous on aime ça.
L’ambiance est sérieuse et concentrée. Les histoires de quéquette se font discrètes. Pas de causerie dans la chaufferie. Le groupe est uni. Les deux derniers matchs remportés par des COTTS sûrs de leurs forces, et disciplinés se font sentir : on n’est pas venu pour se faire emmerder.
Les équipes se réunissent en début de match autour de l’arbitre. Quel est l’enjeu de ce match ? Amical ? Officiel ? Trop tard, monsieur l’arbitre, on a mis nos maillots violet, les cerveaux sont débranchés. Ça sera un Amicofficiel. On s’en bat les couilles. On est là pour gagner.
Le début de match tourne au violet, comme vos sourires de raisin dans une soirée beaujolais. Vu le temps qu’il fait, c’est forcément à l’avant que la bataille se jouera.
On voit les premiers plaquages percutants dès que les visiteurs tentent de sortir du bois pour venir se mêler au combat. On s’installe tranquillement chez eux. Les centres adverses viennent tester la muraille tels des petites filles qui ont leur règles pour la première fois, et comme souvent, c’est Jérémy le papa qui distribue les tampons. Elles resteront, le plus souvent, dans leur chambre.
L’ouvreur d’en face évite donc les grandes ouvertures et on se fait arroser comme de vulgaires japonaises dans une soirée Bukkake.
Nous restons sereins et organisés dans les combats pendant les 30 premières minutes. Imparable en touche, nous dominons l’exercice, allant jusqu’à leur bousculer leurs propres touches.
Malheureusement, quelques mauvais choix dans les derniers mètres et des ballons qui tombent nous empêchent de concrétiser notre domination.  Medhi, dans une forme olympique, ira bien dans l’embut mais le ballon ne sera pas aplatit…
Sur la fin de première mi-temps, les blues viendront nous chatouiller plus régulièrement, notamment en trois quarts, où leurs combinaisons créent rapidement le surnombre. Sur deux ou trois actions on frôle la correctionnelle, puis d’un ingénieux coup de pied du 10 au-dessus de notre défense pour l’ailier, les visiteurs inscrivent le premier essai du match.
Sur la fin de première mi-temps, notre ouvreur voit le trou dans une ligne de trois quart adverse qui jouait très haute, et file seul grand champ. Malheureusement, il y avait 70 mètres à sprinter et notre ouvreur était un peu trop Corse pour  faire l’effort nécessaire.
1-0   à la mi-temps.
En seconde mi-temps, l’arbitre demande aux capitaines de jouer plus propre, car le premier épisode était entaché de petits pourrissages de ballons et fautes inutiles.
Nous nous réinstallons chez l’adversaire, et l’action se passe toujours à l’avant. ‘Ça pousse, ça pousse, ça va rentrer !’ Comme on dit dans les soirées apéro à Outreau (62).
Fabio, lancé comme un camion polonais sans boite noire, pénètre la défense adverse tel un jeune puceau dans un cougar, et vient installer les locaux dans les 22 adverse pour 15 minutes. Le Corse envoi un coup de pied millimétré au-dessus de la défense, notre ailier, dans le tempo, récupère et aplatit en coin, un essai construit avec élégance.  
La domination COTTS continue, et 10 minutes plus tard, Rudy, passé à la mêlée, sort un ballon du maul et va aplatir un deuxième essai dans un trou de souris. 2-1.
Il reste environ 20 minutes de match à tenir ce score, mais l’adversaire profite de notre déconcentration après nos efforts, et accélère le jeu. Ils s’installent chez nous et marqueront deux essais en ¾, avec leurs lignes systématiquement en surnombre : deux essais où ils ont eu juste à dérouler facilement. 2-3, et un samedi matin qui tourne en jus de boudin.

La fin de match est pénible. Le jeu se pourrit et il pourrit l’esprit du match : les mauvais gestes et insultes tombent. Même l’arbitre se fait rebaptiser. Mais nous étions trop frais et serein pour tomber dans la chamaillerie. On reste dans le match et ça paye : dans les arrêts de jeu du match, Rudy, encore lui, trouveras un nouveau trou de souris, dans lequel il laissera son nez de sosie de Pierre Mignoni, pour arracher le match nul : 3-3.
Troisième match sans défaite pour les COTTS, et la reprise de 2013 s’annonce encourageante pour une équipe qui monte en puissance. Objectif pour la suite: être plus méthodique pour concrétiser nos nombreuses phases de domination.
Merci à la DrinkTeam pour avoir pu se libérer juste à temps et ainsi nous proposer une bonne confrontation de début d’année 2013 qui a permis à tout le monde de se dérouiller.. !
Biniouze méritée.
Messieurs, je vous souhaite une bonne semaine.
Kenavo
Julien a.k.a La Mine.