samedi 10 décembre 2011

Cocks Of The Tiger - All Pinks (10-12-12)

Match : "Cocks of the Tiger" - "All Pinks".
Lieu : "The Ravitailled by the Corbeaux Cocks of the Tiger's Park".
Météo : Fraîche et ensoleillée.
Qualité du terrain : Excellente.
Effectif : 17 "Cocks of the Tiger".
Score : 0 - 5.

C'est donc lors de ce weekend de Saint-Nicolas, que les « Cocks of the Tiger » ont eu l'honneur de recevoir sur un pré magnifique, et au coeur de l'été austral, une équipe des « All Pinks » harmonieusement composée de vieux briscards assoiffés de sang et de jeunes loups techniquement au dessus du lot.
L'équipe locale fortement diminuée en nombre (16 voire 17 joueurs à la suite de l'arrivée d'Archi et de la Gâââle), mais pas en envie, dût faire appel à des pigistes de luxe chez les gros et, turgescent de fierté, votre serviteur s'est employé avec une excentrique manière au délicat exercice du lancer de pralines en touches, faisant appel à chaque instant aux quelques conseils d'alcooliques des habituels titulaires, j'ai nommé Roncero et Cap'tain.
L'échauffement fut dynamique et les fiers violets se sentirent tout de suite impliqués, s'auto-disciplinant lors des phases d'exercice de lancement de jeu où les centres et les troisièmes lattes s'envoyaient déjà au contact tels les Lapons sur les bébés phoques.
Le coup d'envoi fut donné avec le soleil dans le dos, qui somme toute, fort agréablement, fut présent pendant toute la partie.
Est-ce le surplus d'envie, ou la difficile mise en place tactique, conséquence du caractère inédit et pour le moins original de la composition de l'équipe des « Cocks of the Tiger », mais dès le début du match, les « COTT » furent sanctionnés d'un essai, bien amené par les trois-quarts « Tout Roses ». Ensuite, nous assistâmes au réveil de la discipline dans le combat des avants « COTT » qui imprimèrent leur puissance et leur rythme pour apporter le jeu dans le terrain des « All Pinks », sans toutefois pouvoir placer des attaques en groupe : les percées de Jérémy « Touf' » ne furent pas assez suivies, et trop peu nombreuses furent les attaques lancées. La conséquence fut inévitablement l'exposition aux contres adverses qui furent le talon d'Achille de notre équipe et la sanction ne se fit pas attendre, avec 2 essais à 0 à la mi-temps.
Mais revenons sur un point essentiel : la tactique en touche. Si l'on connaît le fameux « planter du bâton » de J.C. DUS, que dire des lancement de « dragées Fuca » (dixit « Newbit ») de Señor Maxence (c'est moi, c'est pour ça que je me suis auto-surnommé « Señor » !), qui alterna le lancer sur le deuxième sauteur, alors que l'annonce concernait le premier, et, fort perfidement, se délecta de lancer la balle pour le premier sauteur, alors que, voyant que j'étais complètement ivre, le capitaine, les yeux injectés de sang, me hurlait : « Deuxième sauteur, abruti ! ». Pourtant, j'avais tout de même fait trois lancers d'essais à l'échauffement, tous trois couronnés de succès, ce qui n'est pas donné à tout le monde, HEIN FABIO ?
Mais le demi-litre de muscadet que je m'envoyai derrière la cravate juste avant le début de la rencontre eût raison du peu de lucidité qui me restait. Et là je m'en suis remis aux conseils du Celte (dit « Paddy », dit « Boit-sans-Soif », dit « L'Équarisseur de Homards », dit « J'avale pas à moins de 4% ») qui me conseilla de lancer l'ovale comme une balle de football. Touché dans mon orgueil, je me suis donc appliqué à soigner les lancers comme on savoure une femme de footballeur égarée dans la troisième mi-temps d'un match de rugby folklo en déplacement : droit au but et pas de caresses sur les potos. 
Suite à cet aparté dont j'emprunte la mégalomanie au corps présidentiel des « COTT », et aux bites de « Rémynator » et de « La Kalach' » (respectivement rotor et stabilisateur arrière d'hélicoptère), retournons au pré, où la bergère est plus docile. La deuxième mi-temps emprunta à la première la même physionomie, c'est à dire une domination territoriale des « COTT » qui ne purent convertir les occasions ou les attaques. La fatigue n'aidant pas en cette semaine où même le Top 14 ne supporte pas le calendrier (3 matchs en 8 jours, chapeau bas pour les « Cocks of the Tiger » tout de même !), nous nous faisons sanctionner sur les rucks, et leur 13, infauchable et à la lecture du jeu extraordinaire, nous sanctionne à lui tout seul par deux fois. L'essai de fin de match reste somme toute anecdotique tant le combat et la défense dans les rares phases de domination des « All Pinks » furent annihilés par la persévérance et la discipline des « COTT ».
5 à 0 au final, mais comme l'a rappelé le capitaine en fin de match, on s'en est pris une belle, mais on a pu se regarder en levant les yeux. Jérémy, t'inquiète, on trouvera une solution pour te suivre avec efficacité dans tes raffuts endiablés, et pour les autres, comme j'aime à le dire parfois, « On a bien fermé nos gueules et on s'est particulièrement bien amusés ».
En conclusion et comme l'a dit Béné, c'est parfois à 15 ou 16 qu'on fait les meilleurs matchs. Dans l'envie en tout cas, ce match est sur le podium de cette demi-saison. À samedi pour peaufiner tout ça et bonnes fêtes à tous, à vos épouses, à vos maîtresses et à vos travelos. Faîtes-vous bien fourrer la dinde pendant les fêtes pour péter le feu à la rentrée !
Grassement.

Signé : Señor Maxence, jouissivement empalé sur Rémynator...

mercredi 7 décembre 2011

Gonfle Gringalets vs Cocks Of The Tiger

Match : "Gringalets" - "Cocks of the Tiger".
Lieu : Stade Jean Guimier - 107 Avenue Pablo Picassiette - 92000 Nanterre.
Météo : Fraiche et venteuse.
Qualité du terrain : Gras, voire boueux par endroits.
Effectif : 15 "Cocks of the Tiger" + 3 en seconde mi-temps + les fiancées de "How Much I" (MISSIOUX) et "Jack" (PESCIA) réchauffées par Grib et Rémynator qui, pour l'occasion, avaient fait semblant d'être blessés !
Score : 1 – 3.

Un mercredi soir, à Nanterre, un match exceptionnellement en nocturne pour les « Cocks of the Tiger » davantage habitués aux fraicheurs des samedi matins… D’ailleurs la collecte de l’effectif n’a pas été une mince affaire tant pour les « COTT » que pour nos hôtes du jour, les « Gringalets ». Deux équipes, justes en nombre, mais deux équipes ayant envie de produire du jeu avec panache. Les conditions climatiques de l’après-midi pouvaient laisser croire à un match terni par la pluie et le vent, mais seul le terrain imbibé d’eau et le vent étaient de la partie. Un terrain gras, un terrain lourd, un terrain qui colle aux dents…
L’équipe de départ des « COTT » est entachée des absences de la famiglia Roncero (qui n’arrivera que pour les 2ème et 3èmes mi-temps… Étonnant, non ?) et est donc contrainte à présenter une composition atypique sur certains postes : Tullius en 1ère ligne, Aymeric (la fiancée cachée de Fum qui, pour l'occasion, fit son « coming out ») en 1er sauteur, Sécateur (c'est à dire moi, le Merveilleux, le Sublimissime) en 2ème centre, Paddy en 8 (Ouarf, ouarf, ouarf !)… Bref un peu de nouveauté qui ne peut pas faire de mal !
Le temps pour Tonial, arbitre des débats, de rappeler les quelques règles afin que tout se passe bien et le coup d’envoi est lancé par les « Gringalets ». Un début de match plutôt à l’avantage des « COTT » qui multiplient les temps de jeu devant, pour autant bien contré par une solide défense des « Gringalets ». Le vent soufflant à l’avantage des « COTT », en cette première période, ils s’en remettent au fantastique jeu au pied de La Kalach’ pour occuper le terrain adverse. A noter, sur son  deuxième coup de pied, une touche de près de 60 mètres trouvée dans le camp adverse. Un vrai coup de pied de mammouth !
Les 10 premières minutes de jeu sont surtout marquées par une bonne conquête en touche des « COTT », mais également par leur manque de rigueur sur les rucks, notamment en raison d'un flagrant manque de soutien, qui leur valent pénalité sur pénalité, permettant ainsi aux « Gringalets » de prendre de l’air.
Cependant, les gros « COTT » se sentent forts et re-multiplient les temps de jeu devant, alternés par quelques lancements au large. L’option « devant » se montre la plus payante et, au quart d’heure de jeu, un bel essai collectif est conclu par Cartouche à la suite de plusieurs pilonnages de la défense des « Gringalets ». 0 – 1.
Le vent aidant, le jeu au pied et la conquête en touche seront les maîtres mots des « COTT » en cette première période.
Il faut ensuite attendre la 23ème minute pour que les « COTT » fassent le break, fruit de leur bonne conquête et présence dans le camp adverse… C’est Fum qui part petit côté après un regroupement sur la ligne des 22 « Gringalets »… pardon, c’est Fum qui part petit côté dans un numéro d’équilibriste et d’appui-reprise d’appui et de raffut et de cadrage débordement pour voler jusqu’à l’en-but ! 0 – 2.
La fin de cette mi-temps s’achève sur de nouvelles pénalités contre les « COTT », un peu moins rigoureux sur les rucks que les « Gringalets ».
En deuxième période, le vent est désormais à l’avantage des « Gringalets » et cela se ressent tout de suite car ils campent pendant les premières minutes dans les 35 m des « COTT ». Les « Gringalets » en profitent pour trouver de bonnes touches dans les 5 m mais ne parviennent pas à passer les barbelés « COTT » bien resserrés. S’ensuivent, cependant, des pénalités pour hors-jeu. Demandant une mêlée à 5 m, les « Gringalets » pensent alors pouvoir franchir la ligne et ainsi recoller au score. Un départ du 8 puis une passe au 9 et La Kalach’, tel un suppositoire réticent, vient coller une cartouche au 9 des « Gringalets ». Ce dernier tergiverse sa passe au 10 qui lui-même tente la passe au premier centre. Touf et moi, Sécat « The Marvelous » ont bien senti le coup et c’est Sécat (j'adore parler de moi à la troisième personne...) qui intercepte et part en contre… 80 m à parcourir jusqu’au poteau de corner mais Sécat n’y a pas cru et, à 60m, il repense à ce que l’on dit lors des ballons portés devant : « Petits pas, petits pas, petits pas ! »… suffisant pour permettre au 15 des « Gringalets » de revenir sur lui (c'est toujours de moi qu'il s'agit, pour ceux qui ne suivraient pas...) et lui faire perdre la balle sur un en-avant… On ne retiendra que la bouffée d’air que cette interception a donnée aux « COTT » qui étaient acculés sur leur ligne d’essai…
Les « Gringalets » ne veulent pour autant pas s’avouer vaincus et arrivent à retourner chez les « COTT » mais, malgré tout, la suite des débats reste à l’avantage des « COTT » qui livrent un fort beau combat devant et retrouvent les fondamentaux de leur jeu : les cocottes. À force de percussions, de déblayages, les « COTT » arrivent une nouvelle fois à lancer le jeu petit côté, ce qui permet à Touf de franchir de façon décisive la ligne d'avantage adverse et aller scorer pour la troisième fois. Un beau travail des gros qui a permis ce décalage et concrétisé une bonne domination. 0 – 3.
Dès l'engagement suivant, un manque d'entente entre les réceptionneurs sur le ballon haut, puis une relative lenteur à s'en emparer lorsqu'il se trouvait au sol, permet aux « Gringalets », très opportunistes, de s'en saisir et d'aller le porter derrière notre ligne d'essai. 1 – 3.
Cependant, la fin du match se déroulera dans la moitié de terrain des « Gringalets », mais ces derniers resteront vaillants en défense et le score ne bougera plus, malgré une dernière pénalité au cours de laquelle on vit, en l'espace de 5 secondes, Matthieu, Guillaume et Robin CHAMBON (pour les intimes, Roncero 2, Roncero 1 et Le Puceau) s'envoyer plein fer vers la ligne d'en-but adverse, sans parvenir toutefois à la franchir.
Merci aux « Gringalets », premiers en touche à la fin de match, pour leur belle opposition malgré les conditions et les effectifs amoindris, et encore merci à eux pour leur accueil de troisième mi-temps.
Merci à Tonial pour son arbitrage impeccable (tu passeras prendre ton chèque...)
Merci, de la part de Grib et Rémynator, aux fiancées de "How Much I" et "Jack" pour leur présence en tant que supportrices, et, surtout, leurs incroyables aptitudes à "réchauffer les corps"...
Merci à Aymeric qui nous a bien aidés sur ce match.
À noter la blessure de Jaybee : entorse du poignet. Il n'aura qu'à changer de main pour se branler.

Signé : Sécateur, avec Rémynator qui lui enfonce des doigts partout où il peut...

samedi 3 décembre 2011

Rocstars - Cocks Of The Tiger (03-12-11)


T° : en fait je ne sais pas, mais frais !!
Météo : clémente pour un Breton, rude pour un Sudiste. En gros une belle pluie, quasi continue.
État du terrain : Gras, un vrai petit duvet pour plaquer fort.
Rendez-vous donné à 09H00 à la  Porte-Maillot, tout le monde est présent ! Non, je déconne, depuis quand tout le monde est à l’heure ? Et non, personne ne se caille jamais pour attendre les retardataires...
Au final, en voiture Simone et direction Gif-sur-Yvette, lieu de l’affrontement du jour contre les « Roc Stars ».
L’ambiance du vestiaire est calme, pas un mot plus haut que l’autre. Quelques vannes fusent de ci de là. A croire que la tempête s’annonce ! L’échauffement est appliqué, tous les « Cocks of the Tiger » sont soudés, regroupés. On sent le collectif pousser chacun des COTT à donner le meilleur de soi-même. Le discours d’avant-match est clair : se faire plaisir !
Les deux équipes du jour sont appelées au centre du terrain pour les consignes de l’arbitre du jour, Tonial (accompagné de sa charmante pompom girl Clara MORGANE, qui espérait apercevoir la turgescente protubérance de Rémynator le Lyonnais). Une ligne de COTT se forme pour faire face aux adversaires du jour. La pression est à son comble ! (Je ne parle pas de celle due à la pompom, ni même de celle à la sortie du fût !)
Revenons-en aux faits :
15 « Cocks of the Tiger », 15 « Roc Stars », et le coup d’envoi est donné !
L’engagement est total dès le début ; cependant, une légère domination territoriale des « COTT » est à noter. Le jeu est beau à voir, ça percute, une fois, deux fois et puis ça ouvre allant même jusqu’à l’aile ! Pour un jour de pluie c’est un détail remarquable.
Les « Roc Stars » distillent de fort beaux coups de pied, pour faire reculer les « COTT ». Fum, arrière du jour, se fait joliment remarquer en offrant un belle prestation.
Alors que les 15 « COTT » attaquent, une interception des « Roc Stars » rondement menée aboutira au bout de 10 minutes de jeu, au premier essai de leur part. 1 – 0.
Les actions s’enchainent, les avants « COTT » sont rudes au combat, percutent, pénètrent, déblaient à tout va.
La réaction « COTT » ne se fera pas attendre, et Oui-Oui ira jusqu’à l’en-but porter le score à égalité car les « Roc Stars » ont été obligés de céder sous la pression des phases de pick-and-go. 1 – 1.
On sent que le plaisir est au rendez-vous, les mots d’avant-match ont fait mouche. Sur leur élan les « COTT » continuent de pousser, les ouvertures sont belles, mais les « Roc Stars » ne s’en laissent pas compter : ils bataillent dur. Mais pourtant pas suffisamment pour éviter le deuxième essai « COTT » après une percussion et une extension de bras de Grib. Après la cuisse, il a failli se claquer les bras tellement il les a allongés ! Encore un très gros travail de pick-and-go qui permet de prendre l’avantage au score. 1 – 2.
Peu après, la mi-temps est sifflée. Tout n’est pas parfait mais la détermination à en découdre en deuxième période se lit sur tous les visages.
Aussi, dès la reprise, alors que les « Roc Stars » ont le ballon, Touf monte en pointe pour faire une superbe interception. Les percussions de la première mi-temps portent leurs fruits, ils sont 4 à vouloir le plaquer, ce qui lui permet de les fixer et d’offrir le ballon à votre humble serviteur pour finir le travail et aller aplatir le ballon au milieu de poteaux ! (ça sert à rien, mais, l'espace d'un instant, j'avais intégré l'enveloppe charnelle de Vincent CLERC et je me croyais en Top 14 !). 1 – 3.
Les minutes suivantes furent dures pour tous les « COTT », qui s'étaient sentis un peu trop beaux sur ce coup-là. Les « Roc Stars » sont remontés et enchainent les attaques, pendant 20 minutes au cours desquelles les « COTT » subissent mais ne rompent pas. Malheureusement, ça ne s'est pas passé tout à fait comme ça. La réalité est tout autre, car, au bout du compte, les « COTT » encaissent un essai. 2 – 3.
La fin de match est un véritable combat, les « COTT » vont chercher au plus profond d'eux-mêmes pour tenir la baraque. On notera quelques maladresses, mais aussi des ballons arrachés qui firent beaucoup de bien et permirent de revenir dans le camp « Roc Stars ».
C’est donc sur ce score de 3 essais à 2 que les « COTT » signent leur deuxième victoire en trois matchs. Les têtes se relèvent, la fierté « COTT » se fait entendre dans les vestiaires ! On ne dira pas ce qu’il y a dans le bois !
Un grand merci aux « Roc Stars » pour leur excellent état d'esprit et surtout pour leur accueil. Sympa le sandwich avec la bière à la fin !
Merci aussi à Tonial dont l’arbitrage, toujours impeccable, est proportionnel au montant du chèque que nous lui avions discrètement remis pendant l'échauffement.
Et félicitations aux « COTT » pour cette victoire qu’ils sont allés chercher en terrain adverse.

Signé : Jaybee, avec l'assistance de Rémynator qui, pour une fois ne lui léchait pas l'anus pendant la rédaction de ces lignes.

samedi 26 novembre 2011

Cocks Of The Tiger - XV du Steak (26-11-11)


Le rendez-vous était fixé à 09H45 à Buc. Pour être tranquille, certains, comme votre cher acolyte, prirent la route aux alentours dès 09H30, sereins quant à leur heure d'arrivée car s'en remettant au flair "infaillible" du “Grand Nico”. Notre périple nous amena sur l'A 13, le tunnel de l'A 86 étant fermé suite à un déminage. Étaient-ce les prémices d'une désorganisation ? L'avenir nous le dira... En raison de l'incompétence de notre boussole et de son goût très prononcé pour les balades champêtres, la famiglia (los “Ronceros”, “Grand Nico”, et moi même) arriva avec un léger retard. En effet, nous dûmes nous arrêter à l'orée de chaque forêt pour laisser le plus grand d'entre nous se "dégourdir les pattes". "Vidé" furent les propos alors utilisés par cet amoureux du grand air et des espaces intimes. Nous mîmes alors quelques minutes à comprendre que la forêt n'avait evidemment plus de champignons et qu'il était donc rentré bredouille. 3 ou 4 camionnettes plus tard, et un Grand Nico de plus en plus léger, nous arrivâmes donc vers 10H15 (à l'heure quoi !).

“Grand Nico”, l'esprit vif, nous fit justement remarquer que le soleil n'était pas vraiment au rendez-vous ; nous nous en doutions les conditions de jeu n'allaient pas être au rendez-vous. “Roncero 1” constata que le terrain, humide mais "dodu" (dixit un illustre capitaine...), allait être propice aux fautes de mains, élément très important pour la suite des événements.

Passée la joie de tous se retrouver suite à la victoire laborieuse obtenue la semaine précédente, “Président” prit les choses en main dans le vestiaire. Il prit soin de motiver chacun de nous à sa façon. Remontés comme des couscoussières, nous attaquâmes l'echauffement avec la bave au bord des lèvres et l'envie d'en découdre. Les “Ronceros” et “Califabio”, composant la première ligne appelée à débuter le match commençaient à choisir par quel steak ils allaient commencer leur travail de précision. “Grand Nico” partageait ses exploits matinaux avec un “Bolino” interessé en seconde ligne. Les troisième-ligne-ailes, “Sécateur” et “Paddy”, deux Celtes au physique élancé, se preparaient à deguster du haggis. En numero 8, votre humble serviteur, qui trouvait enfin ses qualités reconnues. Bien que n'étant pas un habitué du poste, je devais pouvoir m'en sortir grace a ma devise :”Sans équipe on n'est rien, sans envie on ne fait rien !” (citation empruntee à un grand ancien des “Cocks”...). Telle était la liste des intellectuels férus de poésie appelés à débuter les hostilités. Derrière, la composition était plus habituelle, avec “Président” au poste de demi-de-mêlée, tacticien, cerveau, meneur, responsable du jeu au pied, aboyeur, rabatteur de brebis égarées, véritable mère-poule de l'équipe. “La Kalach” était placé en dix en charge du reste de l'organisation du jeu. Les centres, “Fum” et “Ardécho”, répétaient leurs gammes : passe à droite, passe à gauche, course, rien n'était laissé au hasard. Aux ailes, “PimPim” et “Bene” se préparaient aussi : pull, écharpe, bonnet, c'est bon ils étaient prêts pour le match. Enfin Romain, dit “Roro les doigts d'or” dans les milieux autorisés, s'entraînait d'arrache-pied lui aussi. Il le savait, avec ces conditions de jeu et des adversaires sentant le vice et la vaseline, il allait être mis à contribution.
Les “Cocks of the Tiger” comme d'habitude, étaient venus nombreux pour le déjeuner. Au menu, c'était tournée générale de steaks bien saignants pensait-on !... Les remplaçants se tenaient prêts. Les choix avaient dû être durs pour le capitaine.

Le match debuta, les XV “Cocks of the Tiger” pensaient être prêts à en découdre. Mais, après 10 minutes d'errements collectifs, un premier essai, opportuniste, et un deuxième, de fort belle facture, marqués par le “XV du Steak” mettaient les “COTT” à deux longueurs de leurs adversaires. Le match promettait d'etre long... Inutile de railler tel ou tel joueur : l'esprit guerrier n'était pas présent ! Les problèmes n'étaient pas individuels mais collectif et c'est bien par le collectif et par l'envie que nous pourrions trouver notre salut. (1-0 pour Marseille, il me semble pouvoir distinguer les lettres r-u-d-y sur les lèvres de L.Rémy...). Les mots doux à notre égard prononcés par notre charmant “Président” trouvent leur echo, l'equipe fait preuve de plus d'envie et de solidarité. Les assauts répétés de nos avants emmenés par un grand “Califabio”, un “Bolino” remonté (peut être les effets du récit des péripéties matinales de “Grand Nico”), des “Ronceros” surmotivés, ...le tout complété par des trois-quarts joueurs et réactifs avec Rudy “Ardécho” dans le rôle de moteur. Nous marquons nos adversaires. Ce qu'ils pensaient être un samedi tranquille allait se révéler être un samedi agité. La domination des “COTT” se concrétise avec un essai somptueux de “Bolino” venant conclure un mouvement collectif d'envergure. Malheureusement, l'arbitre, très bon au demeurant, en décida autrement ; le scandale est évident mais l'équipe fait preuve de maîtrise et garde son calme, plus décidée que jamais à recoller au score. La premièr mi-temps s'achève ainsi, avec des “COTT” conquérants et pleins d'envie, et un “XV du Steak” qui agit plutôt en contre.

Marseille mène 2-0 et c'est la mi temps pour les “COTT”. “Président” opèree les changements annoncés au début du match. Les remplaçants permettent aux “COTT” de retrouver plus d' envie et de vice. En effet, Christophe alias “Le Corse”, Jean, alias “How Much I”a peu près sobre (le régime 2 bouteilles de whisky + 1 bouteille de vodka semble enfin porter ses fruits...) pour une fois et “Torero” notamment font leur entrée ! Les autres remplaçants aussi ont la bave aux lèvres !

La deuxième mi-temps démarre, les “COTT” ont retrouvé leur hargne habituelle et la foule est en délire. Rudy est en transe, il se commande un maillot de la meilleure équipe, l'”O.M.”. Pendant cette mi temps, les deux temps de jeux sont de rigueur ! Les plaquages sont virils mais corrects. Après un beau mouvement collectif où tous les joueurs “COTT” ont touché le ballon, Matthieu alias “Zoc” aplatit un bel essai en coin.
La reste de la mi temps,voit le “XV du Steak” acculé dans son camp, fatigué et marqué (mention spéciale pour “Torero” et sa caresse posée sur un adversaire qui a eu le malheur d'avoir la balle, il semblerait par ailleurs que ce dernier ait oublié une ou deux côtes sur le terrain...). La victoire ou le match nul étaient à notre portée, mais il nous a manqué ce petit quelque chose, ce petit supplément de réussite ou d'adresse qui, à n'en pas douter, ne nous manquera plus dans les semaines à venir.

Bilan du match :
Très belle victoire de l'”O.M.”.
2 essais à 1 pour les joueurs du “XV du Steak” qui méritent leur victoire, pour avoir su concrétiser leurs temps forts et défendre avec acharnement pendant toute la seconde mi-temps. Et surtout une grosse pensée pour Grib : reviens-nous vite !
Ah ouais, y'a quand-même quéqu' chose : en se faisant prendre presque toutes les balles en touche par des gars qui font 20 cm de moins que nous, on en arrive à avoir l'impression que nos trois-quarts n'ont presque pas eu de ballon propre pour attaquer. À méditer...
Arbitrage impeccable et autoritaire, sans autoritarisme pour autant.

Messieurs, savez-vous ce qu'il y a dans le bois ?

Signé : Le Puceau, avec Rémynator qui lui lèche le lobe de l'oreille...

samedi 19 novembre 2011

Gonfle Old Hirelings VS Cocks Of The Tiger

Météo : Soleil et air pur, le rêve !
Qualité du terrain : Excellente.
Effectif : Plein de "COTT" et beaucoup moins de "Old Hirelings"

En ce jour automnal du 19 Novembre 2011, un terrain déjà fumant de brume attendait les deux équipes  en tout cas pour ceux qui arrivèrent tôt au stade ! Le soleil brillait déjà haut quand le  coup d'envoi fut donné. Les « Old Hirelings », dont l'effectif était relativement faible, pas en qualité bien sûr, mais en quantité (17) et leurs invités du jour, les « Cocks of the Tiger », au nombre de 28, étaient prêts à se donner pendant 80 minutes pour profiter de cette belle journée.
Les dernières paroles d avant match ayant semble-t-il porté leurs fruits, les « COTT » débutèrent le match avec agressivité et entrain, repoussant les attaques répétées de leurs adversaires et notamment de leur pack, enclin à en découdre. Après quelques minutes, les « COTT », nullement effrayés par la couleur noire des « Old Hirelings », prenaient la mesure de leurs adversaires et séjournaient dans leur camp après quelques cocottes appuyées. La ligne arrière profita alors des balles propres distribuées par Julien « Président » et notre cher Jérémy « Touf » s enflamma, prenant l intervalle avec détermination et après deux raffuts, s en alla planter le premier essai au pied des poteaux. 0 1.
Les « COTT » prenaient petit à petit confiance  peut être trop d ailleurs. Ils multiplièrent les attaques de feu profitant notamment de la vivacité de notre Rudychon « L'Ardécho » ; néanmoins, les « Old Hirelings » défendaient chèrement leur peau. Les « COTT » tutoyèrent la ligne de touche à plusieurs reprises et déployèrent leur jeu sur les ailes jusqu à la mi-temps, essayant vainement de concrétiser leur domination territoriale. Le relatif manque d envie, la précipitation et quelques fautes de placement furent sans aucun doute à l origine de ce manque de réussite.
La deuxième mi-temps permit de faire tourner l effectif, et certains « COTT » jouèrent même les remplaçants de luxe pour les « Old Hirelings ».
Au bout de longs efforts, le deuxième essai fut aplati par Alexandre « Flying Man », après un superbe débordement de quarante mètres sur l'aile droite, concluant le bon travail des « gros ». 0-2.
C est alors que les « Old Hirelings » resserrèrent les mailles du filet et profitèrent d un réel endormissement des « COTT » pour aller marquer leur premier essai dans l en-but de leurs invités (Ah, les rustres!). 1-2.
Peu après, les « COTT » se réveillaient enfin, grâce à la fraicheur apportée par certains joueurs, pour à la fois repousser et malmener l adversaire. Malgré le claquage de « Grib » (qui, pour l'occasion, avait abandonné son équipe rouge et jaune et a ainsi pu constater, en tant que capitaine, que notre rythme de jeu est beaucoup plus élevé que celui de son club de coeur...) et le fait que le pack des « COTT » changea significativement de poids  les avants « COTT » reprenaient le dessus et facilitaient l extraction de plusieurs ballons, dont celui qui fut saisi par Arnaud « Le Sécateur » qui, tel l éclair, s engouffra, tout seul, dans la défense adverse pour maquer un essai façon super 14, en plongeant avec des tombereaux de frime, sourire face à la caméra et poing rageur, car, bien sûr, son fils était venu assister au match. Comme quoi, on peut être violeur d'enfants et soigner son image... 1-3.
La fin du match se soldait par un dernier essai du 12 des « Old Hirelings », lequel sut profiter d un ultime excès de confiance des adversaires pour filer tout seul dans l en-but des « COTT » sans même être décoiffé. 2-3.
En conclusion, un beau match avec du soleil, ainsi que de l envie et de la solidarité de chaque côté : on en redemande !
Merci aux « Old Hirelings » pour leur excellent état d'esprit, pour leur combativité, et pour avoir également accepté d'accueillir dans leurs rangs certains d'entre nous.
Merci également aux deux arbitres qui ont officié avec compétence et impartialité.
Merci à tous les « Cocks of the Tiger » qui se sont déplacés, qui ont apporté leur bonne humeur dans leur sac et qui ont su pardonner les quelques errances de Rémynator, coach du jour, dans le difficile exercice qui consiste à décider du remplacement de tel joueur par tel autre au moment opportun.
Rémynator, d'ailleurs, qui présente ses excuses les plus sincères à Benoît « Bene », fidèle parmi les fidèles, et qui n'est même pas entré sur le terrain, cantonné dans le rôle d'arbitre de touche pour n'avoir pas vociféré et suffisamment signalé sa présence. Cela ne se reproduira plus, c'est promis.

Signé : Big Foot, avec Rémynator qui lui soufflait dans le cou pendant la rédaction...