samedi 15 décembre 2012

Gonfle Canal+ 15/12/2012




Gonfle du match Canal + vs. Cocks of the Tigers

Score : COTT vainqueur par 3 essais à 1 (« et alors on vous entend plus chanter là ?? » je vous laisserai reconnaître l’auteur de ses propos)

Samedi 15 décembre 2012, 9h30 (à peu près vu que je me base sur le fuseau horaire de notre cher ami « puceau » dit le coucou Suisse, ou le GMT+25), les teints sont plus ou moins blafards et les foies chargés. Bref, les Cocks sont prêts relever le défi.

Pour mémoire, le dernier affrontement entre les deux équipes avait laissé un léger goût amer et une envie de revanche aux « bleus » du jour, Monsieur l’arbitre (2e mi-temps) ayant manifestement un léger problème de distinction des couleurs, et des fautes au sol.

L’ambiance dans le vestiaire est à la détente, Jaybee essaye tant bien que mal de se rappeler de sa soirée de la veille et de la raison de la désolidarisation de la couture centrale de son pantalon, les demoiselles ayant eu droit à cette démonstration de force de la part de l’esthète sont toujours suivies par la cellule psychologique du Sofitel.

Giulio impatient de satisfaire sa soif de sang proposa délicatement à ceux déjà changés de se retrouver sur le terrain pour partager une coutume très personnelle dont je n’ai pas bien compris les tenants et les aboutissants, n’étant familier de la langue de Dante et de Carla Bruni. Ça ressemblait à un « Ceux qui sont prêts, on va sour le terrain et on s’encoule ». Merci Giulio, mais je passe.

Juju prît la parole. Après 10 min de remobilisation l’équipe était fin prête à rejoindre le pré vert, gras et humide.
La météo de la journée ne nous aurait laissé aucune excuse, l’équipe démarra l’échauffement avec sérieux et concentration.

Après quelques lancements de jeux travaillés, tant chez les avants que chez les 3/4, première surprise : pas d’arbitre. L’arbitrage sera donc assuré par un membre de chaque équipe, mais séparément sinon c’est le bordel.

Au cours de la première mi-temps, les avants ont chaud et se dépensent, les ¾ ont froid et peuvent admirer la détermination et les impacts de leurs coéquipiers.
Une nette domination est à accorder aux avants du COTT, qui sans les fautes répétées de leurs adversaires auraient pu marquer plus.
Peu importe, sur une énième touche, le maul des avants du COTT se forme et envoie Grib à l’essai. Les avants commencent à se brancher doucement, et Giulio perçoit un doux son de mandoline qui va très vite l’inspirer. Peu de temps après cet essai les joueurs du COTT refond le siège chez leurs adversaires.

Sur un nouveau regroupement, un mal faisandé habillé de noir décide à nouveau de subtiliser en toute illégalité le ballon bien au chaud entre les couilles et le front de notre pack.  Bien mal lui en a pris. Ce dernier a pu goûter à l’insatisfaction de Giulio assisté par Guido, et sa délicatesse légendaire, et au châtiment qui allait avec. Après avoir visité les sommets des Alpes Italiennes et aperçu quelques étoiles, le capitaine de l’équipe Canal+ imposa une pause salon de thé à notre arbitre et aux quinze joueurs adverses. Les avants ont pu ainsi se refroidir un peu, et les ¾ encore plus.

Sont à notées au cours de cette mi-temps quelques belles combinaisons d’avants, avec une sortie de mêlée du 3e ligne centre pour le demi mêlée remise intérieur au 3e ligne aile, celle-là on pouvait leur faire toute la journée ils ne l’ont jamais comprise. A noter également une belle forme de Puceau, et une certaine solidité dans les cervicales du demi d’ouverture adverse qui a réussi l’exploit de toucher le milieu de son dos avec l’arrière de son crâne. Puceau devra réitérer son régime de veille de match (2 bouteilles de vin espagnol) à chaque confrontation dorénavant.

1ère mi-temps : énorme travail de sape des avants.

Consigne de la 2e mi-temps : à l’aile la vie est belle.

C’est sur ce mot d’ordre que l’équipe repartit de plus belle au combat.
La 2e mi-temps permit ainsi à nos ¾ de se dégourdir un peu les jambes, et à Jerem d’infliger ses charges dévastatrices à son adversaire du jour, qui  doit toujours se demander ce qu’il faisait là ce jour-là.
Cette mi-temps sera le théâtre d’une domination de l’équipe des Cocks, tant devant que derrière, en attaque comme en défense. On peut le dire sans se tromper, jamais l’équipe n’a été inquiétée.

Dans le désordre, même si ça rapporte moins :

Krishna y est allé de son essai en débordement, source de litige entre les deux équipes, l’une le voyant en dehors des limites du terrain et l’autre facilement 10-15 mètres à l’intérieur. L’arbitrage vidéo maison nous donna raison (‘con).

Sur un regroupement devant la ligne des Cocks, alors que le ballon était en notre possession, Canal+ arrivait  à subtiliser la gonfle et allait marquer son seul essai de la rencontre…

Après un changement tactico-thoracique, la Kalash’ du laisser sa place et la ligne de ¾ décala en rang d’oignons.
Quelle surprise pour le ¾ de Canal+, qui fort de son coup de boutoir assené en premier mi-temps alla s’empaler sur Jerem lancer comme un frelon. A l’école de rugby on appelle ça l’exercice « Caramel mou/caramel dur », comprenez Caramel mou : plaquage défensif qui consiste à se laisser tomber en arrière avec l’adversaire, Caramel dur : Jerem.

Au bout de 30 minutes passées sur leur 22m, une inspiration géniale du capitaine du jour envoya le p´tit nouveau, votre serviteur, à dame. Action ponctuée par un écrasage de main en bonne et due forme (néanmoins accidentel) de Jerem sur ma personne. Promis Jerem la prochaine fois je te passe le ballon.

Sur une action suivante, fort d’un esprit revanchard et d’un fair-play redoutable, Grib ne pu s’empêcher avant de mettre la tête au fond de... la mêlée, de demander poliment à nos adversaires « alors canal + on la ramène moins ? On chante plus là ? ». Même si la plupart de l’équipe lui demanda de se calmer, le petit sourire au coin des lèvres de l’ensemble des joueurs trahissait leur soutien unanime ! Bien vu Grib !
Pour conclure cette matinée pleine rugbystiquement l’équipe perpétua sa tradition samoane, et à genoux et en cercle suite au discours de félicitations du capitaine commença à entonner en l’honneur de l’équipe Canal + une chansonnette pour leur rappeler qui étaient les meilleurs chanteurs du jour ! Du coup ils nous ont coupé l’eau chaude au bout de 15 min, voyous...


Merci à Canal+ pour leur beau terrain et leur réception, équipe qu’on aime jouer sans décodeur !


Votre dévoué. Sans surnom, Julien !

mercredi 12 décembre 2012

Gonfles Tempêtes 12/12/2012




Un ciel gris se levait sur les plaines herbeuses de Bagatelle, en cette froide journée de décembre. Un ciel bas, annonciateur de chaos, auquel s’associait une bise cinglante semblant susurrer aux oreilles des promesses de désastre et de ruine… En ce jour entre tous remarquable aurait lieu quoiqu’il arrive une bataille séculaire. Plus qu’un derby, cette confrontation revêtait des allures de crunch, de guerre entre l’armée Tempête et la horde Cocksienne.
Sur la plaine humide, les deux groupes de guerriers s’avancèrent. Surs de leur expérience et de leur rigueur, les soldats Tempêtes avaient pris leur temps et s’étaient échauffés dans la joie et la bonne humeur. Ce dont ils ne se doutaient pas, c’est qu’en face, ce n’était déjà plus des hommes qui s’envoyaient violemment les uns sur les autres, mais une meute de loups affamés.
Dès le son de corne, ces braves Tempêtes comprirent leur erreur : les bêtes étaient lâchées et seuls l’odeur métallique du sang et le goût suave de la victoire pourraient assouvir leur soif. Elles se ruèrent sur l’ovale comme sur une pièce de viande juteuse. Sur chaque impact, les Tempêtes reculèrent, sur chaque ruck, ils furent bousculés, sur chaque touche, pressés. Privés de ballon, ils peinèrent à mettre leur jeu en place, tandis qu’en face, la meute communiquait parfaitement et développait un rugby guerrier, dur, mais aéré. A l’affût de l’adversaire, les Cocks se jetaient sur chaque joueur portant l’ovale et conquirent bon nombre de ballons grâce à des placages dévastateurs. Sur une touche gagnée, le ballon circula vite et arriva à Trottinette qui longea la touche pour aller aplatir dans l’en-but. Un essai à zéro. C’est ce moment que choisit le soleil pour nous honorer de son auguste présence, comme le signe de notre rédemption.
  Les Tempêtes tentèrent de se rebeller mais chacune de leurs avancées fut punie avec une violence peu commune. Pourtant, ils réussirent contre le cours du jeu à louvoyer dans une défense pourtant sérieuse et vindicative, pour aller inscrire l’essai de l’égalisation sur une belle envolée personnelle.
Ce fut leur plus grave erreur… Dès lors, la plus infime parcelle d’humanité qui subsistait encore dans les corps trapus de nos COTT fut balayée. Les babines se retroussèrent, les griffes labourèrent le sol de Bagatelle et des grondements rauques montèrent des gorges de la meute. Puisqu’ils semblaient en vouloir encore, nous leur montrerions que nous n’étions plus la même équipe. Ils paieraient pour l’affront. S’ensuivit un spectacle d’une rare violence, fait de chocs, de jappements, de grognements… Et toujours les Cocks prenaient l’ascendant sur leurs adversaires. Aucune touche ne leur échappa, et ils prirent même le luxe d’en voler à leurs adversaires. Un départ dans le fermé de Puce déboucha sur une course de plusieurs dizaines de mètres. Un maul dans nos 22 nous emmena dans la moitié de terrain adverse. Un autre, nous fit passer de la ligne des 10 adverses jusqu’en terre promise. Tel un bison lancé à pleine vitesse, aucun jaune ne put arrêter cette charge brutale du 8 de devant. C’est un des jumeaux qui eut le plaisir d’aplatir.
Nous aurions pu nous arrêter là, mais l’ire vengeresse avait déjà submergé toute velléité de raison dans nos cœurs, et nous jetâmes à nouveau dans le combat.  Encore. Et encore. Et encore. Sur un départ petit côté, Puce transmettait à Juju qui remit le ballon sur son intérieur à votre serviteur… Dès lors, la fureur rouge des Celtes embruma mon regard et m’intima d’apporter la ruine sur un adversaire : ce fut le 8 adverse.  Après l’avoir gentiment salué, je continuai vers la terre promise et finissai en touche à une dizaine de mètres de l’en-but.  Preuve que cette combinaison est bien aiguisée.

samedi 20 octobre 2012

Gonfle Implacables 20/10/2012




Dans « Match amical », il y a d’abord « Match ». Pour celui face aux Implaccables, nous avions décidé de ne pas reproduire la même entame que celle offerte aux Sousbocks la semaine précédente. Malgré le temps écossais, nous avons donc répété les lancements de jeu à une passe et le dézinguage pour être à 200% au coup d’envoi. Il fallait bien ça pour canaliser l’agressivité dans les rucks de nos adversaires du jour, incarnée notamment par un 7 certainement adepte du free fight à ses heures perdues.
Malgré 3 sorties sur blessure dans le premier quart d’heure de jeu, nous ne nous désolidarisons point et tirons même les premiers. Touf, repositionné en 10, joue une redoublée, décale Hugues qui virevolte dans la défense avant de reservir Jérèm, lancé comme un Panzer à l’assaut de la Lorraine, et qui, dans son style si particulier de l’évitement, enfonce le dernier défenseur pour aller aplatir derrière la ligne ! Pif, paf, pouf : 1-0. Alex qui demandait le changement avant cette action, se ravisa, permettant à l’équipe médicale de terminer sa batterie de questions dans la cadre de la prévention des commotions cérébrales.
Cet essai aussi confirme la tournure favorable qu’est alors en train de prendre le match. Comme la semaine précédente, nos gros font l’amour à leur vis-à-vis en touche et dans les déblayages. Les Implaccables ne devront leur salut en première mi-temps qu’à une incompréhension sur une action, un water break improvisé pour les C.OT.T. et un 7 contre 2 magnifiquement négocié sur l’extérieur. 1 partout. Notre volonté n’en pâtira pas, à l’image de Newbit, venu de son aile opposé assené un joli chassé à l’adversaire lui ayant mis une jolie patate sur l’action précédente. Les cartes de visite sont échangées, le match peut continuer.
Fin de la récré, vagues de remplacement et même rendement en deuxième mi-temps: l’occupation du terrain est pour nous et ils couinent dans les regroupements. Les barbelés sont en place sur notre ligne et résistent à une séquence de pick & go, nous évitant d’encaisser un deuxième essai. Ou du moins retarder, car le coup de poignard sera planté quelques minutes plus tard par un débordement le long de la ligne de touche. Moche mais fatal. 2-1.
Ni le « ballon porté compresseur » qui ratatina leurs avants en bouillie façon tâtin, ni la plétore de ballons volés en touche, ni les brèches créées dans la défense, ni les 4 dernières minutes transformées en 15 secondes (Grib soulignera en des termes qui lui appartiennent certaines décisions de l’homme en noir et Guido doit encore se demander pourquoi est-ce qu’on lui reproche un coup de genoux sur un placage viril mais on ne peut plus académique) ne changeront la donne.
Mais comme dans « Match amical », il y a aussi « Amical », nous retiendrons le plaisir de manger la boue entre amis un samedi matin et de sortir une deuxième prestation porteuse d’espoir pour la suite la saison. Car les motifs de satisfaction sont nombreux et parmi eux, je vous propose de ne conserver que celui sorti de la bouche de Fum une fois le match terminé et qui soulignais philosophiquement entre la douche et un Zico « on a quand même bien défendu ».


KRISHNA

dimanche 6 mai 2012

Gonfle COTT vs Old Hirelings 5 mai 2012

C'est un matin de veille d'élection présidentielle que quelques courageux

COTT ce sont donnés rendez vous sur les hauteur de buc.

Un rassemblement programmé à 9h30,  non pas pour accomplir un quelconque

devoir de citoyen, mais pour bel et et bien en découdre contre d'anciens

stadistes. Un adversaire bien connu, qui avait la lourde tache de redorer sont

blason après une défaite sur ses terre 1 à 14 quelques semaines auparavant.



Avec un effectif fournit (...en trois quart ) de 17 belligérants,  Fabio,

président et Rudy, compose une équipe performante avec une première ligne

presque aussi expérimentée que celle du grand bègle à l'époque des

célèbres 'rapetou' au début des années 1990.



Les Consignes d'avant match,  placage, soutient et humilité, sont simples.

Mais la tache à accomplir reste grande face à un adversaire en quête de

rachat vis à vis de notre dernière rencontre.



Pour cette  confrontation le dépouillement n'a pas lieu à la fin des débats,

mais bel et bien sur le pré, ou les premier instant sont le théâtre la

détermination de nos hôtes. C' est après 10min de jeu c'est sur une des premières

incursion des COTT que trottinette s'envole sur son aile pour inscrire un bel

bel essai qui en appellera  bien d'autres. Si les adversaires du jour se

remettent vite dans la partie, ils déchanterons deux fois encore avant la mi

temps. La première grâce à une belle transformation de jeu consécutive à une

défense agressive  sur l'homme (fatale à fabio) entrainant de précieuses

récupérations de balles, et la seconde suite à une mêlé bien négociée au

centre du terrain qui à permis aux trois quarts d'exprimer leur adresse

ballon en main.



Le deuxième acte, outre le remplacement d'un arbitre acquis à notre cause,

n'as pas vue l'adversaire trouver les solutions pour déstabiliser une défense

COTT décidément bien organisée. Le score y fût aggravé à 4 reprises, et

malgré un sursaut d'agressivité dans les ruck des OOH provocant quelques

'vapeurs' à la 'La galle', se sont bel bien les COTT qui impose leur jeu. Et

de quel manière! En illustre le dernier essai inscrit par trotinnette   après

7 temps de jeu durant lesquels rudy à fait parler le tranchant de ses appuis

et ou surement tout les membres de l'équipe on touché au moins une fois le

cuir.



C'est donc avec le sentiment du devoir accomplit que nous regagnons les

vestiaires pour communier dans la joie sous les douches.



'A définir'

mardi 17 avril 2012


Match: « Cocks of the Tiger »   «  Canal+ »
Lieu : Le pré du parc de Sceaux.
Météo : Temps couvert, pas de pluie, 12°C.
Qualité du terrain : Vert au début mais en fait, pelé quand je regarde mes genoux cagneux en ce dimanche 15 avril
Effectif : 17 puis rapidement 15 « Cocks of the Tiger », 19 du côté Canal+
Score : Canal+ 2 - 1 Cocks Of The Tiger

Le samedi matin débutait difficilement et s’annonçait rugueux : Canal+ nous les connaissons et avions déjà perdu l’année passée contre eux. En ce samedi de vacances parisiennes, les raccordements d’effectifs de dernières minutes s’opérèrent pour arriver à finalement être 15 sur le terrain, après avoir quelques habituelles défections de dernière minute sans prévenir.
L’important était ailleurs, l’important était plutôt sur ce qui allait se jouer sur le terrain, l’important était forcément dans les 15 valeureux qui pour l’amour du maillot frappé du coq allaient combattre !
Un échauffement et le discours du capitaine, ô Grib, plus tard, nous entamions la rencontre largement motivé par les mots de notre grand gaillard. Le combat était âpre : En organisation de dernière minute, Paul-Adrien rapidement rebaptisé PA ou Polo officiait à la mêlée, et après qques minutes de calage pour la charnière, nous arrivions à composer un début de partition. Les premières minutes étaient celles du combat et malgré qques maladresses en défense, nous arrivions à préserver notre virginité.
Mieux encore, le capitaine s’était fait entendre et tout le monde jetait ses forces dans le combat plutôt que de l’ouvrir, ce qui fut fort bénéfique ! Les décisions de notre cher aimé n’étaient pas toujours comprises mais elles avaient le mérite d’être dans les 2 sens.
Le combat au près battait son plein et ce n’est que lors d’une rare incursion des all blacks que nos adversaires du jour arrivaient en terre promise après une séance de pick and go puis une ouverture grand large : le surnombre était trouvé et leur 15 parvenait à aplatir dans notre en-but.
Le discours à la mi-temps était simple : le salut allait passer par le combat !
L’entame de la seconde mi-temps fut à l’image de la première : du combat encore et toujours ! une grosse bagarre devant, dont j’avais l’impression que nous prenions régulièrement l’avantage dans les rucks… le travail de sape allait bientôt payer puisque après un camping de 15 minutes chez eux, une accélération de nos avants allaient permettre à Grand Nico, l’heureux élu du jour, de franchir la ligne de nos adversaires. Le temps s’écoulait et la fatigue s’installait mais à mon sens plus sur le visage de nos adversaires que sur le nôtre, largement galvanisé par ce retour au score.
Mais ce n’était qu’une impression car il ne fallut pas longtemps à nos adversaires pour lancer une attaque sur le côté fermé à la sortie d’une mêlée et pour nous crucifier toujours avec ce 15 venu couper notre ligne de défense. La fin du match fut quelque peu plus tendue, après que nos adversaires entamèrent la chansonnette après leur deuxième essai… Le coup de sifflet final mit fin aux hostilités, non sans l’envie de notre côté d’en découdre qques minutes de plus.
Le discours du capitaine à la fin du match résumait l’état d’esprit de la rencontre : un match courageux des valeureux présents même si au vu de notre investissement, cela aurait mérité une fin plus heureuse. Que voulez-vous, nous le voyons même dans le TOP14 où Toulouse peut parfois perdre contre des équipes quasi relégables comme les catalans…
Qques mentions spéciales cependant à la fin de ce match :
-       à tous pour avoir fermé sa gueule tout au long du match, une fois n’étant pas coutume…
-       à Archi et Martin, nos troisièmes lignes qui ont fait une pige au centre
-       à Giulio, pour avoir été un énorme ailier J
-       à Nils et Pimpim pour avoir gonflé les rangs de notre infirmerie. Je vous souhaite un prompt rétablissement
-       à PA ou Polo, enfin notre 9 du jour qui a fait bien mieux que jouer le rôle d’un remplacement
-       Au Puceau pour avoir mis un tampon phénoménal après l’affront de la chansonnette
-       à Grand Nico pour nous avoir permis de ne pas être brocouille J
La Kalach’

samedi 31 mars 2012

Gonfle Voltigeurs vs Cocks Of The Tiger - Samedi 31 Mars 2012 -

Match : Voltigeurs vs  Cocks of the Tiger
Lieu : La V.I.P. Room du bois de la Faisanderie, Saint Cloud
Météo : Temps couvert, pas de pluie, 10°C
.Qualité du terrain : Surface dure, mais mou en-dessous, un terrain fourbe (qui nous met dans l ambiance de cette matinée)
Effectif : 20 « Cocks of the Tiger » + Foun  des Tempêtes (ou bien est-ce Grib déguisé en Foun des Tempêtes  ?) qu on remercie plus que chaudement d être venu s amuser avec nous !!!, 20 environ du côté des Voltigeurs
Score : 7-3

À l heure où je vous écris, mes braves, mon coeur saigne encore suite à cette terrible matinée de Mars. Ce mois tient son nom du dieu romain de la guerre, et c était effectivement la guerre sur le pré. Mais pas une guerre comme on les raconte dans les romans, pas une de ces épopées dont les héros sans peur s affrontent courageusement dans des duels désormais mythiques, pas des conflits d honneur dont nous gratifiait le grand Homère lui-même, non point ! Samedi matin sur le champ de bataille de Saint Cloud, point d honneur dans la lutte, point de gloire dans le combat, ce fut une guerre sale, comme on les découvre dans les livres d histoire, sombres, sournoises, impitoyables et injustes.Nous arrivâmes sur les lieux du combat avec au fond de l  il cette flamme éternelle que seule l humiliation peut allumer, et que seul l honneur peut éteindre. Le cerbère qui gardait les portes de la Faisanderie nous demanda sa macabre rétribution de 5 écus. « Qu à cela ne tienne, nous leur ferons payer pour cela aussi » nous disions-nous.Arrivés sur place nous eûmes l impression d arriver au jardin d Eden : sur l herbe grasse, hommes et femmes, tout de blanc vêtus, badinaient tandis que des enfants aux joues roses couraient en poussant des rires cristallins. Puis un passeur arriva pour nous conduire à notre campement. Plus nous avancions plus nous nous rendîmes compte qu il nous entraînait à l écart du faste et des bienfaits de ce jardin divin. Nos quartiers étaient plus proches des écuries d Augias que de la grande salle de Walhalla. Nous nous changeâmes cependant, décontractés mais concentrés comme à notre habitude. Lorsque tout à coup, un nubien vêtu aux couleurs de nos adversaires du jour fit irruption dans nos loges. Le Sécateur, avec sa discrétion habituelle choisit précisément ce moment (consciemment ou non ?) pour poser à Fabio la question fatidique : « Eh Fabio au fait, les affaires on les laisse dans le vestiaire ? ». D aucuns, ne connaissant pas le mirmillon, eussent pu croire que cette remarque s adressait indirectement au nouveau venu, mais nous n en fîmes point montre.Or donc, nous voici sur le terrain, prêts à en découdre et à laver l affront dans la sueur et le sang. Les mines patibulaires des visages sans âge de l autre côté de la ligne médiane nous donnent tout de suite le ton de ce match. Quartier ne sera point demandé ni accepté. Gratifiés d un arbitre « du cru », afin d éviter toutes représailles à son égard et conserver son anonymat nous l appellerons Craig Joubert, nous lançâmes donc les hostilités.Et hostilité fut bien le mot d ordre de cette première mi-temps qui montra l agressivité de nos adversaires dans le jeu ainsi que dans la conception du rugby folklo. Ils campèrent pendant l intégralité de la première période dans nos 22 et nous gratifièrent d un splendide 2-0, agrémenté de quelques fautes d antijeu, notamment en touche et au plaquage (il semblerait que Ritchie McCaw soit une sorte de dieu qu ils adulent et dont ils se targuent de reproduire le style à la perfection). Nous nous battîmes cependant avec la vaillance du loup acculé et notre défense fit souvent preuve d un courage dont pourrait se vanter le grand Thésée. Cependant trop d erreurs au plaquage encore une fois nous entraînèrent vers les abysses.À la reprise cependant, nous décidâmes de changer de tactique : « Si nous ne pouvons avoir la victoire, alors mourons avec honneur ! ». Et c est une toute autre équipe qui foula la prairie en deuxième mi-temps. Nous étions prêts à leur faire payer chaque vilénie au prix fort. Le vrai match commença : 3-0, puis 3-1 sur une formidable percée de How Much I, dit l éphèbe, qui brisa 3 plaquages avant de toucher les Champs Elysées. Puis 4-1, puis 4-2 grâce au Sécateur qui méritait plus le nom de la Hallebarde tant il a fait mal à la défense adverse. Puis 5-2, puis 5-3 grâce à un essai de filou d Alex sur un coup d envoi joué court et rapidement ! Le Carnix avait sonné et les hordes des Cocks Of The Tiger avaient soif de sang !!! Hélas, trois fois hélas, 2 essais de nos adversaires nous coupèrent définitivement tout espoir de remonter au score. Nous nous inclinâmes finalement 7 essais à 3. 

Une performance de notre équipe certes courageuse, mais pas assez posée et réfléchie, ni flexible.

Les points sombres : en dehors des causes exogènes, soyons honnêtes.
- Nos troisièmes lignes ne se détachent pas suffisamment du « paquet » dans les rucks et se replacent trop lentement dans la ligne, ne créant pas le surnombre. On a pourtant vu grâce à Sécat  qui a joué centre en 2ème mi-temps qu un 3ème latte dans la ligne ça fait sacrément mal aux centres en face !
- On ne glisse pas assez vite en défense quand le ballon sort- et inversement en attaque on ne sort pas assez les ballons, il faut que nous expulsions littéralement les ballons des rucks ! Ne stigmatisons pas notre jeu : les gros vont péter, les Ÿ évitent, au contraire nous sommes une équipe coureuse, jouons debout, passons nous la balle même après plaquage, tant que nous pouvons !
- les plaquages les plaquages les plaquages. On ne peut pas se permettre de laisser passer quelqu un juste parce qu il est gros ou arrive vite ! Il faut sinon l arrêter au moins le ralentir à tout prix !
Les bons points : oui il y en a eu
- Les touches !! Si nos adversaires pratiquent allègrement la technique du porte-manteau, nous avons quand même saisi un grand nombre de touches, et nos appels ont été respectés, bonne chose 
!- le combat. Il y eut beaucoup d assauts de notre ligne, un gros pilonnage, mais paradoxalement ce ne sont pas sur ces phases que nous avons particulièrement pris des points, cela prouve une bonne cohésion dans l adversité.

 Cette équipe a une ÂME, et une belle !- le courage !!! Acculés, malmenés, trahis, nous avons su laver notre honneur dans la défaite. Nos adversaires du jour savent qu ils ont eu de la chance qu on se soit réveillés si tard. Nous devons plus que jamais croire en notre potentiel, nous avons les capacités de devenir une grande équipe ! Nous le sommes déjà dans nos coeurs, il faut maintenant nous en convaincre et OSER, OSER, OSER !!Encore merci à Foun  pour son aide, et welcome back à Jaybee et Patate !!!!Merci enfin aux Voltigeurs pour leur bel accueil sur le superbe terrain de la Faisanderie

Ecrire ces quelques lignes m a permis d exorciser les démons de samedi. Maintenant je n attends qu une chose : partager à nouveau ce frisson que l on a sur le pré juste avant le coup d envoi, en cercle, les yeux dans les yeux et la bave aux lèvres ! À samedi mes amis, mes mes frères d armes ! Et que l aube soit rouge !

La Breizh Connection,(mais pour l essentiel : Le Celte)